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 HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored

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MessageSujet: HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored   HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Icon_minitimeDim 28 Fév - 22:00


Harry Arthur Hardy
imagination is the golden eyed monster that never sleeps

HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Ade9VMaO
introduction
Harry est le frère jumeau de William Hardy. Il est malade et souffre beaucoup. Il a grandi dans une famille peu compréhensive auprès d'un père ne supportant pas la faiblesse de son fils, ce qui l'a poussé à être méfiant et réservé vis à vis des autres. Il est très possessif avec son frère, ne supporte pas l'idée que quelqu'un puisse vouloir lui piquer et pousse très souvent des crises de jalousie assez importantes.

▬ âge : 25 ans
▬ nationalité : Britannique
▬ métier : Professeur de criminologie à Oxford
▬ quartier : Clapham
▬ orientation sexuelle : Il sait pas vraiment bichette
▬ statut : célibataire
▬ groupe : travel card
▬ avatar : Gaspard Ulliel


en 2005en 2009aujourd'hui
En 200 mots minimum, dites où en est votre personnage dans la vie en 2009. Peut inclure ce qui se passe entre 2006 et 2009.

   Je déteste cette fille. Tamsin est nombriliste et désagréable, et en plus de tout ça, elle finira par me piquer mon frère. Je ferme les yeux tandis que les deux quittent l’appartement, William la raccompagnant à son taxi. J’ai envie d’hurler. J’ai simplement peur que William finisse par m’en vouloir, à la longue. Seulement, ce n’est pas vraiment ma faute si je ne peux pas supporter cette fille. Je soupire et regarde la télé en attendant qu’il revienne et s’installe. Je lui dois beaucoup, je devrais sans doute le laisser être heureux, maintenant. Mais... Mais quoi ? Est-ce qu’il va finir par m’abandonner ? Est-ce qu’elle est assez bien pour lui ? « Eh bien, c'était encore animé ce soir. » Je soupire et tourne la tête vers lui, peu convaincu. « J’ai trouvé qu’on progressait, pourtant », je remarque ironiquement sans pouvoir m’en empêcher. « Elle est excédée, je ne pense qu'elle avait très envie que vos relations évoluent comme ça, et comme je te connais bien, je sais aussi que c'est pas vraiment ça le problème Harry. » Je roule des yeux et le fixe désormais. « Ah oui, et c’est quoi le problème alors, William ? » je l’interroge, un peu provocateur. J’aimerais bien qu’il m’éclaire un peu sur la nature de ses pensées, à lui. « Tu ne l'aimes pas, parce que tu as peur qu'elle prenne ta place, que je m'installe avec elle et que je t'abandonne pour je ne sais quelle raison. Mais Harry c'est juste ma copine, pas ma sœur jumelle... » Je grimace, déteste tout bonnement cette analyse qu’il me jette à la figure comme pour souligner le ridicule et l’aberration de la situation. Je ferme les yeux et prends une inspiration. « Je vais me coucher », je lâche soudainement en me levant du canapé. Il a tapé juste, et mon attitude suffira à le lui prouver. « Tu me prends surement pour un idiot, mais un jour, elle finira par te le demander. Je n’ai peut être pas envie de te voir partir mais quand je te dis que tu mérites mieux, sache que je le pense », je lâche sur le pas de la porte du salon, avant de gagner ma chambre d’un pas rapide, pour me cacher, sans doute.
En 200 mots minimum, dites où où en est votre personnage dans la vie aujourd'hui. Peut inclure ce qui se passe entre 2009 et 2016. Si votre personnage est décédé pendant cette période, reportez les mots demandés sur les autres périodes de rp.

   Je n’ai jamais cru en Dieu, mais pour une raison impossible à définir, j’ai toujours apprécié la musique classique et ses compagnes religieuses. Je profite de l’absence de William, qui a déserté l’appartement, pour écouter la voix chantante d’un Ave Maria tragique, lourd, et rempli de sous-entendu. Il y a des bons jours, et des mauvais jours. Plus de mauvais jours que de bons, en réalité, mais peu importe. Je ferme les yeux, et me laisse bercer par la musique comme je pourrais me laisser bercer par les bras de mon frère. Mon frère, mon héros, lui qui m’a sauvé la vie il y a des années en m’emmenant avec lui, mais plus encore en naissant en même temps que moi. Sans William, il y aurait longtemps que je serais mort. Emporté par la douleur, l’impuissance, la frustration… Je ne ressens pas les choses de la même façon que les autres gens. La peine, l’angoisse, la douleur, l’agacement, tout est toujours infiniment plus douloureux, moins supportable, décuplé. Je le sais parce que la moins irrégularité dans ma vie m’empêche, en général, de sortir de chez moi pour plusieurs jours, ma propre peine et la douleur insupportable ne trouvant de répit que lorsque je suis allongé dans les bras de mon frère.

Ma mère n’a jamais compris, mais la pire des réactions vint sans conteste de mon père. Lui, au-delà de ne pas comprendre, s’est entêté à ne pas vouloir croire ce que je lui disais quand je me plaignais de douleurs. C’est sans doute la raison, avec le recul, pour laquelle William ne s’est jamais vraiment entendu avec lui. Les premiers médecins répondirent tous la même chose : qu’ils ne savaient pas. On ne donne pas de médicaments aux enfants qui disent qu’ils ont mal alors qu’ils n’ont rien, et la situation a fini par agacer ma mère, qui subissait le regard plein de jugement de mon père à chaque fois qu’elle se déplaçait pour tenter de comprendre pourquoi je hurlais dans mon sommeil. Avec le temps, j’ai appris à arrêter de crier, me trainant péniblement jusqu’à la chambre de William, le seul être de cette maison qui ne refusait pas de me porter une oreille attentive et un peu de réconfort. Personne ne l’a jamais su, ma mère a pensé que j’allais mieux et mon père qu’il avait raison.

Mais ça n’a jamais été le cas. Et alors que je grandissais, lentement et au rythme de cette insupportable douleur, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Quelque chose n’allait pas qu’il fallait trouver, nommer ; le nom barbare d’une maladie en –ie, comme toutes les maladies qui font peur et qu’on ne peut pas tellement définir. Ca aurait pu être la fin de mon calvaire, ça n’a fait qu’en marquer le commencement. Des douleurs régulières que je ressentais depuis tout petit, nous sommes passés au stade où j’ai appris que je devrais vivre avec toute ma vie, sans espoir quelconque que cela s’arrange un jour. Ma mère m'avait déjà raconté plus jeune que je n'aurais pas du naître, que j'avais été le miracle du jour de ma naissance - ce qui avait renforcé de manière considérable et radicale l'attention portée par mon frère à mon propre cas, sans que je ne comprenne réellement pourquoi - et iil m'arrivait parfois de souhaiter mourir, en finir avec la douleur et la souffrance et l'horreur, l'angoisse, les nuits agitées, la pression et la douleur de mon corps, de mon coeur, et tout le reste.

Quand William a quitté l'appartement familial, j'ai cru que j'allais mourir. Les gens penseront toujours que j'exagère, mais moi je sais ce que j'ai vécu, et je sais aussi que j'étais proche, très proche de la mort. J'ai cru que j'allais y passer - mais contrairement à ce que j'aurais pu penser avant, l'idée ne m'avait procuré aucun soulagement. Je n'avais pas envie de mourir, pas plus que je n'en ai envie aujourd'hui. Je suis jeune, j'ai envie de faire et d'accomplir de belles choses et pas d'être paralysé par cette maladie idiote toute ma vie. Mais je sais aussi qu'un jour, William sera las de s'occuper de moi. Parce qu'il est venu me chercher ce jour là, quand au bout de quelques jours, j'ai senti que je serai incapable de continuer, incapable de vivre sans lui, j'ai été obligé de lui demander de venir me chercher. Le fait que nous quittions tous les deux le domicile familial est resté très incompris de nos parents, et je crois qu'encore aujourd'hui ils nous en veulent à lui comme à moi. Mais après avoir dormi des jours, j'ai fini par renaître en compagnie de William ce qui n'aurait pas été possible autrement.
En 200 mots minimum, dites où où en est votre personnage dans la vie en 2005. Peut inclure ce qui se passe avant 2005. (enfance etc) Si votre personnage n'est pas né ou trop jeune, reportez les mots demandés sur une autre période de rp.

   Je ne comprends pas pourquoi je dois continuer à suivre les cours de sport. Je suis nul, et la plupart du temps, les deux heures m’esquintent tellement que je finis à l’infirmerie et que j’ai les plus grandes difficultés à suivre les cours qui suivent. Je suis rentré, comme toujours, complètement broyé à la maison et malgré une tentative coûteuse, je n’ai pas réussi à résister à l’appel de mon lit. La chaleur des couvertures épaisses m’aide à souffrir moins, je crois. Je m’enfouis dans les couettes et ferme les yeux, tentant de trouver une position dans laquelle je parviens à oublier la douleur. Ma tête  me lance, comme si mon cerveau avait fini par saturer, et par ne plus supporter la douleur que je ressens dans le moindre de mes membres. Je me laisse bercer par une chanson rassurante que je me chante dans ma tête comme lorsque ma mère s’occupait de moi quand j’étais petit. William qui était jusqu’alors avec moi finit par descendre et laisse la porte entrouverte. Je ferme les yeux, sentant venir avec angoisse l’heure où mon père réalisera que je ne compte pas descendre. La voix de mon frère résonne avec maladresse dans la cage d’escalier. « Harry ne se sent pas très bien, il ne viendra pas manger ce soir, ça ne s'est pas très bien passé en sport comme d'habitude... » Je me crispe de manière immédiate, hésitant entre m’enterrer sous la couette ou continuer d’écouter la pièce de théâtre qui se joue en bas. Je peux deviner les traits tirés et contrariés de mon père, et la mine désolée et angoissée de ma mère, à distance. « Je te demande pardon ? » demande mon père agacé. « Il n’est pas question qu’il râte le diner. On a bien compris qu’Harry n’aimait pas le sport mais il faut qu’il lutte un peu, la vie n’est pas facile et on ne fait pas toujours ce qu’on aime. » La voix est sèche, emprunte d’agacement, et j’entends une chaise qui se décale. J’hésite à me lever tout de suite, à descendre pour tenter de calmer le jeu, mais le simple fait de rejeter la couette loin de moi m’arrache déjà une grimace de douleur. « Il souffre papa. » Je grimace de plus belle en entendant mon frère aller valeureusement au combat. C’est peine perdue pourtant, il va finir par se mettre lui aussi notre père à dos, ce qui n’a rien de très bon. « Tais-toi, William. » Je soupire et remonte les couvertures. « Harry ne souffre pas, ça fait des années qu’il nous mène en bourrique pour tenter d’avoir la vie plus douce. Il participe pas aux tâches ménagères, ne fait pas de sports, la souffrance est devenue son excuse pour tout et toi et ta mère vous l’entretenez. Il est temps que ce gosse devienne un homme ». J’entends bouger dans la cuisine, puis des pas qui résonnent dans l’escalier. Je voudrais me jeter sur la porte pour la fermer à clés, l’angoisse m’arrache le cœur. Mais au lieu de ça, je reste immobile, me demandant moi aussi si je suis devenu fou au point d’imaginer que je souffre ou si je souffre réellement. « Il souffre et c'est toi qui refuse de le voir, il ne ment pas, il ne fait pas ça pour avoir la vie plus douce, sa vie est un enfer, et il ne peut même pas s'amuser comme tout le monde ! Toi et maman vous ne faites rien pour l'aider ! » La réponse de mon frère me rassure, le bruit qui suit, pas vraiment. « Arrête de faire l’insolent William », le prévient mon père. J’imagine ma mère qui contemple ce spectacle sans rien faire et soupire. Quelques secondes plus tard, j’entends Papa qui se déplace, menaçant, dans l’escalier. « Harry ? » il hurle dans toute la maison. Je ferme les yeux, savourant les quelques dernières secondes de tranquillité avant l’effort surhumain que cette confrontation va me demander. « Harry ? » il continue, et je me redresse péniblement au moment où il entre dans la chambre. « Tu sors de ton lit immédiatement et tu descends pour dîner. Et tu débarrasseras la fichue table que tu n’es pas venu mettre par la même occasion ». William surgit à son tour et j’ai un peu peur pour mon frère. « Papa, tu vois bien qu'il est mal... » Je secoue la tête et tente de me redresser en m’appuyant sur mes coudes. Je me mords la lèvre pour ne pas gémir. Mon père m’attrape le bras et me tire du lit. « Il est mal, oui, bien sûr ! » s’exclame-t-il sans la moindre tolérance. « Ca suffit maintenant tu descends et tu  t’actives. Les choses vont changer dans cette maison ». Il me pousse vers la porte et je m’agrippe à mon frère au passage, en fermant les yeux. « Désolé », je murmure en prenant appui sur le mur pour me redresser. Mon père me fixe et mes yeux s’embuent. « Je peux pas descendre, Papa s’il te plait », je l’implore en luttant pour ne pas me mettre à pleurer. J’ai à peine le temps de comprendre que sa main atterrit sur ma joue avec violence. « Descends maintenant ». Je perds un peu l’équilibre. J’ai l’impression que je vais mourir s’il me force à quitter cette chambre. C’est au dessus de mes forces de descendre le grand escalier, de m’asseoir à table, de manger, de débarrasser ensuite. Au dessus de mes forces. Je me tourne cependant, incapable de faire face à l’autorité paternelle, et passe la porte en tentant de marcher normalement, m’agrippant bien rapidement à la rambarde de l’escalier pour tenter de descendre au même rythme que tout le monde.

Une fois le cauchemar de la soirée passé, je m’écroule littéralement dans mon lit. Des sanglots me barrent la gorge, et alors que mon frère s’assoit sur mon lit pour s’excuser de choses dont il n’est pas responsable, je fonds en larmes. J’ai survécu, mais j’ignore dans quel état je me trouverai demain – sans doute rien de réjouissant. J’aimerais que quelqu’un trouve ce dont je souffre, que quelqu’un comprenne, m’écoute. « C’est pas de ta faute, c’est moi, peut être qu’il a raison et que je suis fou, que la douleur elle est juste dans ma tête », je réponds en essuyant mes larmes. « Les médecins trouvent rien ».



─ pseudo/prénom : Charlotte─ âge : 25 ─ fréquence de connexion : écrire ici.  ─ comment avez-vous découvert ticket to ride et qu'en pensez-vous ? écrire ici. ─ inventé ou pévario ? si pévario, merci d'indiquer qui l'a posté.  ─ code : écrire ici. ─ crédits : écrire ici.
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MessageSujet: Re: HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored   HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Icon_minitimeLun 29 Fév - 9:37

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Chuck Sheffields


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MessageSujet: Re: HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored   HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored Icon_minitimeLun 29 Fév - 11:06

HARRYYYYYYYYYYY HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored 907793 HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored 424623794 HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored 424623794 HAH∆ Imagination is the golden-eyed monster that never sleeps. It must be fed; it cannot be ignored 424623794
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