Prévarios de Thomas E. Foster & Anthony R. Dunphy

ROSE M. FOSTER:
Rose et Thomas, les deux derniers enfants Foster ont toujours été très proches. Si ce n'est pas elle qui l'a initié aux bières et à la clope -blâmez Calixte sur ce coup- c'est avec Rosie qu'il a passé les meilleurs moments. Il s'est fait du soucis pour elle quand elle sortait toutes les nuits et se glissait dans la maison, par les fenêtres de sa chambre mais la plupart du temps, c'est elle qui a discrètement pris soin de lui. Elle faisait ses devoirs de français et d'histoire pour qu'il obtienne le dossier scolaire excellent dont il avait besoin pour prétendre au département de médecine de la fac de son choix et s'assurait de son bien être. Aussi se sent-elle extrêmement coupable d'avoir conduit à son exil en pension, même s'il ne lui en veut pas le moins du monde. Cela lui a donné donne l'occasion d'améliorer ses résultats et Rose lui rendait régulièrement visite et lui écrivait beaucoup. Il avait beau apprécié le soutien de sa soeur, il ne la blâmait en rien et toute cette histoire lui passe un peu au dessus de la tête. Mais maintenant qu'il est libre de cette école et qu'il rejoint la cour des grands, il espère retrouver une relation plus posée avec sa soeur, qui se sent plus à l'aise maintenant qu'il a échappé à ce qu'elle appelle "la prison

ELISABETH FOSTER (pévario)
Liz a toujours eu à coeur de prendre soin du dernier né de la famille, le plus jeune, le plus fragile. Elle s'est occupée de lui avec beaucoup d'amour quand il était plus jeune et même si leur différence d'âge ne leur a jamais permis d'être extrêmement proches, ils éprouvent beaucoup d'affection l'un pour l'autre. C'est pour cela qu'Elisabeth tient tellement à le voir rester dans le droit chemin, réussir dans la vie, ne pas finir comme Calixte, ne pas claquer la porte comme Rose. Il est en quelque sorte son dernier espoir. Mais si Thomas a beaucoup aimé son aînée, il la supporte de moins en moins. Conciliant et flegmatique, il a su se montrer d'une patience d'ange avec elle, la rassurant, prenant soin de se montrer son meilleur jour et de lui faire plaisir. Mais sa présence un peu envahissante risque de devenir usante...

LEMON MITCHELL
Lorsqu'il était plus jeune, on peut indéniablement dire que Thomas a eu un petit crush pour la meilleure amie de sa soeur. Agée d'un peine un an de plus que lui, elle a été parmi les premières filles à être gentille avec lui. Elle est douce, souriante et si jolie... Thomas ne s'est jamais déclaré et estime avoir bien fait, son émoi de jeune adolescent est vite passé et il voit désormais en Lemon une véritable amie. Ils se rendaient souvent visite quand Thomas habitait encore chez ses parents et partageaient un amour inconditionnel pour les vieux jeux vidéos, les game-boys et les Ataris. Ils peuvent passer des heures à combattre dans Zelda, se défier à Mario ou chercher des Pokemon. Leur amitié peut paraître superficielle et enfantine, mais ils tiennent sincèrement l'un à l'autre et ont tout deux à coeur les intérêts de Rose. Lorsqu'elle celle-ci traversait une période sombre au lycée, Thomas et Lemon se sont beaucoup rapprochés, tâchant de prendre soin d'elle au mieux. Et maintenant, c'est Rose et Lem qui veillent au bien-être du garçon, malgré la distance.

KIN EASTWOOD
Si Kin a du mal avec la famille Foster en général, ce n'est pas le cas avec Rose qui est devenue sa meilleure amie, ni même avec son petit frère Thomas. Le trouvant particulièrement mûr et intelligent pour son âge, elle apprécie beaucoup les longues discussions qu'ils entretiennent à propos de sujets sérieux, abandonnant son image de fille futile et capricieuse, rôle qu'elle aime à tenir dès qu'Elisabeth est dans les parages. Si elle trouve Thomas intelligent et agréable à vivre, il n'en reste pas moins qu'avec son éducation bigote, le pauvre petit passe à côté de beaucoup trop de choses au goût de Miss Eastwood. Autoproclamée Tata Kin du jeune garçon, elle le pousse à s'amuser le plus possible, à rencontrer des filles et des garçons de son âge, bref à profiter de la vie. Sa phrase favorite ? "MAIS VAS-Y PECHO-LAAAAAA !

JACK EASTWOOD (pévario)
Outre Rose, c'est certainement le jeune Thomas que M. Eastwood apprécie le plus dans la famille. Il trouve en effet chez ce jeune garçon un semblant de raison au milieu de tous ces bigots et entend bien la préserver. Pas aussi fougueux que Calixte et moins enclin à gâcher sa vie, Jack voit en lui beaucoup de potentiel et ne voudrait pas le voir gaspiller par l'ignorance de son père et la tyrannie de sa mère. Il le prend donc en quelque sorte sous son aile quand il s'agit de quelques grandes questions, notamment au niveau de ses études. Le jeune homme refuse d'aller à l'université d'Oxford, prenant la sage décision de s'éloigner un peu de sa famille. C'est Jack qui lui a conseillé de viser King's College, qui possède un excellent cursus de médecine et ne l'oblige pas à se reconstruire complètement ailleurs, tout en échappant à sa ville natale. L'avocat l'a beaucoup aidé dans ses démarches et fait office de conseiller d'éducation/oncle bienveillant. Car on ne peut pas dire que tous les sujets soient acceptables dans la maison Foster. Jack sait être attentif et écouter sans juger, en conseillant avec intelligence et Thomas a beaucoup de respect et d'admiration pour lui.

LUCY THOMPSON
Thomas a rencontré Lucy lors d'une de ses premières soirées étudiantes à Londres. La belle jeune femme, peut-être un peu éméchée, s'est rapidement mise à flirter ouvertement avec lui. Plutôt du type réservé, Thomas plaît néanmoins aux filles et n'a rien contre l'idée de se faire draguer de temps à autres. Il accepte donc d'offrir un verre à la belle Lucy, mais cette dernière se fait un peu trop entreprenante, un peu trop vite et le garçon coupe court à ses avances avant d'aller trop loin. La rousse n'a pas forcément apprécié de se faire rejeter de la sorte et n'a pas manqué de faire croire à Rose qu'elle avait fauté avec son petit frère. Autant dire que Thomas a eu droit à la furie de son aînée, qui n'a jamais apprécié Lucy. Le pauvre Thomas a donc scellé la discorde entre les deux filles, sans avoir rien demander à personne. Allez comprendre les femmes vous.

TIMOTHY SCOTT
Timothy veut devenir professeur et même s'il ambitionne plutôt de travailler avec des enfants, il s'est vu imposé un stage dans le lycée privé où étudiait Thomas. D'abord peu motivé, il a finalement accepté son sort et décidé de donner à ses élèves un cours de qualité, original, innovant. Les étudiants adorent le jeune stagiaire, qui les change agréablement de leurs professeurs assommants et vétustes. Sympathique, drôle, cultivé, excellent pédagogue, Thomas éprouvait beaucoup d'admiration pour son jeune professeur et ce dernier appréciait le sérieux, la motivation et le calme du jeune homme. Ils ont quelque peu discuté et semblent faits pour s'entendre, néanmoins leur rapport de professeur à élève ne leur permettait pas trop de familiarités. Mais maintenant que Thomas est entré à la fac, il apprend à mieux connaître son ancien prof et est peut-être en passe de s'en faire un véritable ami.

Bianca et Anthony se connaissent depuis les bancs de la fac, où la première année les a réunis autour d’une même passion, et n’ont franchement jamais été bons amis. Ils ont tous deux travaillé au journal de la fac en tant que rédacteurs et se disputaient, jusqu’en dernière année, la place de rédacteur en chef qu'Anthony a fini par remporter en raison de l’apparente gentillesse affichée auprès de ses camarades de journalisme. Profitant de son statut de rédacteur en chef, Anthony a rendu la vie difficile à Bianca tout au long de l’année, mais c’était sans compter la capacité de cette dernière à rebondir. Décrochant un stage puis un boulot au sein de la BBC, elle a été choisie pour présenter une nouvelle émission. Ce qu’elle ignore simplement, c’est qu’elle ne pourra animer l’émission seule, et qu’Anthony a trouvé un moyen très efficace de continuer à rendre la vie dure à Bianca : décrocher la seconde place de présentateur à ses côtés.
--------------------------
« You're wrong and I'm right. End of the story. T'aimes pas l'article, réécris-le toi-même ou ne le publie pas. I'm done here. » Je prends mon sac et quitte aussitôt le bureau du rédacteur en chef du journal de la fac, sans un regard en arrière. Non, ce n'est pas un professeur mais un idiot de ma promotion qui a été choisi par la plupart des rédacteurs. Même son nom, c'est un nom d'idiot, DUMBPHY. Pourquoi lui et pas moi ? Parce que les gens sont idiots. Au lieu de voter pour celui qui mènerait au mieux ce journal, ils ont voté pour le plus drôle et le moins sérieux de nous tous. Ugh. À se demander ce qu'ils foutent ici. Et puis, qu'est-ce qu'il y comprend cet imbécile à la danse classique pour juger mon article d’impertinent ? Est-il seulement déjà allé voir un spectacle de danse ? Sûrement pas. Et je suis persuadée qu'il a fait exprès de m'assigner cet article. Il me déteste et le sentiment est tout à fait réciproque. Je mérite sa place, nous le savons tous les deux. Et il prend un malin plaisir à faire le fier. Il ne sait même pas bien critiquer un article ! « Oui non, ça manque de matière », m'a-t-il dit quelques minutes auparavant. Mais bon sang, que veux-tu dire par ça ? Mais, aaaaargh. Il m'exaspère, lui et son sourire narquois qu'il me sert souvent.
--------------------------
« Non. » « Si. » « J'ai dit non ! » « Moi je dis que si. Et si je me rappelle bien, j'ai autant le droit de décider du contenu de mon émission que toi. » « Ça vaut pour moi aussi. Et là je dis non. On anime cette émission ensemble, t'as plus aucune autorité whatsoever sur moi. Not that you had much of that quand t'étais rédacteur en chef, now did you? T'es un loser Dumphy, get over it. Donc c'est non. » « Mais ton raisonnement n'est pas logique, si nous sommes à pied d'égalité - ce qu'on ne sera jamais, je suis clairement plus talentueux et charismatique que toi - » Je le coupe net. « Ecoute, tu me fais vraiment chier. J'ai autre chose à faire que parler au téléphone avec un idiot clairement bien trop habitué à avoir ce qu'il désire et qui a des idées les unes plus nulles que les autres. Ma réponse reste non. » Je raccroche immédiatement et éteins mon portable, un sourire satisfait aux lèvres. Je prends Paul McCartney dans mes bras et le caresse. « Nous voici débarrassés de ce dumbass de Dumphy. Du moins pour ce soir. »

William et Anthony se connaissent depuis de nombreuses années, de part la relation entre leur deux familles. Ils se sont toujours bien entendus, surtout quand ils étaient gosses, mais n'ont pas gardé un lien d'amitié indéfectible, ce qui ne les empêche pas de s'envoyer des cartes de voeux et de se téléphoner de temps à autres. Aussi, Anthony n'a pas hésité à faire appel à leur lointaine amitié pour obtenir une interview exclusive de son prochain film dans son émission. La tâche n'a pas été trop ardue pour William, qui est en position d'obtenir plus ou moins tout ce qu'il veut et il s'est prêté de bon grès à l'exercice, permettant ainsi à son vieux pote de se faire bien voir par ses supérieurs. Laisser ainsi Bianca sur la touche en menant la majeure partie de l'interview fait très plaisir à Dunphy, qui se délecte de cette victoire.

Lucas et Anthony se sont rencontrés à une soirée organisée par le père d'Anthony, une de ces soirées très classes, luxueuses et ennuyeuses où l'on trouve peu à faire. Lucas avait été pistonné pour faire le barman lors de la soirée et observait d'un oeil mauvais toute cette masse de gens riches s'enivrant au Champagne. Mais après avoir fait le tour des invités de son père, Anthony s'est retrouvé au bar où servait Lucas. Sans se présenter l'un à l'autre, les deux jeunes gens ont discuté, rigolé et finalement sympathisé, s’entraînant sur le terrain de la confidence modérée, persuadés qu'ils ne se reverraient de toute façon jamais. Et Lucas, qui est un bon ami et voisin de Bianca, ignore totalement que c'est du jeune homme qu'il a rencontré que Bianca se plaint parfois avec virulence. Il est fort probable qu'ils se croisent un jour et que Lucas réalise que celui qui pourrit la vie de son amie n'est autre que ce jeune homme franchement agréable qu'il a lui même rencontré à une soirée qui avait tout pour être horrible...