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 Trouble [FEE&CUL]

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MessageSujet: Trouble [FEE&CUL]   Trouble [FEE&CUL] Icon_minitimeMer 6 Nov - 23:22


« Eden, tu ferais mieux de virer ce type de chez toi ! » Je soupire et me sers une nouvelle tasse de thé. Erik prend toujours ma défense, surtout quand il s’agit de Callum. J’adore mon colocataire, nous vivons ensemble depuis des années mais mon frère n’a jamais réussi à s’y faire. Mes disputes avec Callum sont somme toute assez fréquentes, mais c’est souvent sans importance, histoire de chipoter. Mais pas cette fois. Quatre nuits de suite, il a ramené quatre filles différentes et les a baisées sauvagement jusqu’au petit matin. J’ai craqué pour la quatrième et j’ai fait mon sac pour passer le weekend chez mon jumeau. J’étais au bout du rouleau, j’en ai pleuré, de dépit et de frustration, et bien entendu de fatigue. Bien sûr Callum est libre de s’envoyer en l’air avec qui il veut, nous ne sommes pas ensemble mais… « Eden pose cette tasse, tu vas finir par me l’exploser. » J’obéis alors qu’Erik me prend dans ses bras et je me laisse aller contre lui pendant un moment, me sentant terriblement comprise, comme quand nous étions petits et n’avions pas besoin d’échanger le moindre mot pour nous comprendre. « Je vais rentrer à l’appartement. » « Eden ! » Je m’écarte de lui et me masse les tempes. « Je vais mettre les choses au point avec Callum. En plus j’ai laissé Brutus là-bas, mon bébé me manque. » Je vois Erik grimacer et je ne peux m’empêcher de rire. Après tout c’est lui qui m’a offert ce chien ! Il ne s’attendait pas à ce qu’il aime autant mon colocataire.

Lorsque j’arrive en face de mon immeuble, je ne peux que me sentir légèrement découragée. Il faut vraiment que je me sorte Callum de la tête. Mais je ne vois pas comment je suis sensée faire, sauf évidemment en tombant amoureuse d’un type n’étant pas lui. Chose qui ne m’est pas arrivée depuis que j’ai emménagé avec lui. Et peu d’hommes trouvent grâce à mes yeux parce que même si c’est un coureur de jupons, Callum est quelqu’un d’adorable avec un cul d’enfer. Si seulement il ne passait pas ses nuits à baiser ces pétasses en rut qui osent pour certaines s’incruster le matin au petit déjeuner ! Ça c’est le truc de trop. Qu’il baise avec ok. Qu’il noue une relation autre que sexuelle avec, non. Je monte les escaliers en traînant mon sac d’un air défait, hésitant presque à me réfugier chez un voisin. Je finis pourtant par arriver. J’ouvre doucement la porte et entre sans faire (trop) de bruit. Ce que je découvre me fait presque tomber dans les pommes. Ma cuisine… ruinée… couverte de farine… une odeur de brûlé… l’apocalypse culinaire. Callum a essayé de cuisiner. Je crois que je peux m’estimer heureuse d’avoir encore un appartement, ça aurait pu exploser j’en suis persuadée. Légèrement énervée (à vrai dire j’ai envie de shooter dans les parties génitales de mon colocataire), je débarque dans le salon et ma colère redescend immédiatement d’un cran. Callum dort sur le canapé, la joue couverte de farine, Brutus blottit contre lui. Brutus qui a un peu bavé sur ton teeshirt d’ailleurs. Délicatement je caresse la tête de mon chien et le réveille, l’entraîne dans la cuisine pour remplir sa gamelle de croquettes et reviens près de mon colocataire… sur qui je renverse une casserole d’eau froide sans la moindre hésitation.

« Ma cuisine… est un champ de ruines. J’espère que tu as une excellente explication. » Callum se lève d’un bond et, alors que je suis prête à le frapper avec mon arme culinaire, Brutus glisse sa tête sous ma main, tout content. J’adore ce chien, Erik a eu une merveilleuse idée de me l’offrir (notamment avec l’espoir qu’il n’aimerait pas mon colocataire). Je baisse ma casserole sagement et lui gratte le sommet de la tête.  « Pour ma défense, j'étais en train de te préparer un gâteau au chocolat. Mais à l'évidence, c'est une catastrophe... » Je recule avec la ferme intention d’aller voir les dégâts de plus près mais Callum me retient. J’hésite franchement entre le mordre et me blottir contre lui, tant je trouve ça mignon qu’il ai essayé de me faire à manger alors qu’il déteste ça. « Je ne pensais pas m'endormir... Je vais tout nettoyer, fais-moi confiance ! » Il dépose un baiser sur ma joue et je fonds littéralement. Je suis prête à lui pardonner tout, d’ailleurs j’ai déjà pardonné l’état lamentable de ma cuisine, tant qu’il la nettoie. Mais je dois me reprendre. Il ne peut pas continuer à ramener une fille différente tous les soirs, ne serait-ce que par égard pour mon sommeil. Et mon petit coeur sensible. Je sais c’est stupide, mais je suis devenue trop possessive envers lui et je ne devrais pas. A contrecoeur je souris et dépose un baiser sur sa joue à mon tour. Je devrais mettre un peu de distance entre nous, après tout nous ne sommes que colocataires et amis. Il a le droit de s’envoyer en l’air avec une pétasse différente chaque soir, qu’il le fasse, j’irais dormir ailleurs dans ce cas ! « Je suis désolée, j’ai un peu réagi de manière disproportionnée. » Je ne sais pas si je m’excuse pour la casserole d’eau ou mon départ en vitesse de l’appartement, mais j’ai clairement exagéré. « Je suppose que la fatigue ne m’a pas aidée à penser de manière rationnelle. » Je ne suis PAS rationnelle ! Je suis frustrée, fatiguée et vexée que mon colocataire me préfère des filles sans intérêt. J’ai profité de ce weekend chez mon frère pour me reposer, écrire et peser le pour et le contre concernant la possible fin de ma colocation. Et il est hors de question que je quitte cet appartement, mon colocataire, nos disputes et nos moments de complicité. Bien qu’un peu déprimée par cette introspection, je souris et attrape mon sac pour aller le ranger dans ma chambre. « C'est rien Eden. Et puis, j'ai ma part de responsabilité aussi... »  Omg. Aurait-il compris ? J’en doute. Comme tous les hommes, Callum est aveugle et moi je ne suis pas franchement motivée pour lui expliquer que je finirais volontiers dans son lit mais sans sacrifier notre relation qui m’est si précieuse.« Viens Brutus, on va laisser Callum nettoyer et on fera l’inspection ensuite. S’il ne passe pas le test, tu pourras dormir dans son lit ! »

Callum grogne légèrement, je souris d’un air innocent, sachant bien qu’à chaque fois que Brutus vient dormir avec lui, il finit couvert de bave, preuve de l’amour de mon gros toutou. Il commence à retirer son teeshirt et je bug terriblement, perdant mon sourire et il s’arrête brusquement. « Pardon ! Oui je sais, pas de nudité dans le salon. Je vais me changer rapidement avant de crever de froid et je vais nettoyer. » Il file dans sa chambre et je soupire de soulagement. Callum a vraiment un corps parfait. Je le sais, j’ai des photos de lui nu sous la douche bien cachée dans mon ordinateur. Je suis une lamentable loque pervertie et le seul moyen que j’ai de le cacher est de m’offusquer lorsqu’il enlève son teeshirt devant moi. Parce qu’inévitablement des pensées perverses me viennent à l’esprit et que je termine frustrée et désespérément consciente de l’absurdité de ma situation. Soupirant, je porte mon sac dans ma chambre et décide de passer quelque chose de plus confortable qu’un jean et une chemise un peu trop raide. J’attrape un short en coton, l’enfile et fouille dans mes tiroirs pour trouver mon pull préféré, un truc informe qui me tombe jusqu’aux genoux. « Par contre, tu penses qu'il est possible après avoir nettoyé la cuisine, que tu fasses un gâteau... Surtout si je t'aide ?! » Je me redresse et regarde Callum d’un air défait. « Mon poussin, tu pourrais frapper avant d’entrer, histoire que je sois totalement habillée avant de tenir une conversation avec toi. » Oui parce que critiquer son colocataire parce qu’il a tendance à se trimballer presque à poil dans l’appartement passe encore, sauf quand ledit colocataire vous surprend en petit short et soutien gorge. Disons que niveau crédibilité, j’en prends un coup. Je mets la main sur mon pull et l’enfile non sans soulagement et me tourne vers le poussin d’un air méfiant. « Dans l’absolu je pourrais effectivement te faire un gâteau. Après, je me demande si tu le mérite. » Je ne peux m’empêcher de sourire. Je ne peux pas me montrer vache avec Callum, du moins pas longtemps. « Nettoie ma cuisine et tu auras ton gâteau. Même si je suis vraiment méfiante à l’idée que tu m’aide ! Enfin… au moins je serais là pour te surveiller donc pourquoi pas… » je finis par marmonner.

« Tu verras, tu auras ta cuisine aussi propre que lorsque tu es partie vendredi soir ! » Je lève les yeux au ciel. Il a intérêt à bien nettoyer. Je serais intraitable et pas question de lever le petit doigt pour l’aider ! Il a saccagé ma cuisine, il nettoie ! Forte de cette résolution, je le regarde quitter ma chambre et me décide enfin à ranger mes affaires. J’ai légèrement craqué durant ce weekend loin de l’appartement, compensant ma frustration et ma colère par une séance de shopping un peu incontrôlable. Erik a dû porter mes sacs et l’a fait sans râler pour une fois, voyant à quel point j’étais énervée. J’attache mes cheveux en un chignon approximatif, enfile mes lunettes qui selon Erik me donnent un air de bibliothécaire aigrie et commence à ranger les livres nouvellement acquis. Oui parce que davantage que des fringues, je suis une accro aux bouquins, aux bougies parfumées et au thé. Autant dire que Callum va encore m’engueuler parce que je vais allumer mes bougies dans tout l’appartement et envahir le placard avec mes boîtes de thé.  « C'est pire qu'un jour d'épinard dans la cantine d'une prison !! » Je pouffe de rire en entendant mon colocataire râler. Eh oui ! Il ne fallait pas faire brûler le chocolat ! Mais déjà il m’appelle à l’aide et vraiment, je me dis qu’il n’aurait pas survécu plus d’un weekend sans moi. « EDEN !!!! Il est où le truc argenté qui gratte... Je sais pas son nom, c'est un truc de fer ! » Je soupire pour la forme, attrape mes six boîtes de thé et vais dans la cuisine. Je range sagement mes achats dans le placard dédié au café et surtout à mon thé, puis me tourne vers un poussin ma foi un peu désespéré. « Fais tremper la casserole avec de l’eau chaude et du vinaigre blanc mon poussin. » je fais d’un ton faussement fâché. « Et tu trouveras tout le matériel nécessaire sous l’évier » j’ajoute en déposant un baiser sur sa joue. Je n’ai pas pu m’en empêcher. J’adore Callum, trop pour mon propre bien. Je ne peux pas me passer de ce crétin aveugle, ni de nos maigres contacts physiques et strictement amicaux. A ses yeux je resterais toujours Eden la bonne copine mais pas assez sexy pour lui je suppose. Tant mieux, je ne veux pas le perdre et je suis persuadée que ce genre de relation sera plus durable qu’une partie de jambes en l’air. C’est pour ça qu’Erik n’a aucun souci à se faire, jamais je ne finirais dans le lit de Callum, sauf dans mes fantasmes les plus tordus que je me hâte de coucher sur le papier (ou l’ordinateur). « Tu ne vas pas en manquer de thé là ! Alors cette fois, quelle est la saveur la plus originale ?! Mais, n'essaye pas de me la faire goûter ! »  Je souris et continue à ranger. « Un thé russe aux fruits rouges et au caramel. Et je ne te forcerais pas à goûter mon poussin, même si je te trouve plutôt frileux pour tester de nouvelles choses culinairement parlant. » Je fais chauffer de l’eau, me prépare un thé sans un regard pour mon colocataire, insensible à sa détresse ménagère et vais m’installer sur le canapé pour dévorer un bouquin, un Sherlock Holmes, après avoir allumé une bougie au parfum de cupcake.



Bien installée dans le canapé, je savoure mon thé à petites gorgées, un oeil sur mon livre, un oeil sur Callum qui découvre les bienfaits du vinaigre blanc. Je ne peux m’empêcher de sourire discrètement, appréciant le fait de ne pas lever le petit doigt alors qu’il nettoie tout. « C'est quoi cette odeur ?! » Je sursaute et fais la moue en voyant Callum éteindre ma bougie merveilleusement parfumée au cupcake à la vanille. « Tu n’aime pas ? » je demande remontant mes lunettes sur le bout de mon nez. Evidemment qu’il n’aime pas. Je ne comprends pas pourquoi, les bougies c’est joli, ça sent bon et ça peut éventuellement mettre le feu à l’appartement. Et c’est romantique. Je me gifle mentalement. Non, zéro romantisme ici, pizza et bières à la limite pour sauvegarder le fragile équilibre de notre appartement. Je soupire, pose mon livre et dirige vers la cuisine. « Un gâteau au chocolat ? » Je n’attends pas de réponse et sors les ingrédients sans plus attendre. Chocolat noir, vanille, o-eufs, farine et levure. De la crème, du beurre, du sucre et du piment. Oui du piment, pour réveiller les arômes du chocolat noir. Nul doute que Callum va croire que j’ai perdu la tête et/ou que j’essaye de le punir. « Viens m’aider poussin, sors moi un saladier, deux bols et un fouet » j’ajoute avec un sourire sournois. « Je vais te donner un cours de cuisine et tu as intérêt à être attentif. » « Chef, oui Chef ! Mes oreilles sont grandes ouvertes, et mon esprit est clair pour assimiler tout ce que tu m'apprends !  » Je hausse un sourcil amusé. Je crois que je vais y prendre goût moi, à ce qu’il m’obéisse comme ça au doigt et à l’oeil ! Callum, viens donc me masser les épaules et plus si affinités. Ça sonne plutôt bien non ? Je donne à mon tour un petit coup de hanche à mon poussin et mesure la farine, le sucre, que je verse sans plus attendre dans le saladier. « Apprends jeune padawan, que mettre de la farine partout est peu recommandé. Sauf si tu veux te faire engueuler par ta colocataire.  » je fais non sans un sourire ironique. « Et que pour faire fondre du chocolat il vaut mieux mettre un peu de beurre et d’eau dans une casserole plutôt que juste du chocolat. Au boulot poussin ! Tu vas me mélanger la farine, le sucre et les o-eufs, et doucement hein !  » Je m’occupe pour ma part du chocolat et beurre, ajoutant une pincée de piment lorsque tout est fondu. Je me tourne vers Callum, souriant d’un air satisfait. « Et le piment relèvera le goût du chocolat. Tiens goûte !  » D’autorité je lui présente une petite cuillère après l’avoir plongée dans la casserole. Je souffle gentiment dessus pour refroidir le mélange et l’enfourne sans ménagement dans la bouche de Callum. Eh, il ne faut pas s’attendre à ce que je fasse preuve de douceur tout le temps ! Même si j'avoue que je recouvrirais volontiers de chocolat le torse de mon colocataire et... FOCUS EDEN, FOCUS ! NE TE LAISSE PAS DISTRAIRE !

«  Chef, la cuisine c'est amusant ! C'est d'autant plus drôle lorsque vous avez une moustache de chocolat ! » Je sors brusquement de mes pensées et fixe Callum d’un air possiblement stupide et ne réagit même pas.  «  Pour ma défense, je te trouve adorable comme cela ! » Forcément il m’a interrompue lors d’une introspection particulièrement intéressante où je m’ordonnais de ne surtout pas avoir de pensées déviantes à son égard. Le petit con, il ne se rend pas compte que je pourrais lui sauter dessus dans la seconde ? J’essuie soigneusement ma moustache de chocolat, vérifie dans le reflet que me renvoie une casserole qu’il ne m’en reste pas un peu et suçote mon doigt pensivement. Il a dit qu’il me trouvait adorable. Dois-je l’interpréter comme un signe en ma faveur ou bien mon esprit malade et tourmenté sombre dans la folie ? Je penche pour la folie, après tout c’est de famille, nous ne sommes pas bien sains d’esprit. Je finis par inspirer profondément et reprends le cours de ma recette comme si de rien n’était, ajoutant le chocolat aux autres ingrédients. Je verse le tout dans un moule après l’avoir beurré et le mets au four avant de me tourner vers Callum d’un air nonchalant. « Tu fais la vaisselle, les hommes qui s’occupent des tâches ménagères, je trouve ça adorable !  » A vrai dire quand Callum fait la vaisselle, je n’ai qu’une envie, me glisser derrière lui et pincer son magnifique postérieur et… FOCUS EDEN, FOCUS ! J’attrape le plat encore recouvert de pâte crue et le serre contre moi en plissant les yeux. Pas question de le laisser lécher le plat ! 1) J’aime la pâte crue au chocolat 2) voir Callum lécher quoi que ce soit me vaudra un aller simple pour l’asile. Je m’attaque donc au plat et entreprend de le nettoyer soigneusement ainsi que la spatule. Non je ne partagerais pas !

« C'est au commis de nettoyer...  » Je ne peux qu’approuver, en plus je déteste les tâches ménagères. Donc si Callum s’en charge, cela me convient parfaitem… Je bug totalement lorsqu’il attrape ma main et lèche la spatule que je tiens d’une main peu assurée. Non je dois faire abstraction de cette scène, ne pas imaginer m’enduire la poitrine de chocolat ou bien ce que cette langue est capable de faire et… Il lâche ma main et la spatule tombe par terre. « Je.. Hum, c'est bientôt prêt ? On commande du chinois avant ?  » Je recule et détourne les yeux. « Oui, vas-y. Je… douche.  » je bafouille avant de presque courir m’enfermer dans la salle de bain. Le coeur battant je m’appuie contre la porte et vérifie une bonne dizaine de fois que je l’ai verrouillée. Une minute plus tard je prends une douche écossaise, glacée pour me calmer. Je claque des dents, je suis persuadée d’avoir pris une teinte bleutée cadavérique mais je ne sors pas pour autant. Non, je préfère me transformer en véritable bloc de glace plutôt que d’imaginer Callum poser ses lèvres sur moi et lécher chaque parcelle de ma peau et… Je me pince violemment. Ça suffit ! Si je n’avais pas les mains engourdies, je me giflerais volontiers ! Je finis par sortir de la douche et m’enveloppe dans mon peignoir en claquant des dents. Je finis par m’habiller et sors de la salle de bain pour me diriger d’un pas saccadé vers la cuisine avec la ferme intention de boire au moins trois litres de thé pour me réchauffer... et éventuellement sortir le gâteau du four. « Tout va bien Eden ? Tu sembles frigorifié ? Je te promets, je n'ai pas pris toute l'eau chaude, ce n'est pas de ma faute !  » Je hoche la tête en claquant des dents et songe sérieusement à me blottir contre lui pour me réchauffer. Cette douche froide a au moins eu le mérite de refroidir légèrement mes ardeurs, encore que j’ai toujours envie de lui arracher son teeshirt pour me coller à lui et… Je me gifle mentalement et me fais bouillir de l’eau en tremblant. « Je, J'ai commandé le chinois, il va arriver dans une dizaine de minutes.  » Je souris et me tourne vers Callum avec un air un peu gêné, frottant mes bras dans l’espoir de me réchauffer. « M… merci poussin, c’est g… gentil . » N’y tenant plus je file me blottir contre lui, n’arrivant pas à retenir mes frissons, que je mets totalement sur le compte de ma douche froide, avec toute la mauvaise foi du monde. « F… froid.  » je parviens à articuler en me maudissant de ne pas avoir séché mes cheveux. J’enfouis mon visage dans le creux du cou de mon colocataire, jugulant mon envie de lui ôter tous ses vêtements pour sauvegarder le fragile équilibre de notre appartement. Mais pour une fois je me dis que peut être, cela vaudrait le coup de revoir notre relation sous un autre angle. « J'espère que ça va mieux... mais je vais te chercher un pull pendant que tu vas te sécher les cheveux ! » Je lui jette un regard dubitatif. Si ça va mieux ? Non, désolée, mais j’ai toujours envie de te sauter dessus et de t’attacher à mon lit. Cela dit à part ça tout baigne. Il me frotte le dos et je laisse échapper un petit soupir de satisfaction. Même si nos contacts physiques se résument le plus souvent à ça, je suis toujours étonnée de constater que je me sens si bien dans ses bras. Comme si c’était ma place. C’est également pour ça que j’ai des scrupules à remettre notre relation en question. Si je couche avec lui, est ce que la tendresse qui règne entre nous ne va pas disparaître ? Est ce que je pourrais toujours rire avec lui, regarder du catch à la télé et me battre contre lui pour avoir la dernière bière ? « Aller va te sécher les cheveux, et oui, c'est un ordre ! » Je grogne un peu. Je déteste me sécher les cheveux mais j’obéis pourtant sans discuter, subissant le calvaire du sèche-cheveux en fronçant les sourcils pendant de longues minutes. Et je me dépêche de rejoindre le salon. Buvant mon thé à petites gorgées, je fixe Callum avec circonspection. Il faut qu’on parle, vraiment. Cette situation n’est plus tenable, j’en tiens pour preuve mon départ de l’appartement ce weekend. Il faut que l’on clarifie les choses, qu’il me dise sans détour que je ne l’attire pas pour que je me fasse une raison. «  Callum ? » Ma voix est incertaine et j’ai vraiment envie de me défiler.

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Dernière édition par F. Eden Emerson le Sam 1 Mar - 23:40, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Trouble [FEE&CUL]   Trouble [FEE&CUL] Icon_minitimeVen 8 Nov - 0:20


✖ F. Eden Emerson & Callum U. Lindley ✖
« Londres Soho # Appartement de Callum & Eden »
« Tu peux m'expliquer ce que j'ai fais pour que tu décides de partir sur un coup de tête ? » Je regarde Eden d'un air désappointé alors qu'elle pointe du doigt la jeune femme en petite tenue assise à table en train de boire son café. Pourquoi s'énerve-t-elle contre... je grimace légèrement, c'est quoi son prénom déjà à celle-ci ? Eden ne prend pas la peine de me dire au revoir et file rapidement en claquant la porte derrière elle. Même si j'ai toujours vécu avec des femmes, il y a des moments où je ne parviens pas à les comprendre. C'était quoi cette réaction exagérée de la part d'Eden ?! Je file à la salle de bain pour prendre une douche des plus revigorantes. À mon retour, ma partenaire de nuit a pris la poudre d'escampette à son tour. J'essaye de joindre Eden sur son portable, mais sans réponse. Je pense que je vais devoir passer le week-end seul... ou pas, puisque Brutus me saute dessus en me léchant le visage. « Je sais, ta maman me manque déjà aussi ! Viens, je vais te nourrir, la bête ! ». J'en veux à Eden d'être parti ainsi, sans aucune explication à mon égard. Que s'est-il passé dans sa tête pour fuir ainsi ? Ce n'est quand même pas la présence de Miss jenemesouviensplusdesonprénom !
Eden n'est pas rentré du week-end et ne m'a pas contacté une seule fois. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé de la joindre de nombreuses fois, que ce soit par message texte ou par appel. Son départ me montre que je suis dépendant d'elle, je n'aime pas ça. Je ne veux plus être dépendant d'une personne ou d'une chose, trop de souvenir néfaste de mon addiction. Je dois faire les choses bien pour Eden lorsqu'elle va rentrer à l'appartement. Je me mets face à la cuisine et je grimace. « Comme en cours, il n'y a rien de bien compliqué de faire un gâteau au chocolat ! » Je fais une rapide recherche internet pour trouver la recette parfaite et simple. Farine, substances jaunes dégoulinantes sur les cheveux de Caro... rien de bien compliquer en apparence ! Seulement, mes mains peu habiles pour la cuisine lâche la farine sur le plan de travail et se retrouve éparpillé autour de ma préparation. Je m'occuperai plus tard du nettoyage, il ne faudrait pas que je ruine la cuisine d'Eden avant qu'elle ne rentre. Je commence à faire cuire le chocolat à la casserole pour le faire fondre et je retourne à la pâte à gâteau en laissant la casserole sur le feu. Les mots culinaires s'embrouillent dans ma tête ... « Ils ne peuvent pas écrire des recettes pour les ignares comme moi ? » Une odeur peu agréable chatouille mes narines ; je me retourne et le chocolat brûle dans la casserole. Je jette l'éponge, je suis comme un éléphant dans un magasin de porcelaine ; il est très clair que la cuisine et moi ne sommes pas fait pour nous entendre. J'attrape une bière dans le frigo après avoir mis la casserole dans l'évier et je file dans le salon. Trop de cuisine pour moi, je m'occuperai du nettoyage un peu plus tard.
Un torrent d'eau m'extirpe de mon sommeil réparateur. « Ma cuisine… est un champ de ruines. J’espère que tu as une excellente explication. » Je sursaute en entendant la voix d'Eden. Merde Merde Merde... la cuisine ! Je plisse les yeux, essayant de me réveiller pour assimiler ce qu'il vient de se passer. Je suis trempé ! Il est clair qu'elle vient de me balancer une casserole d'eau à la figure. Brutus me regarde avec cet œil espiègle et tout content de retrouver sa maîtresse. Je me lève d'un bond et je regarde la cuisine qui est dans un piteux état. Dans mon souvenir, cela ne ressemblait pas à ce champ de bataille. « Pour ma défense, j'étais en train de te préparer un gâteau au chocolat. Mais à l'évidence, c'est une catastrophe... » Je retiens Eden pour qu'elle n'aille pas dans sa cuisine. « Je ne pensais pas m'endormir... Je vais tout nettoyer, fais-moi confiance ! » Je dépose un baiser sur sa joue, content de la retrouver. Il faut que je remonte mes manches pour m'occuper de sa cuisine ; rien que l'idée de devoir nettoyer me donne la migraine.
Une chose est sûre, mon baiser a fait son effet puisque je vois son regard s'adoucir. Il est certain que ce n'était pas la réaction escomptée lorsque je me suis décidé hier soir à lui préparer un gâteau pour m'excuser... même si je suis toujours dans le flou à propos de sa fuite si brusque. J'hésite vraiment à lui poser la question afin d'éviter une ultime engueulade basé sur des quiproquos. À son tour, elle dépose un baiser sur ma joue. Là, je retrouve la douce Eden qui a le don de me faire tourner en bourrique en un claquement de doigt. « Je suis désolée, j’ai un peu réagi de manière disproportionnée. » J'esquisse un léger sourire, je ne vais pas crier victoire trop tôt... Après tout, elle pourrait interpréter mon sourire différemment ! Je suis ravi qu'elle ait admis avoir exagéré sur sa fuite tout comme ce jet de casserole. D'ailleurs, quand j'y pense, je commence à grelotter. « Je suppose que la fatigue ne m’a pas aidée à penser de manière rationnelle. » Je croise les bras afin d'essayer de me réchauffer, mais je dois retirer ses vêtements mouillés et en enfiler des nouveaux pour ne pas tomber malade dans les jours à venir. « C'est rien Eden. Et puis, j'ai ma part de responsabilité aussi... » Hum... Je dis cela, mais je ne connais même pas les raisons de son départ brusque; seulement je préfère assumer et m'excuser afin d'oublier ce week-end merdique sans ma colocataire. « Viens Brutus, on va laisser Callum nettoyer et on fera l’inspection ensuite. S’il ne passe pas le test, tu pourras dormir dans son lit ! » Je grogne légèrement en imaginant Brutus sur mon lit... Deux bêtes dans le même lit, c'est un mauvais combo ! Je commence à retirer mon t-shirt trempé et je m'arrête avant. « Pardon ! Oui je sais, pas de nudité dans le salon. Je vais me changer rapidement avant de crever de froid et je vais nettoyer. » À vrai dire, je suis certain qu'il vaut mieux que je nettoie la cuisine sans vêtement afin d'éviter de les ruiner ! Je file rapidement dans ma chambre pour me débarrasser de ses fringues mouillés et j'attrape des vêtements secs que je fais réchauffer un peu sur le radiateur. Je reviens dans le salon en enfilant le t-shirt chaud et je passe la tête par la porte de chambre d'Eden. « Par contre, tu penses qu'il est possible après avoir nettoyé la cuisine, que tu fasses un gâteau... Surtout si je t'aide ?! » Je lui balance mon plus beau sourire afin d'avoir un "pour" dans sa balance mentale.
Je cligne des yeux durant quelques secondes lorsque je vois Eden dans un de ses mini-shorts réellement très court... mais surtout en soutien-gorge. « Mon poussin, tu pourrais frapper avant d’entrer, histoire que je sois totalement habillée avant de tenir une conversation avec toi. » Je ne suis pas certain d'avoir assimilé le moindre mot qu'elle vient de me dire. Pourquoi cache-t-elle ce sublime corps sous des pulls informes quand elle est à l'appartement ?! Note mentale : il vaut mieux qu'elle porte des pulls et t-shirts bien couvrants pour éviter d'avoir des envies de lui sauter dessus ! Quand je la vois dans cette situation, je peux comprendre qu'elle me réprimande souvent sur le fait que je ne porte qu'un short lorsque je fais mon sport. D'ailleurs, mes sœurs me demandent toujours pourquoi il ne s'est jamais rien passé entre elle et moi... Eden est l'une des personnes qui compte pour moi, et je ne veux pas mettre fin à notre amitié pour une histoire de fesses. Oh bien sûre Jasmine & Avalon n'hésitent pas à me rabâcher que notre amitié pourrait se transformer en une relation de couple, mais je ne veux pas prendre ce risque. Après tout, je suis une bombe à retardement, avec un passé houleux qu'Eden ne connaît pas. Je ne veux pas qu'elle apprenne mes heures sombres de cette autre vie, je m'y refuse de le lui dire ! Elle se décide enfin à enfiler un pull, parfait pour couvrir toute cette zone de son corps qui m'hypnotise. « Dans l’absolu je pourrais effectivement te faire un gâteau. Après, je me demande si tu le mérite. » J'ai ce regard comme si j'étais offusqué... mais elle sait qu'il m'en faut un peu plus ! Sauf si on me parle négativement de mon corps. « Nettoie ma cuisine et tu auras ton gâteau. Même si je suis vraiment méfiante à l’idée que tu m’aide ! Enfin… au moins je serais là pour te surveiller donc pourquoi pas… » Je lui lance un clin d'oeil, « Tu verras, tu auras ta cuisine aussi propre que lorsque tu es partie vendredi soir ! » Je l'espère du moins, sinon je ne vais pas manger ce soir ! Je ferme la porte de sa chambre et je me rends sur le champ de bataille. « C'est pire qu'un jour d'épinard dans la cantine d'une prison !! » J'attrape l'éponge et le liquide vaisselle afin de m'occuper de cette casserole de chocolat brûlée. C'est dans ce genre de situation où tu n'as pas l'impression que ta mission va se finir... interminable ! Mais je dois réparer mes erreurs, comme je le fais toujours. « EDEN !!!! Il est où le truc argenté qui gratte... Je sais pas son nom, c'est un truc de fer ! » Pourquoi toujours des mots compliqués en cuisine ?!
Eden débarque dans la cuisine les bras charger de boîtes de thé. Je lève les yeux au ciel; encore des achats compulsifs de sa part. Je n'ose pas imaginer les nombreuses bougies qui vont orner dans notre salon dans l'heure qui suit. Néanmoins, je n'ai pas eu à faire les boutiques avec elle, à porter tous les sacs, et ne pas avoir mon mot à dire. Je rigole en pensant à Erik portant les achats d'Eden tout en fermant sa gueule. « Fais tremper la casserole avec de l’eau chaude et du vinaigre blanc mon poussin. » Du vinaigre ?! Je fronce les sourcils en me demandant si cela va vraiment marcher pour faire partir tout ce chocolat brûlé ! « Et tu trouveras tout le matériel nécessaire sous l’évier. » Je m'abaisse et ouvre le placard sous l'évier en trouvant les produits de lavage. Je la regarde ranger toutes ses boîtes de thé dans son placard... Un placard dédié au thé ! Même moi je n'ai pas de frigo dédié à mes bières ! Je me relève en posant le vinaigre blanc sur le poste de travail après en avoir mis dans l'évier avec l'eau chaude. Eden dépose un baiser sur ma joue et j'esquisse un léger sourire. Je la regarde alors qu'elle continue de ranger ses boîtes de thé. « Tu ne vas pas en manquer de thé là ! Alors cette fois, quelle est la saveur la plus originale ?! Mais, n'essaye pas de me la faire goûter ! » Elle me regarde en souriant et continue de ranger ses nouvelles saveurs de thé. « Un thé russe aux fruits rouges et au caramel. Et je ne te forcerais pas à goûter mon poussin, même si je te trouve plutôt frileux pour tester de nouvelles choses culinairement parlant. » Nous avons une relation de couple, on ne peut pas le nier. Nous avons cette complicité qui nous lie l'un et l'autre, mais elle reste amicale. Je commence à frotter la casserole où le chocolat part en un clin d'oeil, à mon grand étonnement. Je sens le regard d'Eden épier le moindre de mes mouvements, je sais qu'elle me surveille et fait attention à ce que je prenne soin de sa cuisine. Je ne lui en veux pas !  Cependant, elle se prépare une tasse de thé et file s'assoir sur le canapé du salon avec un livre.
Mes narines commencent à me gratter avec une odeur étrange. Je regarde ma casserole presque propre, mais cela ne vient pas d'elle... Le four ? Je l'ouvre mais rien. Je me retourne et je vois une nouvelle bougie allumée à côté d'Eden. Je grimace légèrement et je m'approche d'elle « C'est quoi cette odeur ?! » Ni une ni deux, je n'attends pas sa réponse et je souffle sur la bougie pour l'éteindre, puis je retourne vers l'évier. « Tu n’aime pas ? » Je secoue négativement de la tête tout en la regardant. Nooon, pas le pouvoir des lunettes d'Eden ! Quand elle fait cela, même inconsciemment, j'ai une envie d'arracher ma chemise et de lui sauter dessus. Je me frappe mentalement, même si j'aurais envie de le faire réellement, mais elle pourrait se poser la question. Je secoue la tête et je retourne à mon nettoyage. J'essuie la casserole propre, et je m'attaque à la table toujours inondée de farine. Un coup d'éponge et elle retrouve sa propreté d'antan. Je m'accorde quelques minutes de pause et attrape une bière dans le réfrigérateur. « Un gâteau au chocolat ? » Qu'attend-t-elle ? Bien sûr que je veux un gâteau ! Je finis d'essuyer la vaisselle alors qu'elle sort les ingrédients pour la recette. Je fronce les yeux, il y a des produits auxquels je n'avais pas pensé, et je doute même qu'ils se trouvent dans un gâteau au chocolat. Piment ? Je ne cherche pas à comprendre, personnellement, je n'avais pris que du chocolat, de l'oeu-f et de la farine... à croire que j'étais mal barré avec ces aliments ! « Viens m’aider poussin, sors moi un saladier, deux bols et un fouet. Je vais te donner un cours de cuisine et tu as intérêt à être attentif. » Oh je sens qu'elle se donne un malin plaisir à me donner des ordres mais je ne lui en veux pas, elle en profite ! Je sors les ustensiles comme Chef Eden me demande, sans sourciller et sans prononcer le moindre mot. Je serai le parfait commis... sauf si je touche la farine ! « Chef, oui Chef ! Mes oreilles sont grandes ouvertes, et mon esprit est clair pour assimiler tout ce que tu m'apprends ! » Je pose les ustensiles sur le plan de travail, tout en donnant un petit coup de fesse à Eden. Quoi ? J'ai bien le droit de jouer avec mon chef cuistot et de la taquiner à mon tour.
Je regarde Eden et je suis convaincue qu'elle prend plaisir à ce que je suis ses ordres à la lettre sans grogner ou la contredire. Mais, elle doit faire attention, je ne compte pas jouer ce rôle bien longtemps. Nous sommes dans sa cuisine et c'est seulement ici que je me permets de lui obéir. « Apprends jeune padawan, que mettre de la farine partout est peu recommandé. Sauf si tu veux te faire engueuler par ta colocataire. » me dit-elle après m'avoir donné un petit coup de hanche. J'ai bien envie de lui dire que j'aime la mettre en colère ; elle a cet éclat dans les yeux lorsqu'elle hausse la voix qui me donne envie de bondir sur elle, chose que je dois refréner à chaque fois lorsque je la mets en colère. « ... chocolat il vaut mieux mettre un peu de beurre et d’eau dans une casserole plutôt que juste du chocolat. Au boulot poussin ! Tu vas me mélanger la farine, le sucre et les o-eufs, et doucement hein ! » J'ai loupé une partie ! Je dois me concentrer sur ce qu'Eden me dit, sinon elle va encore me dire que je ne l'écoute pas ! Ce n'est pas faux, mais elle n'imagine pas à quel point elle a le don de hanter mes pensées... des pensées que je ne dois pas avoir à son égard ! Je secoue la tête pour lui faire comprendre que j'ai assimilé ce qu'elle vient de me dire ; ok, je l'avoue pas entièrement, mais l'essentiel ! « Et le piment relèvera le goût du chocolat. Tiens goûte ! » Je la regarde souffler sur la cuillère de chocolat tout en étant le plus concentré possible pour que mon esprit ne s'égard pas une nouvelle fois. Je n'ai même pas le temps de souffler sur la cuillère à mon tour que celle-ci est dans ma bouche brusquement. Je fronce les sourcils me rendant compte que ce chocolat fondu a un bien meilleur goût que le mien et elle marque un nouveau point : le piment est une idée géniale ! Elle semble être à son tour dans ses pensées, comme souvent. Sûrement son âme d'auteure qui prend le dessus pour pondre des histoires dans sa tête. Alors qu'elle est bien trop prise dans son esprit, je trempe mon doigt dans le chocolat puis je le dépose délicatement au-dessus de sa bouche avec mon plus grand sourire. « Chef, la cuisine c'est amusant ! C'est d'autant plus drôle lorsque vous avez une moustache de chocolat ! » Je m'éloigne très rapidement pour éviter toutes représailles de sa part... elle serait capable de me jeter la casserole de chocolat à la figure ! « Pour ma défense, je te trouve adorable comme cela ! »
Eden n'a rien suivi de ce qu'il vient de se passer et c'est d'autant plus risible. J'ai dû la sortir de ses pensées les plus obscures et je sens mal les représailles. J'aime la taquiner et de jouer avec elle, je pense que cela fait partie de mes plus beaux souvenirs à ses côtés comme lorsque l'on passe nos soirées films dans les bras l'un de l'autre, dans la plus grande chasteté ! J'ai une confiance presque aveugle en elle et je sais que je peux compter sur elle quoi qu'il advienne. Mais il y a encore des parts de mon passé dont elle n'est pas au courant... pour la simple raison que je n'arrive toujours pas à en parler, même après dix ans ! Elle s'essuie délicatement sa moustache de chocolat avant de sucer son doigt. Ma mâchoire se contracte, je ne peux pas me permettre d'avoir des pensées charnelles en la regardant ! Je me l'interdis formellement... même si parfois je n'y parviens pas ! Seulement, là, je m'attendais à une revanche de sa part, mais non, elle reprend le cours de sa recette sans un mot et sans un regard pour moi ! Je fronce les sourcils en essayant de comprendre où elle veut en venir, peut-être que sa vengeance sera pour plus tard... Je dois faire attention ! « Tu fais la vaisselle, les hommes qui s’occupent des tâches ménagères, je trouve ça adorable ! » Je secoue positivement la tête et m'avance vers l'évier afin de faire la vaisselle. Ce n'est pas la tâche ménagère que je préfère, mais Chef Emerson me le demande alors je m'exécute ! Mon regard se détourne de ma tâche pour se poser sur Eden qui lèche la spatule de chocolat. Il fait chaud ici, non ? Oui, cela doit être le four ! « C'est au commis de nettoyer... » J'attrape sa main et j'apporte la spatule à ma bouche pour lécher le chocolat restant. Elle ne comptait pas partager alors je prends les devants. Je la fixe tout en retirant le plus de chocolat possible. Je retire ma main de la sienne. Calme toi, tu ne dois pas penser à elle, couverte de chocolat alors que tu tentes de le retirer avec ta langue. Je secoue énergiquement la tête pour retirer toute image de mon esprit. « Je.. Hum, c'est bientôt prêt ? On commande du chinois avant ? » J'essaye de changer la conversation, de penser à autre chose et d'essayer de me mettre dans une position que je ne veux pas avoir avec elle... même si j'aimerais bien, mais cela ne tiens pas qu'à moi !
« Oui, vas-y. Je… douche. » Je fronce les sourcils, à mon avis je n'aurais pas dû lui lécher sa spatule... Elle semble être déconcertée par mon geste, du coup, je me sen gêné d'avoir fais cette approche. Parfois, je sais que je ne dois pas agir comme avec les filles que je cherche à séduire lorsque je suis avec Eden ; je n'ai pas le droit de faire cela ! Je n'ai même pas le temps de lui répondre qu'elle est partie se réfugier dans sa salle de bain pour prendre une douche. Je pose les mains sur l'évier et je baisse la tête pour souffler un coup. Bordel Callum, c'est ta putain de colocataire, ta meilleure amie depuis cinq ans et tu essayes de la séduire à coup de "léchouille" de spatule !? PATHÉTIQUE !!!! Je secoue la tête vigoureusement afin de calmer mes ardeurs, mes pensées et mes envies. Je termine de faire la vaisselle et de ranger les ustensiles, puis j’appelle notre traiteur chinois afin de commander notre dîner alors que le dessert est en train de cuire. Je tourne légèrement en rond dans mon salon après l'appel en attendant qu'Eden sort de sa tanière. Brutus ronfle sur sa paillasse et il ne semble pas avoir été contrarié dans son sommeil. Soirée film autour du chinois, cela va aider à faire retomber la tension entre nous. J'allume notre téléviseur alors qu'Eden sort de sa chambre. « Tout va bien Eden ? Tu sembles frigorifié ? Je te promets, je n'ai pas pris toute l'eau chaude, ce n'est pas de ma faute ! » Je m'approche d'elle avec l'envie de la prendre contre moi pour la réchauffer, mais je m'arrête brusquement. Si elle est partie aussi rapidement dans sa chambre pour prendre une douche, c'était de ma faute. Je l'ai rendue mal à l'aise et cela ne doit pas se reproduire. « Je, J'ai commandé le chinois, il va arriver dans une dizaine de minutes. »
Je peux voir Eden claquer des dents et c'est très déstabilisant pour moi. Je n'aime pas la voir dans une position de vulnérabilité même si ce n'est que parce qu'elle a froid. J'ai ce besoin de la protéger et de prendre soin d'elle. Seulement, je ne veux pas la prendre dans les bras pour la gêner à nouveau. J'ai appris ma leçon ! « M… merci poussin, c’est g… gentil. » me dit-elle en se frottant les bras pour se réchauffer. C'est trop, je ne peux pas la laisser comme ça. Je m'approche d'elle mais elle fait le premier pas en se blottissant contre moi. J'esquisse un léger sourire de satisfaction. J'entoure son corps de mes bras afin de mieux la réchauffer. « F… froid. » Je secoue la tête lorsque je touche ses cheveux mouillés et froids. Idiote, tu aurais dû les sécher ! « J'espère que ça va mieux... mais je vais te chercher un pull pendant que tu vas te sécher les cheveux ! » Néanmoins, je la garde contre moi, n'ayant aucune envie de la lâcher ! Je frotte son dos avec mes mains pour la faire remonter en température puisque je peux sentir la fraîcheur de son corps contre le mien. Je dépose un baiser sur son front, « Aller va te sécher les cheveux, et oui, c'est un ordre ! »


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