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 Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory.

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MessageSujet: Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory.   Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory. Icon_minitimeDim 16 Déc - 14:21

Je n'étais pas sans savoir que Gregory Faure était celui qui nous logeait si splendidement dans son hôtel luxueux sans exiger la moindre compensation. Il nous avait offert généreusement une chambre au Claridge, offre que nul n'aurait pu refuser, surtout pas nous. Détrompez-vous, je ne ressentais aucune honte sauvage au creux de mon ventre. Au contraire même, ce père plein aux as, élément fondateur de notre future vie d'époux, avait encore beaucoup à donner si gracieusement. Je m'y emploierais, en tout cas, qu'il n'abandonne pas, comme il l'avait fais avec Nicolas, cet enfant qui allait bientôt naître et qui arrondissait délicatement mon ventre. Je le savais sensible à l'exhibition de ce petit bout de chou ayant déformé mon corps, j'en usais et en abusais pour lui extirper ce dont nous avions besoin -et plus encore-. Garce manipulatrice ? Beaucoup auraient employé ces mots pour me qualifier, je me contenterais de : 'femme intelligente se saisissant de ce qui s'offrait à elle'. Gregory, son regard attendri par ce ventre tout rond et sa naïveté qu'elle seule avait su deviner aussi prenante, était un magnifique présent de mariage. Non, je continuerais à le vampiriser. Du moins, en tâchant de ne pas tout faire capoter, et en demeurant dans ses bonnes grâces. Je m'en sentais parfaitement capable.

J'attendais l'ascenseur. La journée de travail avait été rude, et l'horloge venait de sonner dix-sept heures. Je n'aspirais plus qu'à un petit peu de repos, allongée dans mon lit pour une sieste de quelques heures. Pourtant, pour la première fois depuis plusieurs semaines, ce fut la silhouette reconnaissable et familière de Gregory que je vis franchir les quelques mètres qui nous séparaient l'un et l'autre. Probablement attendait-il l'ascenseur, lui aussi. Un bon moyen de renouveler ma sympathie et mes douceurs. J'en avais manqué, ces derniers temps. « Bonjour Gregory ! Comment allez-vous aujourd'hui ? » Vouvoiement, plus banale des formes d'hypocrisie, mais une manière comme une autre de le flatter par le respect dégoulinant qui transparaissait dans ces paroles. Ding. Voilà que l'ascenseur, vide, venait de s'ouvrir sur nous, et j'y entrai sans plus attendre. « Puis-je vous inviter à boire un verre dans ma suite, peut-être ? » Je le gratifiais d'un sourire délicat, soutenant, telle une douce femme enceinte harassée par la tâche, le doux galbe de mon ventre. Je m'étais toujours montrée plus que sympathique avec Gregory. Une manière loyale de tenir au moins un des Faure dans ma main, et de le garder sous le coude pour nous attirer la sympathie des autres. Et c'était même sans compter sur la générosité dont il faisait preuve avec moi et pour laquelle, par ce sourire et ma gentillesse, je tâchais de le remercier. Manipulation ou véritable sympathie, je m'y perdais moi même.
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MessageSujet: Re: Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory.   Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory. Icon_minitimeDim 16 Déc - 17:17

Les journées se succèdent, mais ne se ressemblent pas. Les fêtes de fin d'année approchant, les clients affluent de toute part, si bien que le carnet de réservations est complet pour les trois semaines à venir. Je n'aurais pas le mauvais goût de m'en plaindre, pas après les récents évènements. J'ai bien cru qu'on ne sortirait jamais la tête de l'eau et que l'hôtel ne se relèverait pas du drame survenu cet été, mais je suis soulagé de constater que j'ai eu tort. « Calypso, je suis éreinté, je vais monter. Tu n'auras qu'à me rejoindre quand tu auras terminé » je lâche à l'intention de ma compagne et collaboratrice, tout en sachant pertinemment qu'elle en a encore pour deux bonnes heures devant elle. Cette femme est un véritable bourreau de travail, je songe en quittant la réception. A bout de force, je décide de prendre l'ascenseur où je retrouve Mélanie. « Bonjour Grégory ! Comment allez-vous aujourd'hui ? » me demande-t-elle en me gratifiant d'un énorme sourire. Cette jeune femme est un véritable cadeau du ciel. Je suis content de savoir qu'elle partage la vie de mon fils. J'ai à peine le temps de lui répondre que la porte de l'ascenseur s'ouvre. « Puis-je vous inviter à boire un verre dans ma suite, peut-être ? » Un large sourire étire mes lèvres. « Rien ne pourrait me faire plus plaisir » je réplique tout sourire avant d'ajouter « Mais comment ça va, toi? J'espère que tu ne te fatigues pas trop au moins, parce que ce n'est pas bon pour le petit. Il faut penser à te ménager. La santé d'un vieux débris tel que moi n'a pas grand intérêt à côté! » Mes mots s'étouffent dans un rire et la porte de l'ascenseur s'ouvre à nouveau. Mélanie sort et je lui emboîte le pas. C'était vraiment très sympathique de sa part de m'inviter à prendre un verre, mais je ne suis pas surpris, car elle s'est toujours montrée charmante avec moi. Tandis que nous progressons vers la suite que je leur ai allouée, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d’œil en direction de son abdomen qui s'arrondit de jour en jour, pour mon plus grand plaisir. Si la perspective d'être grand-père me comble de joie? A votre avis? Ma vie familiale est si chaotique en ce moment qu'un heureux évènement est le bienvenu. Et puis, même si je me trouve encore un peu jeune pour être appelé "Papi", je tiens à être présent pour cet enfant. A défaut d'avoir été un bon père, je pourrais peut-être assumer convenablement mes fonctions de grand-père, n'est ce pas? En tout cas, c'est mon souhait le plus cher.
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MessageSujet: Re: Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory.   Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory. Icon_minitimeDim 16 Déc - 20:29

Je n'éprouvais aucune peine à envisager Gregory comme un papy modèle. Je le voyais déjà, souriant à notre petit bout de chou qui allait naître, tentant de le faire rire en jouant à 'mais où il est le petit ? il est là !'. Oui, je le voyais remplir ce rôle à merveille, et j'appréciais cet homme pour son désir de racheter ses fautes. Certes, il avait privé son fils d'une enfance acceptable, mais il voulait faire de l'avenir quelque chose de meilleur pour Nicolas, lui et moi. Ainsi, bien sur, que pour le bébé qui était à naître. Pour cela, je lui étais oh combien reconnaissante, une affection et un respect que je lui témoignais, sous couvert de manipulations honteuses. « Rien ne pourrait me faire plus plaisir. » Le jour où sir Gregory Faure déclinerait une de mes propositions n'était décidément toujours pas arrivé. Chaleureux et sympathique, il était systématiquement d'une gentillesse hors norme avec moi. Je n'avais jamais eu à m'en plaindre, et je me doutais que cette évidence était parfaitement réciproque. Avec lui, je devenais l'épouse parfaite pour son fils, la mère idyllique pour son futur petit-fils, et la belle-fille rêvée pour un homme de sa trempe. Je représentais probablement l'idéal qu'il était heureux d'admirer dans la vie de Nicolas. Jamais je ne l'en priverai, et j'entretenais ce mythe du mieux possible. Mélanie, demoiselle modèle. Qui l'eut cru !

« Mais comment ça va, toi? J'espère que tu ne te fatigues pas trop au moins, parce que ce n'est pas bon pour le petit. Il faut penser à te ménager. La santé d'un vieux débris tel que moi n'a pas grand intérêt à côté » Son inquiétude me fit sourire et m'extirpa même un léger rire cristallin. Il n'y avait pas à se préoccuper de ma santé ou de celle du futur enfant, les deux se portaient à merveille. J'avais considérablement réduit le travail depuis l'annonce de ma grossesse, et je ne comptais pas lui faire prendre le moindre risque. J'aimais déjà cet enfant, surement bien plus que lui, malgré le regard attendri qu'il posait sur mon ventre rebondi. Je sortis de l'ascenseur avant de pouvoir lui répondre, et le guidai jusqu'à la porte de ma suite sans un mot, avant d'ouvrir la porte et de l'inviter à entrer. « Ne vous inquiétez pas Gregory, Ce bébé est entre de bonnes mains, je ne lui ferais jamais courir le moindre risque ! » Mon ton était assuré. Je ne tardai pas à le suivre dans le salon, probablement l'une des pièces les plus luxueuses de la suite, puis me dirigeai vers le bar, avant d'en sortir deux verres. Je rempli le mien d'un liquide inodore et incolore, avant de me tourner vers lui pour le questionner. « Que puis-je vous servir ? J'ai un peu de tout. Comme vous le voyez, pour moi, c'est régime eau (et seulement minérale, s'il vous plait !). Il ne coure aucun risque, je vous dis » laissais-je entendre, un sourire amusé flottant sur mon visage.

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MessageSujet: Re: Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory.   Beau-papa, c'est tellement familial. ⌂ gregory. Icon_minitime

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