SADO ▬ « Etre un bon acteur c’est être skyzophrène sans que personne ne vous traire de fou. »

Extrait d’une interview donnée par Sacha pour un mag de people londonienne.

- Bien, nous allons commencer cette interview. Sacha Dimitri Aleksei O’Connor, en voilà des prénoms atypiques ! Né à Saint Pétersbourg, troisième ville la plus peuplée de Russie, au mois de Novembre si je ne me trompe pas. Vous avez actuellement 28 ans et vous êtes le genre de people en vogue en ce moment, réalisateur en pleine montée de popularité, vous êtes demandé de partout, et avec ça vous avez même le temps de prendre sous votre aile de futures vedettes. Racontez-nous un peu plus votre passé, votre vie d’avant, votre jeunesse :
« Eh bien, vous savez je suis un homme ordinaire. Nan j’rigole, les phrases bateaux ce n’est pas pour moi. Vous l’avez dit dès le départ, j’ai des origines Russes, mais également Françaises et Américaines du côté de mon père. Vous voulez savoir quoi ? Mon enfance ? Rien de bien spécial, j’ai une grande famille, 7 frères et sœurs, ma mère a fait tout ce qu’elle pouvait pour s’occuper de nous pendant que l’ont ne voyaient jamais notre père, au boulot. J’ai toujours voulu naître dans une famille bourge, l’argent qui coule à flot, tout ça, ce genre de choses, mais loupé. Enfin, tu me diras, l’argent, je l’ai maintenant !
- Parlez nous un peu plus de votre adolescence… Difficile ? On raconte que vous avez fait de la prison ? Et que vous vous êtes engagé dans l’armé avant de venir à Londres :
« Oh ça, des conneries de gamin ! On s’amuse, on s’amuse et on se retrouve en taule pour avoir vomis sur la voiture d’un policier ou en se battant un dealer, rien de bien spécial, de la routine qui forge le caractère. Et l’armée… C’est le résultat de tout ça, mais j’y suis pas resté, je hais l’autorité, alors forcément, être subordonné… J’ai pas fais long feux, on ma très vite viré, vite fait, bien fait.
- Puis, vous êtes arrivé à Londres, pour assouvir votre passion, le cinéma :
« Ouais voilà, je suis arrivé après toutes ses petites conneries pour m’orienter un peu, avoir de l’argent et faire ma vie, coupant un peu les ponts avec ma famille, c’est vrai, ils se démerdent, c’est comme ça qu’on fait pour avancer dans la vie ! J’chui entré à la London Film Academy, bon j’dis pas que j’ai galéré, rentrer dans une école de bourge avec mon dossier d’élève merdique, j’vous dis pas le truc. Mais après avoir ‘bien discuté’ on arrive à tout. J’chui sorti major parce que j’chui un boss, je connais la plupart des films, les réalisateur, même la couleur des petits culottes des actrices, alors c’était easy.
- Vos derniers films sont de vrai succès, et vous êtes sans cesse entrain d’écrire de nouveaux projets, vous paraissez dans des galas, comment faites-vous pour faire tout cela :
« La coke mon ami ! Nan j’rigole, boire, baiser, fumer, c’est essentiel pour s’amuser dans la vie, c’est vrai, ça sert à rien de plancher tout le temps si on a du talent, et moi j’en ai, alors quand ça vient, j’taff, quand y’a rien, je m’amuse ! C’est comme ça que tout tourne autour de moi. »
- Parlons maintenant de votre vie sentimentale, on vous a vu récemment aux bras d’une actrice déjà bien connue dans le milieu, dîtes nous en plus :
« Oh ça, juste un plan cul, j’reste célibataire. »
- Hum… très bien… Je vois, je ne vais peut être pas marquer ça dans l’article… Euh… Je… Je n’ai pas d’autres questions, enfin je… je…
« Eh bien terminé bonsoir, j’me casse j’ai autre chose à foutre. Pas d’temps à perdre avec ses conneries, tcho’ ! »
- Euh… Mer… Merci, au revoir.

L’article est parvenu deux jours après, le temps que l’auteur se remette de ses émotions et tourne ça d’une façon un peu plus distinguées en rajoutant des questions, voyant ça avec l’agence de pub qui s’occupe soit disant de Sacha. Pour la suite ? ça reste un mystère…