LAJ - You turn out to be the fucking love of my life. And to be honest, despite all my complaining, we have had a wonderful life.

Aberdeen, Ecosse, 1987
Je caresse doucement le bras de Mary tandis que le disque des Beatles retenti inlassablement dans la chambre. Elle est allongée contre moi et je murmure doucement à son oreille les délicieuses paroles: « I wake up to the sound of music, Mother Mary comforts me, Speaking words of wisdom, let it be » Celle-là c’est sa chanson. Je l’embrasse sur la tempe et la vois esquisser un sourire quand je me redresse pour partir à la recherche de mon T-Shirt qui ne devrait pas se trouver très loin du lit. Elle se lève à son tour, en gardant aux lèvres ce sourire qui me rend fou, et s’assoit sur le bord du lit pour se rhabiller aussi. Je regarde son dos nu un moment et m’approche d’elle pour la serrer dans mes bras. Je caresse sa peau du bout des doigts et lui murmure « Tu veux que je te dise quelque chose de dingue Mary ? » Elle se lève brusquement pour enfiler sa robe, m’ignorant presque. Une fois complètement habillée elle me répond de l’autre bout de la chambre d’un air taquin « Quoi ? Tu m’aimes ? » J’explose de rire et me rallonge sur le dos. Oh que oui je l’aime. Elle le sait très bien. Elle le sait même peut être un peu trop. Mais bon, elle me le rend bien ! Elle défait ses cheveux et tente de se recoiffer à la main devant le miroir sur ma commode. La pièce reste silencieuse, avec pour seul fond sonore la voix de John Lennon. Je reste muet et sors, sans me relever, une cigarette du paquet posé sur ma table de nuit. Mary se tourne finalement vers moi et se rapproche du lit. D’une main elle sort un briquet de la poche de sa robe et allume la cigarette que j’ai dans la bouche avant de se servir dans mon paquet. Elle recrache doucement la fumée et me demande en se blottissant dans mes bras : « Tu dis rien ? Je t’aime moi en tout cas. » Je ne dis rien. Toujours rien. Pas parce que je n’ai rien à dire mais parce que ce n’est pas facile du tout. L’idée vient juste de fleurir dans mon esprit et je me demande encore si c’est une grosse connerie ou alors la meilleure idée que je n’ai jamais eu. Changement de chanson, « Twist and shout » vient de se terminer pour laisser place à « All you need is love ». Je prends ça pour un signe et me lance. « Mary tu veux pas qu’on se marie ? » Pas un mot, pas un geste, pas la moindre petite réaction immédiate de sa part. Elle finit tout de même par lâcher un « quoi ? » en se tournant vers moi. « Attends je voulais pas le dire comme ça… Je vais me mettre à genoux et tout… » Mais elle m’empêche de bouger en faisant pression sur mon épaule droite sur laquelle elle est allongée et me coupe directement : « Nan mais Luke… Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? » Je souris innocemment et murmure « Je t’aime » un grand sourire aux lèvres. « T’es chiant hein ! Avec des blagues à deux balles ! » Merde. Je tente de rattraper la situation. « Tu comprends pas Mary, je déconne pas, je te jure. Je t’aime. Je t’aime et c’est tout. Je t’aime et je voudrais qu’on se marie ! » Son visage se radouci soudain. Heureusement que je la connais très bien. « Sérieusement ? » Je lui prends la main. « Sérieusement. » Elle baisse les yeux et je sens qu’elle retient un sourire. « On a 25 ans… On a à peine terminé nos études… Je vis chez ma sœur et toi dans un minuscule trois pièces en colocation avec un junkie… Je me demande si c’est pas une bêtise… » Je l’écoute en étant pertinemment conscient de ce qu’elle dit mais… Mais si on s’en foutait ? « Mais on pourrait vivre ensemble, on déménagerait, on se trouverait un truc bien. Ça fait 6 ans qu’on est ensemble Mary, je crois pas que ce soit une bêtise. Il faut juste que tu le veuilles aussi… » Je lui caresse doucement le bras en la regardant droit dans les yeux. Je crois qu’à ce moment-là je me suis dit que l’épouser n’était pas du tout une connerie, loin de là. Elle regarde toujours dans le vide et je lui dis en l’embrassant : « Je te laisse réfléchir. » Je me penche pour éteindre ma cigarette dans le cendrier à côté du lit. « Oui » dit-elle au bout d’un moment. « Quoi ? » Elle me regarde comme si j’étais le dernier des imbéciles. « "Mary veux-tu m’épouser ?" Je te réponds oui ! » Oh putain.

Aberdeen, Ecosse, 1990
« Je ne veux plus voir une goutte d’alcool, plus un seul paquet de cigarette et encore moins de substance illicite dans cette maison ! Est-ce que tu m’as entendu Luke Anthony Johnson ? » Je relève lentement les yeux du joint que je suis machinalement en train de rouler pour regarder ma femme qui vient tout juste de rentrer. « Bonjour Chérie. Tu es sur les nerfs, j’ai exactement ce qu’il te faut ! » Elle enlève en hâte son manteau et vient s’accroupir à mes côtés, un grand sourire aux lèvres. « Profite bien parce que ça risque très fortement d’être le dernier ! » Je la regarde interloqué tout en soufflant la fumée. « Je suis enceinte. » Silence. Exactement le même que lors de la demande en mariage. « Tu ? Non ! Oh merde, c’est génial, c’est génial ! » Je me lève pour la prendre dans mes bras. « On va déménager tout de suite d’accord ? Dans une maison avec un jardin ! » Elle acquiesce et murmure en posant une main sur son ventre encore plat : « Faudra qu’on trouve un prénom pour cette petite chose aussi. » A la fin de sa phrase une nouvelle chanson des Beatles commence. « Qu’est-ce que tu penses de Jude pour un garçon ? » Mary ne peut s’empêcher de rigoler mais je sais qu’elle aime cette idée. « Mon Dieu que tu es inspiré ! Et Prudence pour une fille ? Comme ça quoi qu’il arrive ils auront des prénoms de chansons ? » « Je sais que tu rigoles mais j’ai envie de dire "Deal" ! Jude pour un garçon, Prudence pour une fille. » Elle se rapproche de moi et m’embrasse. « "Deal" ! Il ou elle a de la chance, ce sont deux merveilleuses chansons… » Evidemment on ne pensait pas qu’on aurait les deux…

Aberdeen, Ecosse, 1997
Mary avait gentiment laissé un mot sur la table de la cuisine : « Je vais prendre un thé avec Elizabeth, les enfants jouent tous ensemble devant la maison et penses à passer la tondeuse. Je t'aime. » Ça fait bien un mois que je promets de tondre la pelouse derrière la maison mais vivre avec deux adorables petits montres de sept ans ne permet pas toujours de tenir ses promesses. C'est le moment idéal, de la terrasse des voisins où se trouve Mary pour prendre le thé elle pour garder un oeil sur les enfants et papoter des ragots du quartier avec ses amies. J'ouvre tout même le frigo afin de prendre une bière, vue la chaleur il faudra bien que je me rafraichisse à un moment. En arrivant dans le jardin je ne peux que soupirer... Oui, cette pelouse mérite d'être tondue. En mari et père idéal je prends mon courage à deux mains et commence ma dure besogne sous un soleil écrasant. Le bruit de la tondeuse me déconnecte un peu du monde mais j'arrive quand même à entendre le bruit percutant d'une voiture et un coup de frein violant. Je stoppe le ronron de la machine, si personne ne panique c'est que cela ne doit pas être bien grave. Mais un affolant brouhaha se fait soudain entendre, il y a dû y avoir un accident. J'espère de tout coeur que ce n'est pas grave, nous connaissons tout le monde dans le quartier et si la victime est un piéton il y a de forte chances pour qu'il s'agisse d'un voisin. Mais les cris que j'entends me font comprendre autre chose, dans la panique générale je reconnais la voix de Mary qui se distingue des autres. « Jude ! Jude ! Laissez-moi, c'est mon fils ! Une ambulance s'il vous plait, quelqu'un peut appeler une ambulance ? Mon mari est médecin ! Luke ! Luke ! » Je refuse de croire ce que je viens d'entendre. Tout s’est passé tellement vite que je n’ai pas encore eu le temps de bouger. Je fais le tour de la maison en courant, le cœur battant à cent à l’heure dans ma poitrine. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible. Je bouscule une ou deux personnes et découvre Mary, en larme, penchée sur le corps de notre petit garçon. Lorsqu’elle me voit elle ne peut s’empêcher de hurler entre deux sanglots « Luke fais quelque chose, fais quelque chose ! » Je m’approche du corps inerte de mon fils mais le diagnostic est rapide, mes nombreuses années d’études de médecine parlent d’elles même, il est trop tard, il n’y a plus rien à faire. Je n’ose pas regarder Mary, elle comprendrait automatiquement en plongeant ses yeux dans les miens mais il faut croire que le silence est tout aussi explicite. « Fais quelque chose Luke, n’importe quoi ! Une ambulance va arriver mais dis-moi que tout va bien se passer… Jure le moi Luke ! Tout va bien se passer hein ? » Je la prends dans mes bras pour l’éloigner tandis que la sirène de l’ambulance se rapproche mais elle se débat brusquement. Je tente de rester calme pour la soutenir mais je suis effondré, je refuse de croire ce qu’il se passe… Il y a cinq minutes encore je tondais la pelouse et Jude jouait au ballon dans le jardin. En cinq minutes j’ai perdu mon fils, notre fils… Un peu plus loin, un peu en dehors de la foule j’aperçois Prudence, les yeux ronds, elle semble paniquée mais sans vraiment comprendre. J’espère qu’elle n’a rien vu. J’abandonne Mary dans les bras d’un ambulancier pour aller auprès de ma fille. J’ai l’horrible impression qu’à partir d’aujourd’hui tout va changer, plus rien ne sera comme avant. Mais comment cela pourrait être comme avant…

Aberdeen, Ecosse, 2002
« J’ai très bien compris que vous n’aviez pas envie d’être ici Luke… » Mais je coupe le psychologue très rapidement. « Je suis ici pour ma femme, c’est tout. Elle a besoin de vous parler, et vous lui avez mis dans la tête que j’avais besoin d’aide aussi. Or c’est faux. Merci docteur et bonne journée. » Il note quelque chose sur son calepin ce qui a le don de me mettre hors de moi et reprends d’une voix posée : « Vous avez brutalement perdu votre fils Luke, vous faites partie des gens qui ont des raisons plus que valables pour venir dans mon cabinet. » Inutile de préciser que je pense que c’est le psychologue le plus nul de tous les temps. Et il est cher en plus cet escroc. « Si je dois parler à quelqu’un de la mort de mon fils j’en parle à ma femme et certainement pas à vous. » Je sais d’avance ce qu’il va dire, je me jette tout seul dans la gueule du loup. « Mais vous n’en parlez pas Luke n’est-ce pas ? Cela fait cinq ans que le sujet est tabou entre elle et vous. » Je ne réponds rien et enfile ma verste en silence. « Et tout va très bien docteur, je vous assure. » Mensonge. Il le sait. Mary ne viendrait pas le voir une fois par semaine sinon. « Votre couple va mal aussi… » Ça suffit, je me lève et fais quelques pas vers la porte. « Ça ne vous regarde pas d’accord ? Ce n’est de la faute de personne, ni de la sienne, ni de la mienne, à quoi bon ressasser le passé hein ? Notre fils est mort et on essaye de s’en remettre comme on peut… » Je vois à l’expression de son visage que quelque chose ne va pas dans ce que je viens de dire. « Il faut que vous en parliez à votre femme Luke, elle ne pense peut être pas comme vous… » « Et vous voulez qu’elle pense quoi ? Il n’y a rien à penser d’autre ! » Il se mord la lèvre et dit doucement avec une fausse gentillesse : « Peut-être que pour elle il y a un fautif… » J’ai la main sur la poignée de la porte mais je m’arrête brusquement. « Comment ça… » Mais j’ai compris. Et je sais très bien que son sous-entendu n’est pas innocent, il sait aussi. « Ce n’est pas de ma faute d’accord, je tondais la pelouse ! » Les larmes me montent aux yeux et j’essaye de ne pas bégayer en parlant. « Mary m’a demandé de tondre la pelouse… Elle… Elle pouvait voir les enfants de là où elle était, enfin je croyais. Ce n’est pas de sa faute, ce n’est pas de la mienne c’est… Bonne journée docteur. »

Suivre les conseils de cet abruti a été la pire connerie de ma vie. En rentrant le soir à la maison, j’ai décidé, pour la première fois depuis cinq ans de reparler de cette journée avec Mary. L’autre con avait raison, pour elle s’était de ma faute, les enfants étaient sous ma surveillance. La dispute a été terrible. Je regrette tous les mots qui sont sortis de ma bouche ce soir-là. La seule chose que j’ai trouvée pour me défendre ça a été de lui dire qu’elle pouvait les surveiller du coin de l’œil en buvant son thé au lieu de commérer sur le quartier. Parce que je refusais de croire que la mort de Jude soit de ma faute… Mais je ne voulais pas croire que c’était la sienne non plus. Cette dispute fut la première et, malheureusement, pas la dernière. Au fil du temps elles sont devenues de plus en plus fréquentes et les sujets variaient jusqu’à devenir ridicules. Prudence le vivait mal, très mal et c’est pour elle que je suis resté à Aberdeen, tentant en vain de sauver notre vie de famille. Mais lorsque l’on m’a proposé un poste de professeur à l’université de Cambridge en Angleterre, je n’ai pas hésité une seconde, j’ai sauté sur l’occasion. Pour sauver le reste de nos vies à tous les trois, il fallait en finir avec ce mariage qui n’avait plus aucun sens. Prudence rentrait au lycée, c’était plus facile de la quitter maintenant que lorsqu’elle était petite. Quitter ma fille et la femme que j’avais aimée pendant vingt ans n’a pas été une chose facile, mais je me répétais sans cesse que c’était la meilleure chose à faire pour tout le monde. En 2005 je suis donc officiellement devenu professeur de médecine à Cambridge et au fil du temps, j’ai réussi à monter grade dans le département de recherche de pharmacologie-toxicologie. Tout aurait pu aller bien mais je suis longtemps resté sans nouvelles de Mary et Prudence… Jusqu’à l’annonce un peu spéciale de ma fille qui m’a gentiment appris que j’allais être grand-père… Elle avait à peine 20 ans et je n’avais même pas passé la cinquantaine… Cette décision m’a surpris et j’ai décidé de ne pas porter son petit ami dans mon cœur. Mais j’ai bien été obligé d’avouer que c’est un homme très bien lors de leur mariage en très petit comité, juste après leur déménagement à Londres.

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Je viens d'avoir 50 ans mon grand, c'est plus pour moi tout ça... Sauf si vous me proposez de jouer une vieille légende du rock-and-roll qui enregistre un single de Noel ou le patron d'une radio pirate, là on pourra s'arranger!

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Oh pauvre enfant... Je lui propose de chanter les Beatles et je chante même avec elle dans mon extreme bonté!

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Je ne peux pas répondre à cette question, j'ai une fille et une petite fille à qui je sers de modèle masculin, je ne peux pas les décevoir en racontant une anecdote de jeunesse comme celle-ci.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Pourquoi pas une sortie au théâtre de Londres mais ma soirée parfaite c'est un diner tout simple avec Prudence et Angie!

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Mais enfin Patrick, je l'ai déjà précisé plus haut mais je suis un homme respectable!

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Je savais qu'on ne pouvait pas vous faire confiance Patrick... Mes amis ne se marient plus, ce n'est pas drole du tout!

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! J'y vais au feeling mais bon... tout ça n'est peut être plus de mon âge...

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Je serais bientôt à la retraite... Je crois que je m'achèterai un appartement sympathique à Londres pour me raprocher de ma petite fille qui sera devenu grande!

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Vous savez je n'ai plus 20 ans... Mais Dare ça me fait encore rire!

→ En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » Je considère que c'est Angie, ma petite fille, qui pose la question. "Il faut aller à Oxford ma puce, Papy est tous les jours à l'université de Cambridge et je crois avoir entendu parler d'un groupe de gens pas très nets... Et puis Oxford c'est fait exprès pour les princesses, ce sera plus facile de devenir Reine d'Angleterre"

→ Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Club Cambridge ? » Ahhhhh voila c'est ça le nom des gens de Cambridge. Je ne suis qu'un vieux professeur mais il me semble que ce sont eux qui dictent un peu la vie de l'université. Ils sont brillants et veulent que l'université de Cambridge le soit également, c'est pour ça qu'ils la représentent!

→ « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» Oh loin de là ma puce mais je m'y connais encore moins... Ce sont des gens encore moins sympathique qui forment une organisation secrete et font de temps en temps des petites blagounettes pas très droles... Comme renverser de l'huile devant le bureau de ce cher professeur Mark Buckley... Le pauvre, c'est un homme si gentil!

→ « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » Je ne crois pas que tu puisses princesse, c'est un peu comme des clans, il faut choisir! Et si vraiment tu te sens au dessus de tout ça et que par hasard tu n'arrives pas à rentrer à Oxford ou à Cambridge, tentes l'université de Londres qui est très bien aussi! (OUI JE FAIS DE LA PUB POUR LONDRES, C'EST COMME CA )

→ « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »