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 anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on

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MessageSujet: anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on   anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on Icon_minitimeVen 7 Fév - 19:52

Tout avait fini par rentrer dans l’ordre. J’avais retrouvé mes fonctions de lieutenant et abandonné la paperasse de bureau au profit des enquêtes sur le terrain. Ce changement de position ne m’avait pas dispensé des séances de thérapie de groupes (que je suis suivais toujours, principalement pour rassurer Aliyah), mais je ne m’en plaignais pas –car j’avais fini par y prendre goût. Ecouter ces étrangers raconter leurs problèmes m’avait fait réaliser que je n’avais pas à avoir honte et surtout qu’on était plusieurs dans le même bateau. Mon état de santé ? Il s’était nettement amélioré ! La balle n’avait laissé qu’une petite cicatrice sur mon flanc droit et même si je garderai à jamais des séquelles psychologies de cette « expérience », j’avais fini par remonter la pente. A ce jour ? Tout allait pour le mieux dans ma vie. Aliyah et moi parlions d’emménager ensemble et de fonder une famille. Nos emplois du temps respectifs ne nous permettaient pas de nous voir aussi souvent que nous l’aurions souhaité, mais nous nous arrangerions toujours pour passer un maximum de temps ensemble. Ma mémoire fonctionnait parfaitement bien désormais et si quelques détails étaient encore flous dans mon esprit, c’est qu’ils ne relevaient pas d’une grande importance.

Je ne travaillais pas ce jour-là et comme tous les mardis Aliyah donnait des cours à l’université d’Oxford. Libéré de tout engagement, j’avais décidé d’aller rendre visite à mon bon ami Leo. Nous nous connaissions depuis pas mal d’années, car il avait lui aussi passé son enfance à San-Francisco. A dire vrai, nous avions fréquenté le même collège. La dernière fois que nous nous étions vus remontait à avant qu’on ne me tirât dessus. En d’autres termes, ça commençait à dater, mais j’avais été pas mal occupé et lui-même avait dû quitter le continent pour aller régler quel qu’autre affaire de succession à San-Francisco. Leo s’était absenté deux mois environ et avait accepté de m’accueillir le temps d’un après-midi. Au programme ? Réparer une vieille bécane qu’il avait récupérée on ne sait où… Tout en réparant la dite moto, nous avions évoqué pas mal de sujets, à commencer par Anna, une jeune femme qu’il m’avait présenté. Notre première rencontre s’était plutôt bien passée jusqu’à ce qu’elle ne finisse par disparaître sans crier gare. Intrigué par son comportement, je ne pus m’empêcher de questionner Leo à son sujet. Il m’expliqua alors ce qui lui était arrivé et ces révélations me mirent extrêmement mal à l’aise. Je comprenais mieux, désormais, pourquoi elle avait réagi aussi bizarrement lorsque j’avais commencé à lui parler des Etats-Unis. Confus, je décidai d’aller lui rendre visite –ne serait-ce que pour excuser ma maladresse. Elle allait sans doute trouver ça bizarre de me voir débarquer, mais je ne voulais pas qu’elle se méprenne à mon sujet et puis, son histoire m’avait touché.

Je pris mon courage à deux mains et frappai à la porte. « Salut… » bafouillai-je en me grattant la tête, mal à l’aise.
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MessageSujet: Re: anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on   anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on Icon_minitimeMar 25 Fév - 0:12

En arrivant à Londres, je pensais prendre un nouveau départ et pouvoir oublier ce qu’il s’était passé à San Francisco. C’est vrai qu’au début j’étais un peu triste de me séparer de mes amis qui comptent beaucoup pour moi. Mais finalement, j’ai réussit et j’en suis fière. Je commence une nouvelle vie, je suis heureuse avec mes nouveaux voisins. J’ai pas mal voyagé aussi. J’aime beaucoup découvrir de nouvelles choses, voir des paysages merveilleux, mais il y avait bien un endroit que j’aimais plus que tout au monde, c’était San Francisco aux États-Unis. J’y passais beaucoup de temps depuis mon enfance, mais c’est très dur d’en parler aujourd’hui. Ça doit bien faire deux bonnes années que je n’y suis pas retournée. Disons que j’ai vécu un moment très difficile, à la mort de mon cousin, je me suis effondrée. Cependant, ayant commencé une nouvelle vie en quelque sorte, je ne voulais plus y penser ni en parler. J’ai mis du temps à faire mon deuil, mais avec l’arrivée de William, j’ai rapidement oublié et est passée à autre chose. William étudie, tout comme moi, à l’académie royale d’arts dramatiques. Je me sens bien, et c’est comme si plus rien ne compte quand je suis avec lui. Je repense à toutes ces heures qu’on passait à jouer les scènes des pièces de Shakespeare. Enfin, maintenant je me sens mieux, c’est vrai. Ces derniers temps je me sentais vraiment bien. En plus, j’ai pu avoir une belle et grande opportunité il n’y a pas longtemps puisque j’ai la chance de faire partie du casting des Maraudeurs. Je ne peux être plus heureuse que je le suis en ce moment. Seulement, parfois il m’arrivait de repenser à mon cousin, je ne le cache pas que ça fait mal. Cependant j’arrive à aller de l’avant, c’est juste que j’ai toujours été sous le choc et ce traumatisme n’arrivait pas à partir. D’ailleurs, récemment j’avais rencontré Enzo, grâce à un ami de San Francisco. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vu. Je n’avais donné de nouvelles à personne depuis l’accident aussi, et en même temps j’étais assez occupée avec les déplacement entre Londres et Cambridge, et les répétitions d’une pièce qu’on prépare à l’académie. En plus, la pièce est une tragédie et pour faire appel à nos émotions pour bien entrer dans le personnage, il faut penser à un évènement qui nous a personnellement marqué. Bien évidemment, j’ai pensé à mon cousin donc sur scène, ça part tout seul.

   Je n’ai pas eu de nouvelles d’Enzo pendant un moment, et d’un coup, il y avait une inquiétude qui est montée en moi. Tout s’enchaînait parce que juste avant je pensais à mon cousin et comme nous avions en commun la ville de San Francisco, je ne sais pas pourquoi mais j’étais prise d’angoisse. J’étais en train de travailler chez moi, en essayant d’apprendre par coeur quelques répliques et de faire quelques exercices quand par surprise, j’entendis quelqu’un frapper à ma porte. Je ne m’y attendais pas, surtout que j’étais à fond dans ce que je faisais alors j’ai un peu sursauté. J’allais donc voir qui peut bien me rendre visite, et en ouvrant la porte, je fus un peu dubitative en fait et très surprise. « Salut… » Je souriais tant bien que mal et saluait Enzo. "Entres, je t’en pris." Je le laissais entrer. "Comment vas-tu ? Je t’offres quelque chose à boire ?". Je suis toujours de nature accueillante, et j’essaie de ne pas montrer que je suis triste. C’est vrai que sa venue me rappelle tant de chose que j’ai vécu à San Francisco. "Alors qu’est-ce qui t’amènes ?". J’étais assez curieuse de savoir ce qu’il voulait après tout ce temps.
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MessageSujet: Re: anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on   anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on Icon_minitimeVen 7 Mar - 14:57


Le visage d’Anna se figea lorsqu’elle croisa mon regard. L’espace de quelques secondes, elle donna même l’impression d’avoir vu un fantôme. Mais comment l’en blâmer ? Après tout, nous ne nous connaissions pas très bien et cela faisait un certain temps que nous n’avions pas pris de nouvelles l’un de l’autre. A ma charge, il y avait cette histoire d’accident et cette amnésie partielle dont elle ignorait tout. Quant à elle, j’osai imaginer qu’elle avait eu d’autres chats à fouetter. Pourquoi diable se serait-elle arrêtée sur le cas d’un flic un peu bizarre, qui en plus de la mettre mal à l’aise, donnait aussi l’impression d’être un vieil ours qui détestait qu’on lui pose des questions ? Je souris à cette pensée. Il m’arrivait parfois de me montrer si distant que ça pouvait effrayer les gens.

La jeune femme m’invita pourtant à entrer, me proposant même quelque chose à boire. Je déclinai sa proposition. « Je te remercie, mais je sors de chez Leo. Tu le connais, lui et ses litres de caféine… » Anna sourit et s’écarta légèrement pour me laisser entrer. Notre ami commun avait tendance à abuser de la caféine, à un point tel qu’il m’en aurait presque dégoûté, moi qui était pourtant un fervent amateur de café. Nous rejoignîmes tranquillement le salon et Anna me posa alors la question fatidique, à savoir : ce que je faisais ici. Comme un enfant pris en flagrant délit après avoir commis une bêtise, je passai ma main derrière ma nuque, geste que je faisais à chaque fois que j’étais mal à l’aise. « Comme je te l’ai dit, j’étais chez Leo. Il vient juste de rentrer et il m’a proposé de passer l’après-midi avec lui. Je ne sais pas si tu es au courant, mais il a passé plus de deux mois aux Etats-Unis… » Anna acquiesça. « Quoi qu’il en soit, on s’est mis à parler de choses et d’autres –et la conversation a fini par dériver sur toi… » Cette fois-ci, la jeune femme écarquilla les yeux tous ronds. « L’autre jour tu es partie si vite que je n’ai pas eu le temps de m’excuser… Leo m’a dit ce qui t’étais arrivé et… bref je suis vraiment désolé d’avoir rouvert de vieilles blessures. Je ne savais pas qu’évoquer San-Francisco allait te mettre aussi mal à l’aise. C’est pour ça que je suis là » ajoutai-je, confus. « Je voulais m’assurer qu’il n’y avait pas de malaise entre nous… J'aurais pu venir te voir plus tôt, mais j'ai eu quelques soucis... »
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MessageSujet: Re: anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on   anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on Icon_minitimeDim 16 Mar - 1:07

Wade venait d'emménager chez moi. Les voisins l'avaient bien remarquer, et à chaque fois que je les croisais, ils me souriaient, croyants que je dois bien m'amuser. C'est vrai que je ne pense plus au passé depuis longtemps. C’est du passé maintenant, je devais passer à autre chose. Seulement, il fallait bien d’abord passer par l’étape communication. C’est vrai que je n’en ai jamais vraiment parlé, à personne. J’ai tout gardé pour moi, n’ayant pas le courage ni la force de discuter sur ce sujet. Je n’étais pas prête. Le théâtre m’aide a penser à autre chose. Enzo était venu me voir, et ça faisait plaisir, même si au fond de moi, je savais très bien à qui il me faisait penser. D'un coup j'étais mal. Je tentais de sourire, évidemment ce n'était pas de sa faute, mais je ne pouvais pas arrêter de penser à ce qu'il s'est passé à San Francisco. Enzo a du remarqué mon état quand je l'ai vu. Je ne savais pas où il était passé depuis tout ce temps, et d'un coup il débarque chez moi. Il me semble qu'on avait pas eu vraiment le temps de faire connaissance. Je restais cependant calme et essayait de me contrôler et je n’avais rien d’autres à dire que lui proposer quelque chose à boire.
« Je te remercie, mais je sors de chez Leo. Tu le connais, lui et ses litres de caféine… »
« Ah je vois. Il n’a pas changé alors. » dis-je en plaisantant. Puis, ma curiosité pris le dessus. Je voulais savoir quelle était la raison de sa venue, Enzo se sentait gêné par cette question, alors je commençais à douter de ce qu’il allait dire.
« Comme je te l’ai dit, j’étais chez Leo. Il vient juste de rentrer et il m’a proposé de passer l’après-midi avec lui. Je ne sais pas si tu es au courant, mais il a passé plus de deux mois aux Etats-Unis… »
« Quoi qu’il en soit, on s’est mis à parler de choses et d’autres –et la conversation a fini par dériver sur toi… » Dès qu’il prononça le mot États-Unis, beaucoup de souvenirs me vint à l’esprit. Non, je ne voulais pas, mais c’était plus fort que moi. J’étais mal. Je ne pouvais rien dire sur le moment. Il continua.  « L’autre jour tu es partie si vite que je n’ai pas eu le temps de m’excuser… Leo m’a dit ce qui t’étais arrivé et… bref je suis vraiment désolé d’avoir rouvert de vieilles blessures. Je ne savais pas qu’évoquer San-Francisco allait te mettre aussi mal à l’aise. C’est pour ça que je suis là. Je voulais m’assurer qu’il n’y avait pas de malaise entre nous… J'aurais pu venir te voir plus tôt, mais j'ai eu quelques soucis... » « Sur moi ? Tu veux dire que … » Je pris un moment, mis les mains sur mon visage. « Excuses-moi… » J’étais aux bords des larmes, oui, je suis sensible et un vent d’images de San Francisco vinrent me frapper à l’esprit. Je ne savais pas trop quoi dire. « Ça ne fait rien. C’est juste que… c’est juste que j’avais un peu oublié, tu vois… » Je me demandais quand même pourquoi il me parlait de ça, alors que ça s’était passé il y a longtemps. « Que t’es-t-il arrivé ? » repris-je en essayant d’éviter le sujet.
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MessageSujet: Re: anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on   anna & enzo - just in case you need a shoulder to cry on Icon_minitime

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