| Sujet: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 12:22 | |
| Je me présente, je m'appelle Harry Arthur Hardy, 24 ans. Je suis né(e) le 17 mai 1990, à Londres (UL) et j'habite à Londres, dans le très particulier quartier de clapham. Je suis par ailleurs sans doute hétérosexuel, et puisque la question vous brûle les lèvres, je suis malheureusement célibataire. Que vous dire de plus si ce n'est que dans la vie je suis actuellement professeur d'histoire à la faculté de Londres et que mon rêve le plus fou serait de devenir le meilleur pour rendre mon frère plus fier encore. Oh, par contre, il y a ce léger détail que vous devez savoir sur moi, je suis malade et inexplicablement dépendant de mon frère. Voilà, c'est tout pour l'instant. And by the way, nice to meet you! | Oyster Card ▬ feat. Gaspard Ulliel « Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored. » |
Je n’ai jamais cru en Dieu, mais pour une raison impossible à définir, j’ai toujours apprécié la musique classique et ses compagnes religieuses. Je profite de l’absence de William, qui a déserté l’appartement, pour écouter la voix chantante d’un Ave Maria tragique, lourd, et rempli de sous-entendu. Il y a des bons jours, et des mauvais jours. Plus de mauvais jours que de bons, en réalité, mais peu importe. Je ferme les yeux, et me laisse bercer par la musique comme je pourrais me laisser bercer par les bras de mon frère. Mon frère, mon héros, lui qui m’a sauvé la vie il y a des années en m’emmenant avec lui, mais plus encore en naissant en même temps que moi. Sans William, il y aurait longtemps que je serais mort. Emporté par la douleur, l’impuissance, la frustration… Je ne ressens pas les choses de la même façon que les autres gens. La peine, l’angoisse, la douleur, l’agacement, tout est toujours infiniment plus douloureux, moins supportable, décuplé. Je le sais parce que la moins irrégularité dans ma vie m’empêche, en général, de sortir de chez moi pour plusieurs jours, ma propre peine et la douleur insupportable ne trouvant de répit que lorsque je suis allongé dans les bras de mon frère.
Ma mère n’a jamais compris, mais la pire des réactions vint sans conteste de mon père. Lui, au-delà de ne pas comprendre, s’est entêté à ne pas vouloir croire ce que je lui disais quand je me plaignais de douleurs. C’est sans doute la raison, avec le recul, pour laquelle William ne s’est jamais vraiment entendu avec lui. Les premiers médecins répondirent tous la même chose : qu’ils ne savaient pas. On ne donne pas de médicaments aux enfants qui disent qu’ils ont mal alors qu’ils n’ont rien, et la situation a fini par agacer ma mère, qui subissait le regard plein de jugement de mon père à chaque fois qu’elle se déplaçait pour tenter de comprendre pourquoi je hurlais dans mon sommeil. Avec le temps, j’ai appris à arrêter de crier, me trainant péniblement jusqu’à la chambre de William, le seul être de cette maison qui ne refusait pas de me porter une oreille attentive et un peu de réconfort. Personne ne l’a jamais su, ma mère a pensé que j’allais mieux et mon père qu’il avait raison.
Mais ça n’a jamais été le cas. Et alors que je grandissais, lentement et au rythme de cette insupportable douleur, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Quelque chose n’allait pas qu’il fallait trouver, nommer ; le nom barbare d’une maladie en –ie, comme toutes les maladies qui font peur et qu’on ne peut pas tellement définir. Ca aurait pu être la fin de mon calvaire, ça n’a fait qu’en marquer le commencement. Des douleurs régulières que je ressentais depuis tout petit, nous sommes passés au stade où j’ai appris que je devrais vivre avec toute ma vie, sans espoir quelconque que cela s’arrange un jour. Ma mère m'avait déjà raconté plus jeune que je n'aurais pas du naître, que j'avais été le miracle du jour de ma naissance - ce qui avait renforcé de manière considérable et radicale l'attention portée par mon frère à mon propre cas, sans que je ne comprenne réellement pourquoi - et iil m'arrivait parfois de souhaiter mourir, en finir avec la douleur et la souffrance et l'horreur, l'angoisse, les nuits agitées, la pression et la douleur de mon corps, de mon coeur, et tout le reste.
Quand William a quitté l'appartement familial, j'ai cru que j'allais mourir. Les gens penseront toujours que j'exagère, mais moi je sais ce que j'ai vécu, et je sais aussi que j'étais proche, très proche de la mort. J'ai cru que j'allais y passer - mais contrairement à ce que j'aurais pu penser avant, l'idée ne m'avait procuré aucun soulagement. Je n'avais pas envie de mourir, pas plus que je n'en ai envie aujourd'hui. Je suis jeune, j'ai envie de faire et d'accomplir de belles choses et pas d'être paralysé par cette maladie idiote toute ma vie. Mais je sais aussi qu'un jour, William sera las de s'occuper de moi. Parce qu'il est venu me chercher ce jour là, quand au bout de quelques jours, j'ai senti que je serai incapable de continuer, incapable de vivre sans lui, j'ai été obligé de lui demander de venir me chercher. Le fait que nous quittions tous les deux le domicile familial est resté très incompris de nos parents, et je crois qu'encore aujourd'hui ils nous en veulent à lui comme à moi. Mais après avoir dormi des jours, j'ai fini par renaître en compagnie de William ce qui n'aurait pas été possible autrement.
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 12:26 | |
| BABYYYY |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 12:29 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 12:43 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 15:01 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 17:24 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Sam 15 Nov - 22:11 | |
| OMG! What a pair of twins? My ovaries Vous voulez me tuer? re |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Dim 16 Nov - 15:27 | |
| Rebienvenue chez toi |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Dim 16 Nov - 15:44 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Dim 16 Nov - 19:01 | |
| - Harry A. Hardy a écrit:
- WHAT
MAIS RIEN J'AI HÂTE C'EST TOUT |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Dim 16 Nov - 19:11 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Dim 16 Nov - 19:36 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Dim 16 Nov - 20:33 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Lun 17 Nov - 9:03 | |
| - Harry A. Hardy a écrit:
- HATE DE QUOI
DE LIRE DE VOIR D'AVOIR DES FEELS OK BECAUSE YOU'RE AWESOME AND ILY AND I USUALLY LIKE WHAT YOU WRITE |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Lun 17 Nov - 9:04 | |
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| Sujet: Re: HAH || Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored | |
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