Quand la cohabitation devient difficile ► Kalheesi

Vivre une vie qui n’est qu’un leurre ce n’est pas bien facile. Quoi que, Zander lui ça ne pose pas vraiment de soucis, il fait chier son monde et ça l’éclate donc là c’est le moment parfait. Le plus dur peut-être c’est de devoir faire croire à tout le monde qu’il est marié, heureux en ménage et pour sa mère, qu’il va être futur papa. S’il ne devait le faire croire qu’à sa mère ça serait surement plus facile. Non seulement parce que lorsqu’il était jeune il était un expert pour trouver des excuses lorsqu’il sortait ou bien pour se faire passer pour une bouille d’amour comme elle l’appelait alors qu’en dehors des murs de leur maison c’était un vrai connard et un vrai fouteur de merde. Forcément, c’est plus simple mais non, il doit faire croire à tout le monde, ses potes, ses collègues et le reste qu’il est marié à celle qu’il ne peut en réalité pas beaucoup supporter en dehors du lit. Si au début leur faire croire le faisait rire, le fait qu’ils gobent tout sans rien dire le laisse assez sur les fesses. Ok il est donc un bon comédien mais là il ne pensait pas qu’ils allaient le croire autant. Zander partage donc le même appartement que Kalheesi depuis quelques jours maintenant et autant dire que l’ambiance est assez électrique. Autant l’un que l’autre ne donnent pas vraiment une image satisfait de leur vie de mari et femme qui n’en en réalité qu’un leurre. Bon ok le mariage est bel et bien existant mais il n’était pas prévu car comme beaucoup ils se sont fait avoir par la folie de la ville de Las Vegas, mais bon, ce n’est pas comme s’il y avait des sentiments la dessous… n’est-ce pas ? Bon faut pas parler de sentiment pour Zander, il ne sait pas ce que c’est depuis toujours ou du moins se ment à lui-même pour ne jamais montrer ce genre de faiblesse comme il surnomme les sentiments. Mais bon, même si Zander ne comprend pas réellement les attentes de Kalheesi sur ce mariage bidon, il se doute qu’il y a quelque chose derrière. Ils sont tous les deux avocats spécialisés dans le divorce alors forcément, ça doit forcément cacher quelque chose si elle n’a pas voulu signer les papiers. Lui tous les deux le savent très bien, c’est pour sa mère qui est loin d’être en forme et pour ils ne savent pas combien de temps mais elle… C’est la question à un million de dollar il faut croire et forcément pour Zander c’est un mystère qu’il aimerait bien percer à jour. Enfin ce n’est pas pour tout de suite, là elle joue le rôle de femme devant sa mère alors il est content point.

Rentrant donc de ses cours du soir qu’il prend dans l’unique but d’ouvrir son propre cabinet et de ne plus dépendre e ses patrons qui le saoulent totalement pour être polie, il était complètement vanné. De toute façon à chaque fois qu’il se rend à ce genre de cours il est totalement crevé en rentrant. Faut dire qu’en plus de ça au boulot ça a été particulièrement achevant avec l’un de ses clients qui s’est comporté comme une véritable tête à claques pour le coup. C’est donc comme à chaque fois qu’il rentre complétement lessivé qu’il voulut se laisser tomber avachit sur le canapé, regarder un match de football américain devant une bonne bière et une bonne pizza comme le cliché de base du mec célibataire. Enfin il faisait ça avant d’être en soit disant ménage parce que non seulement il a plus beaucoup de place dans le frigo pour mettre ses bières mais aussi parce que le programme de la télévision doit être partagé à deux. Ils feraient mieux d’installer une seconde télé quelque part dans l’appartement parce que là ça risque de partir en guerre civile. En effet, son envie fut coupée net alors que Kalheesi apparemment déjà rentrée était déjà devant la télévision à regarder une daube. « C’est quoi cette merde ? » Ce fut les premiers mots prononcés par Zander à peine entré dans l’appartement alors qu’il essayait de comprendre le programme à la télévision. Un film gnan gnan surement, à non pire une émission de télé réalité, ce qu’il ne supporte pas. « C’est bon on sait qu’ils vont finir ensembles. Désolé j’t’ai spoilé la fin, on peut changer, t’as plus d’intérêt à suivre cette daube ! » Dit-il en s’asseyant sur un fauteuil à côté du canapé dans l’unique but minime de récupérer la télécommande et pouvoir ainsi changer de chaine pour mettre ce qu’il veut.

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Ces papiers me narguaient. J'en étais sûre ! Je les avais laissé dans ma mallette histoire de ne plus les voir, mais malheureusement j'avais relu ces derniers. Je voulais simplement être libre et j'avais simplement été une mauvaise citoyenne en oubliant que je devais passer un test pour avoir la nationalité Américaine ou une carte verte. Pour l'instant j'étais en mauvaise posture, mais ce mariage m'avait sauvé la vie. Retourner là où mon ex de monstre m'attendait était une chose impossible. Alors, je devais supporter cet abruti de mec. Sérieusement, je n’aurais pas pu tomber à Las Vegas sur un gars qui en valait la peine ?  Non, bien sûr fallait que je tombe sur Zander et son charme fou pour me rendre hystérique. J'aurais préféré un Elvis, au moins j'aurais plus de raison de m'amuser. Le pire dans tout ça ? Oui, il y avait pire que de ne pas supporter son mari c'était ne s'entendre qu'au lit. Car ce n'était même pas une amitié qui nous réunissait et encore moins un plan cul, car fini au lit avec lui était digne des plus grosses erreurs que pouvaient faire n'importe quelle femme.  C'était que chaque dispute avait le don inouï de nous emmener dans un lit ! Non, mais cela était n'importe quoi pour le coup. Enfin, pour le moment, il fallait que je me consacre à ce divorce où pour une fois ce n'était pas Zander mon  adversaire, quoi que j'adorais lui faire mordre la poussière, j'adorais tellement le voir rager  et marmonner dans ses dents.  Enfin, pour le moment, je devais  donner ce que désirais ma cliente : récupérer son chien, ses enfants et une pension alimentaire bien garnie.  Tant qu'à faire ! De toute façon les hommes ne méritaient pas mieux que d'avoir des choses à nous donner, même si pour le coup, j'étais plus de l'avis à ce qu'on n'ait pas besoin d'eux, certaine femme en avait besoin. Moi, une fois cela m'avait servi de leçon plus aucun homme n'allait diriger ma vie, que ce soit le prince d'Angleterre ou encore mon mari actuellement non désiré répondant au prénom de Zander. Il pensait sans doute pouvoir me diriger et me montrer un chemin que je devais suivre, mais il rêvait surtout éveillé celui-là.  Enfin, ce petit divorce n'était pas le plus compliqué que j'avais rencontré, j'allais le gagner, de toute façon avec le contrat de mariage vu que monsieur ne parvenait pas à garder sa chose dans son pantalon dès qu'il avait l'occasion de croiser une petite jupe, enfin, il était professeur  à l'université, où j'allais parfois aider les élèves à tout comprendre. Bref, c'était déjà dans la poche pour le coup.

" Madame Owens ? " Je marchais après avoir quitté  mon procès que j'avais bien sûre remporté, j'avais entendu  que quelqu'un ne cessait d'appeler une autre personne, mais cette personne n'avait pas l'air de vouloir répondre. Sauf, que je compris rapidement que c'était à moi qu'on s'adressait. Je me retournais quand une main s'imposa sur mon bras. " Oui ? " C'était l'une des femmes d'un collègue de Zander qui voulait nous inviter à manger. Je devais sourire et faire la femme amoureuse. Qui pouvait tomber amoureuse de ce singe ? Bon il était pratique vu qu'il me permettait de rester dans ce pays sans même savoir ce qu'il avait  permis de faire !  Je pouvais rester grâce à ce mariage, mais il faudra bien que je lui dise qu'il risquait d'avoir des questions à propos de ce mariage par des personnes venant de l'immigration.  J'allais devoir lâcher cela, mais lui je le tenais avec sa mère et cette foutue grossesse qu'il m'avait foutu sur le dos. Je ne sais pas trop à quoi il avait pensé, car j'allais faire comment ? Sa mère n'allait pas mourir dans la seconde ou dans le mois, alors  je faisais comment ? Pour faire croire  ça en restant parfaitement maigre et tout ? Enfin, pour le moment, j'allais devoir lui dire qu'on allait devoir sourire à un repas pour sa société qui était quand même celle qui était souvent contre la mienne. Une histoire de dingue!  Je soufflais m'installant directement sur le canapé une fois rentrée. Il fallait que j'évacue tout cela avec un film à l'eau de rose, que je n'aimais pas forcément... tout au contraire, mais cela pouvait m'aider à décompresser.  Je souriais un peu devant le film quand monsieur Zander arriva avec sa grande bouche.  " Ton tas de chaussette puante ? " Demandais-je ironiquement vu que monsieur adorait retirer ses chaussettes dans le salon... odeur horrible ! Vieux garçon il était et il le restera quand cette histoire sera finie.  J'avais compris qu'il parlait du film et encore plus avec sa petite remarque d'après.   " Oh, si seulement la femme pouvait l’étriper... ça serait le film parfait, mais j'ai la télécommande, je regarde ce que je veux!" Il m'avait fait le même coup avec le superbowl ! Alors vengeance, ça lui fera un peu les pieds.

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Avant Zander adorait rentré chez lui, se retrouver seul, se poser un peu au calme puis faire ce qu’il voulait sans qu’on vienne lui casser les pieds mais depuis quelques temps maintenant, il n’a plus vraiment ce loisir-là et pour cause, il vit avec une jeune femme sexy certes mais avec qui le courant ne passe pas. Ce qui peut être un vrai comble étant donné qu’il s’agit bel et bien de sa femme. Non non leurs relations ne s’est pas dégradés, il faut juste savoir qu’ils n’ont jamais su s’entendre Kalheesi et lui. Et donc, à peine fut-il rentré dans l’appartement où sa chère femme se trouve, qu’il sentit déjà que ça allait partir en cacahuète. En même temps il n’a pas besoin du moindre voyant pour lui confirmer ceci étant donné qu’ils se prennent quasiment tout le temps la tête tous les deux. C’était déjà le cas autrefois lorsqu’ils étaient de simples concurrents, autant dire que c’est encore plus le cas maintenant qu’ils se trouvent tous les deux mariés alors qu’ils n’ont jamais eu le moindre moment de tranquillité entre mari et femme qui pourrait faire croire qu’ils sont amoureux et non comme actuellement, mariés et comme forcés de le rester pour leurs propres avantages. « Haha » Dit-il ironiquement sans même relever. Elle a ses règles ou quoi à être chiante comme ça ? Il ne connait pas très bien la psychologie de la femme mais bon, à chaque fois qu’elles ont l’air énervé il utilise cette même excuse, elles doivent être en pleine zone rouge. En même temps il ne va tout de même pas aller vérifier. De toute façon Kalheesi lui parait chiante vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept y compris les jours fériés alors ça doit être une nature chez elle. Alala, les joies des bonnes ententes dans un mariage. « Au moins ça mettra de l’action plutôt que leurs blabla à la con. Le sexe et les disputes, il n’y a que ça de vrai ! » Parle-t-il uniquement des films à l’eau de rose comme à la télévision ou encore des relations en général ? Mystère mystère puisque leur relation, du moins si on peut appeler ça ainsi étant donné que malgré leur mariage il n’y a rien. Enfin si justement, des disputes et du sexe. Il n’y a que ça et il ne se plaint pas. En même temps tous les deux ne s’entendent pas tant que ça sauf au pieu donc bon, il ne peut pas demander plus. « Non mais allez changer, c’est n’importe quoi ton truc ! » Il pourrait aller faire autre chose ailleurs mais là il a réellement besoin de se poser un peu. Il est crevé pour tout. Sa vie de célibataire en solitaire lui manque parfois, enfin non ça lui manque tout le temps parce qu’il n’est plus uniquement chez lui, que son frigo abrite de la bouffe qu’il ne connaissait même pas sauf quand il était petit et encore, ce qu’on appelle des aliments sains et bons pour la santé et puis bah ramener des filles c’est mort là. A dire vrai ça fait un moment maintenant qu’il n’a pas eu une relation sans lendemain, depuis leur mariage à vrai dire, mais il ne sait même pas pourquoi. Il aurait pu le faire pour la rendre folle de rage, au pire des cas elle aurait fait quoi ? Demander le divorce ? Ça, ça ne lui poserait pas le moindre souci alors ce n’est pas bien grave. Quoi que, pour sa mère ça lui poserait un problème maintenant que sa mère est au courant de leur mariage et de la supercherie qu’il lui a fait en lui faisant croire que Kalheesi attend son enfant. Il ne peut plus revenir en arrière. Sa mère est malade mais elle n’a pas d’Alzheimer donc bon, ça lui briserait son petit cœur de future grand-mère soit disant alors non, hors de question d’arrêter leur petit jeu. Sa mère mérite d’être heureuse et non d’être déçu par son fils. D’ailleurs en parlant de ça… « Au fait ma mère m’a envoyé un message aujourd’hui, elle veut organiser un repas de famille dimanche alors elle a besoin de la présence de sa chère belle fille adorée ! » Belle fille adorée il le rajoute peut-être un peu c’est vrai mais bon, elle lui a dit un truc de ce style et pour Zander c’est trop un truc futile pour qu’il s’en souvienne parfaitement. En tout cas il faut qu’elle vienne dimanche, surtout que tous les deux ne travaillent pas le dimanche comme une bonne majorité de la population de toute manière. Ou alors il faudra trouver une excuse en béton pour expliquer son absence au diner de famille puisqu’elle est soit disant dans la famille aujourd’hui. Même si, bien évidemment, elle n’a pas pris le nom Owens, au moins pour le boulot. Faut dire qu’avec leurs clients souvent l’un contre l’autre, ça risque d’être bizarre désormais lorsqu’ils vont devoir défendre bec et ongle leurs clients respectifs alors qu’ils sont mariés désormais même si ce n’est que pour leur colocation, pour les papiers mais rien de plus. Enfin en théorie non ?

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Mariée et un gosse en route. Voilà comment les gens pouvaient me percevoir , moi la petite fille encore trop effrayée par son ex qui l’avait totalement détruite. Les hommes en eux même ne me faisait plus peur, mais je ne parvenais pas à supporte leur regard sur moi quelque fois, surtout quand ces derniers me paraissaient jugeant. Je me retrouvais à côté de ce mec, tout bonnement à mes côtés, alors que je voudrais tout simplement l’envoyer bouler, qu’il rentre chez lui. Le problème ? C’était que c’était son chez lui, c’était moi qui avait du dire adieu à mon petit cocon. Mais, c’était toujours mieux de supporter cette tête de con, plutôt que de me laisser aller à me résoudre à revoir mon ex. Celui qui m’avait battu plus d’une fois et qui m’avait empêché d’être moi ! Il était clair que maintenant, j’avais réussis à vivre, à reprendre le court de ma vie comme il le fallait. J’étais heureuse, totalement. Je me sentais bien, même si j’avais comme un boulet accroché à mon pied, il ne fallait juste pas que j’oublie que lui aussi avait un boulet et que ce jolie c’était moi ! Je pouvais être chiante, surtout s’il me cherchait alors autant dire que j’allais faire de sa vie un petit enfer, s’il me faisait chier. Je n’allais pas me laisser faire. Ce mec c’était une vraie femme, j’en connaissais des chiantes avec leur règle, mais lui sans les anglaises, il parvient totalement à être du style à m’agacer. Aucune idée, du pourquoi ou encore du comment, autant le dire. J’aurais pu lâcher l’affaire, mais lâcher ce mariage revenait à demander des coups ? ou au pire, je retournerais dans mon chez moi natal et je tuerais le mec. Le pire c’est que je me sentais capable dans le fond de l’affronter. Mais, je ne pouvais pas me résoudre à blesser sa mère ! Elle me faisait penser à la mienne, prête à tout pour être présente pour son enfant ! alors, non, je me laisserais pas aller à lâcher à cause de son fils ! Même s’il fallait qu’on trouve une solution pour ce qui était du fait d’avoir cet enfant qui n’existait que dans nos rêves et encore ! J’avais du mal à cacher ma grossesse à ma cousine que j’avais découvert ici, elle était vraiment enceinte elle. Enfin. «  Ouai, nous heureusement on a droit qu’aux disputes ! » Ouai, j’avais besoin de relever cela, car des fois, ce dernier s’éclatait à tenter sa chance ! Non, mais c’était tout bonnement hors de question ! j’avais succombé la dernière fois à cause de l’alcool et pas autre chose j’en étais plus que sûr pour le coup. J’arquais un sourcil à son ordre ! mon regard se posant sur lui alors que je secouais la tête. Pour le coup, il rêvait amplement ! «  Tu rêves tout éveillé ! » Je mordais un peu ma lèvre. «  Méfies toi, me cherche pas trop, car je serais capable de relancer le film de zéro, juste histoire de t’énerver un peu ! » Je lui faisais un clin d’œil, avant de sourire et de me concentrer sur la télévision. Lui, il pensait vraiment que j’allais lui laisser ce petit plaisir de me ruiner mes plans ? Surtout que le film, ne me passionnait pas tant que ça, mais pour lui faire chier, je pouvais le regarder comme si c’était réellement le cas. Moi chieuse ? Oui, il m’arrivait de l’être. Je me concentrais dans le film, même si ce dernier finissait par me ramener en arrière. La femme brutalisé par le mari, enfin, elle avait l’air d’être décidé de s’en sortir, les fins heureuses dans les films c’était possible, mais pas sûr que cela soit réellement le cas. Dans ma vie en tout cas, la fin heureuse était loin d’être proche ! Tout au contraire. Je ne savais même comment allait se goupiller cette histoire de mariage, mais encore plus l’histoire du bébé. Ouai, j’allais devoir kidnapper un enfant ? accoucher en faisant semblant ? Il n’avait clairement pas réfléchit. Non, c’était clair, il n’avait pas beaucoup pensé pour le coup. Mais, bon, je pouvais tout de même comprendre le pourquoi il avait fait ça. Il voulait rendre heureuse sa mère et il y était parvenu grâce à moi. Enfin, tant pis. Pour le coup, j’essayais d’oublier que ce film me remémorait ma vie. Tant qu’à faire. Je le regardais et secouais la tête. J’aimerais l’envoyer bouler, mais je ne le pouvais pas. Non, impossible. Je me berçais d’illusion. Capable d’affronter mon ex mari ? Impossible. Enfin bref. «  Un repas de famille ? Où je vais devoir avoir un petit ventre pour que ça marche ? Comment je fais ? » Autant qu’il règle le problème de lui-même. «  Je ne sais même pas combien de temps Pandora me croira sur cette soit disant grossesse ! Je ne savais même pas que j’étais censée avoir mal aux siens .. » Puis seulement les règles étaient encore là. Enfin, c’était un beau bordel pour le coup.

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Tout était compliqué, cette cohabitation, ce mariage soit disant d’amour qui n’a été en réalité qu’un mariage sous l’alcool. Mais le pire la dedans c’est sans aucun doute la grossesse qu’il a imaginé pour rendre heureux sa mère. Il n’avait pas réfléchit une seule seconde, ça semble évident et pourtant il avait annoncé cela, comme si c’était une excellente nouvelle, comme s’il avait lui-même pleuré à chaude larme à l’annonce de sa future paternité qui n’est en réalité qu’un leurre. Comment cacher une soit disant grossesse ? Ça c’est une excellente question à laquelle Zander n’avait apparemment pas réfléchit au préalable sinon il aurait n’aurait pas trouvé cette idée à la con qu’il regrette déjà. Le cacher à sa mère qui n’en a malheureusement plus pour très longtemps c’est une chose, mais comment rester crédible avec cette histoire alors que la nouvelle de cette soit disant superbe nouvelle commence à s’ébruiter ? Impossible, ils vont surement passer par les dindons de la farce en fin de compte sauf s’ils réussissent à trouver un stratagème. Doit bien y avoir des moyens pour sortir de ce piège dans lequel Zander les a mis tout seul comme un grand. Il fait le fier mais il a honte d’agir sans réfléchir, surtout dans des moments comme ça. Se marier ok ça passe, ils sont avocats spécialisés dans les divorces, ils savent se sortir du pétrin s’ils le veulent mais cette grossesse… il a envie de se foutre des tartes. « Ouais malheureusement ! » Ils sont un faux couple, c’est compliqué mais Zander ne va tout de même pas mentir en affirmant que le sexe ça ne lui manque pas, que ce soit avec elle ou une autre. Ils n’ont eu qu’une partie de jambe en l’air, lors de leur mariage à Las Vegas et même s’il se souvient pas de cette nuit-là, certains souvenirs lui font se rappeler qu’ils n’étaient pas si mauvais au lit tous les deux ensembles. Enfin ceci c’est du passé puisque malgré leur mariage et leurs statuts de soi-disant parents leur lit n’est pas vraiment spectateur de quoi que ce soit. Si ce n’est, comme elle l’a très bien signalé, les disputes qui elles sont courantes dans leur foyer. « J’avais oublié à quel point les femmes pouvaient être relou ! » Ou pas, il le sait très bien, c’est une image qu’il aura toujours en tête. Pourtant, ayant été élevé uniquement par une femme, il devrait les voir différemment, surtout vu tous les sacrifices que sa mère a pu faire pour lui mais non, il met sa mère sur un piédestal et les autres femmes c’est une histoire. Macho sur les bords ? Sans doute, sans doute aussi pour cela qu’il a tendance à toujours soutenir les hommes dans leurs divorces avec son métier. Enfin bref, elle a l’air têtue la Kalheesi, alors il va devoir supporter ce programme télé jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’elle lui tende, espérons-le, la télécommande. C’est beau de rêver. En tout cas à chaque petite phrase dites dans le film, Zander se mit à souffler. Comment les gens peuvent-ils regarder ce genre de programme ? C’est tellement ennuyant. Du moins pour lui. En tout cas il en profita pour lui annoncer le diner avec sa mère. Elle a l’air passionnée par son film mais le fait qu’il lui coupe, il s’en contre fiche. En même temps s’ils étaient sympa l’un avec l’autre lorsqu’ils sont seuls, ça se saurait. En tout cas Kalheesi a une excellente question, il n’y avait pas pensé. « J’sais pas moi, les femmes commence à avoir du ventre à cette période de la grossesse ? » Il n’y connait tellement rien qu’il se demande si avec un ventre plat ça pourrait passer. « Ça doit bien exister sinon les faux ventres, pour les actrices dans les films ou comme Bree ! » Zander a honte d’avoir cette référence mais pour sa défense il avait vu Desperate Housewives avec sa mère qui en est fan. « Enfin je ne sais pas, doit bien y avoir un moyen ! » Dit-il en se passant les mains dans les cheveux, commençant à paniquer mais en silence. « On aurait dû en parler qu’à ma mère, faire comme si c’était un secret pour les autres pendant un moment ! » Oui ils auraient dû, mentir à une seule personne, sa mère puisque c’était pour lui faire plaisir à elle, à personne d’autre mais il ne blâme pas Kalheesi puisqu’il en a parlé autour de lui, pour faire plus crédible mais maintenant il regrette. Finalement, comme pour se changer les idées il partit se chercher une autre bière ainsi qu’une pour Kalheesi qui peut quand même boire lorsqu’ils sont seuls sans passer pour une mauvaise mère se foutant de la vie de son enfant. « On est dans la merde ! » Dit-il finalement en lui tendant sa boisson. Comme quoi il peut être intentionné. Ou alors est-ce qu’il espère pouvoir avoir la médaille du mari de l’année. L’espoir fait vivre sans doute.

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Une femme enceinte, j’avais beau dire que je l’étais, qui irait y croire, surtout avec ma cousine qui elle était réellement enceinte. Pas un bobard inventé pour faire plaisir à x ou y, non, mais dans quoi je m’étais embarquée ? Je me le demandais bien. Pour le coup, il n’y avait pas d’autre possibilité, revenir en arrière n’était pas une chose possible. Je ne m’imaginais pas du tout pouvoir gérer la situation. Là, je pouvais mentir relativement facilement, ce n’était que le début d’une grossesse, j’étais parfaitement capable de jouer une femme amoureuse en présence de personne, tout comme lui Zander, pouvait jouer l’homme amoureux sans les personnes autour. Enfin, je me sentais un peu conne pour le coup. Surtout de mentir à sa maman et si elle ne mourrait pas avant les neufs mois ? C’est-à-dire dans sept mois ! Alors, j’allais devoir prier pour qu’elle meure ? C’était inhumain, même Zander ne pourrait pas souhaiter cela à sa mère ? Enfin, pour le coup, c’était même sûr. Je ne savais même plus comment je devais gérer la situation, surtout que j’avais du mal à supporter le futur père de mon faux fœtus. Il était encore temps de dire que j’avais perdu l’enfant ? Enfin, j’avais un marché et je ne pouvais pas le briser sauf si je voulais retourner en écosse voir mon ex pour qu’il s’amuse de ma personne ? Oui, mais pour le coup, je n’avais pas très envie de me prendre des coups ou autre tout au contraire même. Je n’étais pas du tout en manque de sexe, je n’étais pas une femme courant après cela, surtout des histoires d’une nuit comme j’avais pu avoir avec Zander. Bon, j’avais couché deux fois avec lui, mais tout de même. Bref, je ne savais pas réellement comment j’étais censée gérer pour me trouer un copain. Combien de temps cette histoire de mariage allait devoir faire partie de ma vie ? Dans le fond, je voulais me créer un foyer, j’avais fini de mettre ma carrière en place et maintenant, j’aurais bien aimé pouvoir avancer vers un futur familial, j’en avais un là, mais ce n’était que du fake et certainement pas l’homme dont je rêvais. Enfin, je devais faire avec. Alors, pour le coup, on était tous les deux d’accord : malheureusement. Pour le coup. Autant dire que j’avais envie de tout cela se termine, mais je ne pouvais pas y mettre fin par moi-même, vu que de toute façon, j’étais coincée dans ce mariage ! Je n’avais pas d’autre choix, lui pouvait le faire, mais décevoir sa mère pour le coup ? Ouai, c’était ainsi. Enfin, je mordais ma lèvre avant de sourire doucement ayant pour envie de le frapper, voilà pourquoi ce sourire venait de naitre sur mon visage. « Les hommes sont parfait j’avais oublié la modestie de ces derniers ! Vous n’êtes pas mieux … crois-moi, du style à toujours juger et compagnie. » Je regardais le film, sans le vouloir, car du tout je m’étais piégée avec ce film par moi-même, si je voulais changer, j’allais lui donner raison et ça c’était plutôt impossible. Je ne voulais pas qu’il croit qu’il avait raison ou autre connerie du style ! C’était même impossible à imaginer que de lui laisser le droit d’avoir raison ! Je le regardais haussant les épaules. « Un léger petit ventre … je n’aurais qu’à prendre quelques kilos ou prendre un faux ventre de femme enceinte dans une boutique ? Mais, comment je vais expliquer pour le reste ? Je ne vomis pas tout va bien chez moi ! » Je le regardais. « Comme Bree ? Et tu critiques mon film ? » JE rigolais secouant la tête de gauche à droite, sérieusement, c’était la charité se foutant de l’hôpital pour le coup. Je mordais un peu ma lèvre, alors que je glissais ma main dans mes cheveux. « Oh, oui tu crois qu’elle aurait gardé le secret ? Je ne pense pas pour une fois que son fils fait quelque chose de bien ! » Disais-je en glissant un petit clin d’œil à son intention ! Oui je me moquais un peu de lui pour le coup, mais c’était comme ça. Il partit et revenu quelques secondes après avec une bière pour lui et pour moi. Je la prenais la décapsulant, avant de pincer mes lèvres et de souffler. « On est dans une merde pas possible … » Au moins pour une fois on était d’accord … ce qui changeait de d’habitude. J’entendais mon téléphone sonner, c’était la mère de Zander. Je grimaçais. « Je réponds ? » Troisième sonnerie, je n’avais plus le choix je n’attendais même pas la réponse de mon cher abruti de mari. Je répondais au téléphone écoutant ce qu’elle avait à me dire.

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Autant dire que les choses ne sont pas des plus simples entre Kalheesi et Zander. En plus d’une cohabitation de leurs cabinets l’un contre l’autre et leur fausse famille en préparation, les choses ne sont pas roses tous les jours. Au contraire elles ne le sont jamais. Mais bon, c’est la vie que voulez-vous, il y a quand même pire après tout. « Les hommes ne jugent pas ils relatent la réalité c’est tout ! » Ouais elles sont chiantes c’est comme ça ce n’est pas un jugement. Zander n’est pas du genre en théorie à faire des généralités mais bon parfois c’est plus fort que lui. Il ne se met pas dans le même panier que d’autre gars qui sont de vrais salops. Bon lui dans un sens il l’est également surtout avec les femmes mais bon, ça n’empêche qu’il ne les brutalise pas ou autre. Il se joue juste d’elle. Enfin ça c’était avant étant donné que ça fait bien longtemps qu’il ne s’est pas amusé, avec d’autres femmes ou avec la sienne, les deux c’est pareil, il a la sensation de redevenir puceau pour le coup. « Un faux ventre ça doit être un bon compromis. C’est comme ça qu’ils font pour les films non ? Ça doit être faisable ! » En même temps c’est facile à dire ça il est un homme alors ne doit pas se mettre un faux ventre toute la journée et se comporter comme s’il était vraiment en cloque. « Ils ne sont pas obligés de connaitre le moindre détail si ? Ils te suivent pas jusqu’à la salle de bain pour savoir si oui ou non tes nausées sont vraies ou non. Puis pour ta poitrine elle est tellement superbe qu’elle pourrait correspondre à ceux des femmes enceintes ! » Faudrait qu’il arrête de mater avant de passer pour un pervers mais ça doit déjà être le cas dans la tête de Kalheesi alors autant en profiter jusqu’au bout. « Critiques pas, Desperate Housewives c’est la vie ! » La vie… surtout ou pas oui. Mais bon, c’est bien la seule série que Zander caractérise de série pour les filles qu’il aime bien. Peut-être est-ce que c’est la seule chose qu’il regardait à la télévision avec sa mère ou il mettait sa virilité de côté. Quoi que, il trouvait surtout Gaby Solis bien sexy alors il faut croire qu’il ne la mettait pas très loin. En tout cas il sait aujourd’hui, puisque sa mère est gravement malade, il se dit qu’il regardera souvent ce feuilleton, en hommage à maman. Il se sent ridicule de penser à ça maintenant alors qu’actuellement elle va bien mais les derniers résultats de ses médecins n’ont pas donné le moindre espoir. Zander a vraiment du mal à s’y faire alors il y  pense parfois. Mais bref, vaut mieux pas qu’il parte dans ce genre de sujet de conversation. Sinon il va se mettre à pleurer et il est absolument hors de question qu’il le fasse, encore moins devant Kalheesi. Avec notre femme on partage tout ? Tu parles ! « Ouais non ma mère a dû le raconter à tout le monde dès qu’elle l’a appris ! » Ouais la connaissant elle a dû en parler à tout le monde, même à son facteur. Heureusement d’ailleurs que la famille Owens n’est pas si grande, au moins il ne ment pas à énormément de ses proches. Du moins pour l’instant. Quand Kalheesi devra jouer encore plus le rôle de la future mère, ça sera une toute autre histoire puisque même leurs amis le sauront. Du moins penseront le savoir puisqu’il n’y a rien à savoir. En tout cas il ne s’attendait pas à ce que sa propre mère téléphone à sa femme à cet instant précis. Quand on parle du loup. « Si tu veux je réponds à ta… » Même pas le temps de finir sa phrase qu’elle répondit de son côté. Il aurait pu inventer le fait qu’elle avait oublié son téléphone si elle ne voulait pas répondre mais pas la peine apparemment. De toute façon sa mère s’entend très bien avec  Kalheesi, elle l’aime beaucoup. Zander ne sait pas si l’inverse existe aussi il n’a jamais demandé à la jeune femme mais en tout cas ça fait plaisir de voir sa mère aimer sa femme. Les choses sont compliquées, ils jouent au faux petit couple même si le mariage est bel et bien réel et que sa mère soit heureuse pour sa soit disant situation actuelle, c’est tout ce qu’il désire. Après tout, il ne se donnerait pas autant de peine pour rien. En tout cas Zander observa la jeune femme au téléphone, occupé à se demander ce que sa mère pouvait bien lui dire, il délaissa carrément sa bière. Une fois qu’elle ait raccroché, il prit possession de sa bière qu’il porta à sa bouche pour finalement demander : « Alors ? Qu’est-ce qu’elle voulait à sa belle-fille préférée ? » Lui et sa femme ne s’entendent pas mais elle reste sa belle-fille préférée. De toute façon même si entre les deux femmes le courant ne passait pas, ça serait quand même le cas étant donné qu’il est fils unique.

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C’était un beau merdier dans lequel je me trouvais à présent. Je ne savais même pas comment gérer tout cela, je ne savais pas du tout comment j’étais censée faire, mais je le faisais avec beaucoup de force. Heureusement, imaginez si on n’arrivait pas à s’entendre même devant sa mère ? On faisait avec. On jouait au petit couple et voilà tout, on était plutôt doué même, on était avocat, alors on devait savoir mentir facilement pour défendre nos clients ? Sans doute. Enfin, moi ce ne m’était jamais arrivée de mentir pour l’un de mes clients, certainement que Zander ne pouvait pas en dire autant pour le coup. J’en étais même sûre, qu’il avait déjà menti pour défendre l’un de ces salops. Clairement, qu’il l’avait fait, c’était presque inscrit sur son front à lui. « Non, mais toi en plus tu dois être le pire ! Narcissique et compagnie ! Non, mais l’alcool fait vraiment faire des choses stupides ! Tu ne sais pas à quel point, je m’en veux d’avoir dit oui à Las Vegas ! » Heureusement, que les murs de l’appartement était insonorisé, sinon ma cousine ou même les voisins auraient pu griller qu’on mentait tout bonnement une fois qu’on était seuls dans notre appartement. Même en faisant les courses, autant dire qu’on jouait au petite couple parfait qui s’aimait à la folie, on était doué, mais ici, c’était comme si je me retrouvais enfermée avec le pire des monstres. Pour le moment, j’avais d’autre problème à gérer, comme le fait de faire grossir mon ventre et je n’allais pas prendre des kilos pour cela, car être grosse à cause d’une grossesse et être grosse c’était totalement différent, pas le même style de ventre ! L’un était flasque et l’autre tout musclé. Alors, je ne pouvais pas simplement prendre du poids et espérer prendre nos proches pour des quilles ! « Ouai, mais faut en changer assez souvent non ? Enfin, y a tellement de ventre je crois différent, que je ne sais pas ! Et où on va trouver ça ? Sur internet ? » Un tas de question venait embrouiller mon esprit, je me sentais tout simplement perdu, mais j’allais devoir faire avec, j’allais devoir me la jouer femme enceinte, déjà que je n’y connaissais rien, même la grossesse de ma mère pour les jumeaux, j’en avais aucun souvenir, alors je ne savais pas comment j‘allais faire pour tromper mon monde, notre monde. Je le regardais haussant un peu les épaules, car tout cela me mettait mal à l’aise, je n’aimais pas trop mentir à sa mère, mais c’était pour son bien puis pour la rendre heureuse avant qu’elle ne meurt. Je me demandais comment vivait cela Zander, je n’avais jamais osé lui poser la question. J’avais beau ne pas vraiment l’apprécier car il me rendait folle et que j’avais envie de toujours le taper, ce n’était pas pour autant que je restais sans cœur face à cela, j’avais perdu ma maman sans pouvoir lui dire au revoir alors autant dire que cela m’avait fait un mal fou. « Non. Ils ne sont pas forcés de le savoir, mais c’est bien facile de le savoir quand quelqu’un ment ! » Enfin, j’allais me débrouiller avec son aide, donc tout irait parfaitement bien, j’en étais sûre, de toute façon nous n’avions pas réellement le choix après tout. « Ouai, bin critique pas mon film, petite fillette ! » Je lui faisais un petit clin d’œil. Autant dire que c’était assez drôle comme situation pour le coup et que j’aimais bien pouvoir me foutre de lui. Je le regardais passant ma langue sur mes lèvres. Je me demandais si sa mère aurait gardé le secret de ma grossesse, mais après tout ce n’était pas possible une maman c’était toujours pipelette à tous raconter à ses amies pour se vanter ! Mais, bon qui pourrait lui en vouloir ? Elle vivait sans doute ces derniers mois ! « Ouai, enfin on ne peut pas lui en vouloir … » Je mordais un peu ma lèvre avant de regarder la télévision, je ne savais pas comment on allait se dépatouiller de tous cela et quelques fois je me disais que malheureusement tout allait partir en vrille et qu’on n’allait pas pouvoir se tenir la cadence de notre mensonge pourtant je le voudrais vraiment, car si tout échoué, il allait pouvoir me laisser en plan et j’allais devoir retourner en écosse croiser mon ex petit ami violent. Mon téléphone sonnant, je sursautais un peu, mais en voyant qui venait de m’appeler autant dire que je me sentais mal. J’avais demandé si je devais répondre, mais je n’avais pas eu le choix pour le coup, vu que sinon ça allait tout simplement raccrocher ou passer sur le répondeur. Je parlais avec sa mère rapidement, Zander aurait pu voir sans doute à mon visage qui avait du devenir blanc que je me sentais mal, bien trop mal pour le coup. Je raccrochais et il me demanda ce que sa mère me voulait. « Oh elle veut juste assister à la prochaine échographie pour savoir le sexe ! » Je le regardais toute désespérée pour le coup. « On fait comment là ? » Autant qu’il se démerde seul.

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Il devait faire semblant d’être fou amoureux de sa femme et pas seulement devant sa mère. Non il devait tromper tout le monde avec cette histoire, pour que tout cela reste crédible. Puis connaissant la bêtise humaine et surtout la connerie de certains, même certains de ses amis seraient capables de vendre la mèche et ça, même devant sa mère sans même qu’ils s’en rendent compte. Bon il est certain qu’il ne se force pas vraiment pour l’embrasser, faut dire qu’elle est canon donc Zander aurait pu tomber sur bien pire. Pas mal d’hommes seraient contents à sa place, il ne va pas cracher dessus c’est clair même si horrible de dire ça comme ça. Mais bon, c’est Zander que voulez-vous, il ne faut pas trop lui en demander après tout. En tout cas, même si ce n’est pas du tout désagréable de la regarder ou même de l’embrasser, son caractère par contre, ça c’est une autre histoire. Ils se prennent la tête pour le boulot lorsqu’ils sont face à face, à la maison tout le temps en fait. Mais bon de toute manière c’est le genre de caractère qu’il aime chez les femmes, il n’y a pas à dire. Il se serait fait chier avec une fille sans le moindre caractère. Au moins il ne s’ennuie pas durant leurs soirées ensembles même si c’est loin d’être le pays des bisounours. « Tu peux dire ce que tu veux Kalheesi, je savais déjà que tu me kiffais et que tu as sauté sur l’occasion à Vegas ! C’est moi qui devrais me plaindre, t’as profité de moi. » Zander qui s’y croit, dans toute sa splendeur. Dans sa tête, c’est elle qui a profité qu’ils soient saouls pour le foutre dans son lit et lui dire oui. Mais bon, si ça se trouve c’est lui qui lui a fait des avances, lui qui lui a fait une demande à la con. Mis à part s’ils ont filmé les choses, ils ne sauront jamais la vérité. Cette soirée est tellement floue, Zander se souvient uniquement du réveil où il avait eu un énorme mal de crane, pas plus. « J’sais pas, doit bien y avoir un truc sur internet. J’invente ma grossesse.com ou un truc dans le style. Enfin j’vais essayer de trouver un truc ! » Il dit cela en sortant son téléphone de la poche de son jean pour faire les recherches directement. Autant régler la question dès maintenant parce que ce n’est pas forcément quelque chose à prendre à la légère. En même temps c’est le genre de petit détail qui peut les faire griller. « Ouais tu as raison. » Oula il risque de neiger en plein mois d’aout, pour une fois que Zander dit ce genre de phrase devant Kalheesi. Il ne faudrait pas qu’elle s’y habitue trop. C’est la première fois… et sans doute la dernière aussi. « Je critique si je veux d’abord ! » Elle le traite de fillette et pour le coup on dirait plus un môme qu’autre chose. T’façon c’est son style à Zander de bouder quand on ne fait pas ce qu’il veut. Enfin il ne le fait pas non plus avec tout le monde. Il le fait dans cet appartement et avec sa mère c’est tout. Par exemple dans cet appartement, il avait boudé tel un enfant quand Kalheesi avait repoussé ses avances et son envie de consommer leur mariage tant qu’ils y étaient. En tout cas elle se retrouva au téléphone et il voyait bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Immédiatement, il se fit une multitude de films, de peur que ça soit sa santé qui n’aille pas bien et qu’elle avait envie d’en parler à quelqu’un. Ce n’était pas le cas mais ils néanmoins tout de même dans la merde. Comment faire en sorte qu’elle ne vienne pas à l’échographie ? Il se connait, en temps normal il n’aurait jamais refusé que sa mère n’assiste à ce genre de moment. Elle veut être présente, il veut lui faire ce cadeau-là. Seulement là, la question ne se pose même pas. « On peut lui dire qu’on veut pas savoir le sexe du bébé ? Je la connais, je sais qu’elle ne tiendrait pas sa langue si elle le sait et nous non ! » Seulement lui refuser ceci lui fait mal au cœur même s’il est certain qu’elle comprendrait tout de même. Elle ne lui en voudrait pas mais serait quand même déçue de ne pas pouvoir y assister. Il ne veut pas lui faire ça mais quand on y regarde de plus près, il n’a pas le choix, il ne s’agit pas de jouer la comédie là dans ce cas. Quoi que… « Tu crois que les comédiens pouvant avoir accès à une salle d’échographie ça existe ? Ou bien un médecin qui prendrait du fric ? » Là il va peut-être chercher un peu loin pour continuer leur mascarade mais pour le choix ils n’ont pas trop le choix s’ils y réfléchissent bien. Ils ont beau réussir à jouer le beau petit couple, là ce n’est pas de leur ressort. « Ou alors je la rappelle et je lui dis que je veux ce moment intime avec ma femme ! » Une échographie, c’est quand même intime, du moins à ce qu’il a entendu, il n’en sait pas plus. Il passera pour le coup pour le méchant mais c’est toujours mieux que si elle apprend la vérité et tomberait vraiment de haut pour le coup.

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« Toi tu devais beaucoup rêver de moi pour le coup, car ce n’est pas le cas ! Je ne t’ai jamais kiffé avant ! Je regrettais à mort d’avoir couché avec toi la première fois, alors un mariage ou de l’amour ? Autant me dire que je suis un alien, j’y croirais plus facilement ! » Quoi ? Je ne l’avais jamais aimé, certes de la haine à l’amour, il n’y avait qu’un pas, mais tout de même. La seule chose qui me faisait l’apprécier c’était sa mère et c’était aussi une chose qui me faisait le haïr, car d’un côté c’était mignon de mentir à sa mère pour lui offrir de l’espoir, mais d’un autre, c’était un faux espoir et que si elle continuait de vivre après les neuf mois qu’allons-nous faire ? On était dans une belle pagaille, un mariage aurait été plus simple à contrôler contrairement à cette grossesse complétement absurde. Enfin, si seulement il n’y avait que ça qui était complétement dingue. Il venait vraiment de parler d’un site sur internet pouvant s’appeler s’inventer une grossesse. Non, mais ce gars allait finir par me rendre dingue, j’allais finir en camisole de force et ne plus pouvoir me dépêtrer de tout cela. Dans le fond, je savais que je ne pourrais pas m’en dépêtrer comme ça, après tout sa mère l’avait surement dit à plein de monde tout comme au boulot il le savait. On allait l’expliquer comment le manque de l’enfant ? Après tout, tout le monde voudrait le voir ce gosse. Enfin, j’avais dit oui bêtement, je me retrouvais dans une situation plus que hasardeuse, aucune idée des chemins et des solutions s’offrant à nous, mais je devais sans doute trop m’inquiéter. Tant que je ne pensais pas comme une femme enceinte, ça devrait le faire parfaitement, dans le fond. Il ne faudrait pas que je commence à y croire à cette grossesse. Ça allait me porter la poisse cette affaire, je le savais et ça m’énervait. « Le jour où tu trouves une chose pareille sur internet, surtout ne l’ouvre pas ! C’est fait pour les malades … mais c’est un peu ce qu’on est pour le coup. » Complétement dingue, voilà ce qu’on allait finir par être, aucune idée de comment tout cela allait se finir, mais cela ne m’étonnerait pas que je finisse dans un hôpital pour fou. Enfin, je le regardais alors qu’il me disait que j’avais raison, tu m’étonnes. Je pouvais comprendre sa mère qui désirait avoir un petit enfant et une belle fille dans sa vie, normal qu’elle saute de joie et qu’elle en parle à tout le monde surtout si une épée Damoclès tremblait au-dessus de sa tête. Tout cela allait mal finir, mentir encore un peu à sa mère, me faisait royalement chier. Quelques fois, j’aurais limite envie de retourner ma vie douloureuse de femme battue pour cesser de donner des faux espoirs à cette pauvre femme, je m’en voulais réellement et cela n’allait pas en s’arrangeant, vu qu’on continuait de prévoir pour lui mentir, mais cette femme ne méritait pas cela, malheureusement, nous n’avions pas le choix. Le retour en arrière dans une telle histoire serait douloureux tout comme de dire que le bébé était mort. Puis ça serait horrible, mais comment trouver une autre solution. Même l’adoption m’avait trotté dans la tête ! Je n’allais pas kidnapper un bébé quand même ? Quoi que je pouvais toujours tenter de garder l’enfant de ma cousine, il aurait un ou deux mois de plus que le mien logiquement … enfin le sien existait. « Ouai, on peut dire ça, qu’on veut se faire la surprise et que du coup on ne peut pas lui dire ! Et que si elle veut dépenser ton héritage pour ce faux bébé, elle n’a qu’à prendre des choses unisexes ! » Autant dire que c’était presque morbide de parler d’héritage, mais ça commençait un peu à me saouler et pour le coup, je ne savais même plus comment je tenais debout avec tous ces mensonges. Mais dans le fond, je n’avais plus le choix, puis il n’était pas temps d’écouter ma conscience maintenant vu que justement cela durait depuis quelques temps déjà. Enfin, je le regardais haussant les épaules. Aucune réponse à ses interrogations, j’étais loin d’être une experte tout au contraire. Je n’avais jamais pensé qu’un jour je ferais semblant d’être enceinte, c’était bête de me dire que jamais je n’aurais pu imaginer une telle chose, pourtant c’était le cas. Enfin, autant dire qu’il fallait que là j’y pense et pas qu’un peu. « Pour le médecin sans doute … mais je ne sais pas … on ne peut tout de même pas frauder … enfin ce n’est pas cool. Puis lui passer une échographie, elle ne serait pas capable d’aller demander à un médecin de lui dire si c’était un mec ou une fille ! Je me dis que cette situation ne fait qu’empirer et ne s’arrange pas. » Je soufflais un peu pour le cou autant dire que j’avais rapidement perdu espoir que cette histoire puisse bien se finir. « Non, tu ne peux pas lui faire ça … Enfin tu sais quoi fait ce que tu veux c’est ta mère ! » Je me levais du canapé avec ma bière dont je buvais une gorgée tout en allant chercher de quoi manger en cuisine. Je prenais un brownie que je coupais en plusieurs parts. C’était déjà tout fait, vendu ainsi en grande surface, je regardais Zander sur le canapé qui réfléchit.

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« C’est seulement ce que tu dis, ça ne veut pas forcément dire que c’est la vérité, tu le sais très bien, ton subconscient voulait faire des choses peu catholique avec mon corps c’est tout. Ne te cache pas la vérité à toi-même ! » Il en rajoute, lui-même en est conscient mais c’est tout à fait son genre, c’est-à-dire un mec relou qui s’assume mais bon, c’est ce qui fait son charme ou pas d’ailleurs. Il  n’y a jamais rien eux mis à part des prises de tête dans le cadre de leur travail avant qu’ils finissent dans le même lit, lié par plus qu’une bague en plastique au doigt. Pourtant, il agit comme si Kalheesi lui avait couru après pendant des mois. Sans doute que c’est son fantasme à lui de faire tomber toutes les femmes comme des mouches dont la jeune femme. Mais non, il n’y avait rien, sauf des affaires pour des divorces l’un contre l’autre. Elle est bonne mais ça s’arrêtait là et dans un sens c’est toujours le cas aujourd’hui. « Ouais des malades comme nous puisqu’on a besoin de ce genre de conseils ! » Il n’aurait jamais pu imaginer une seule seconde qu’il serait un jour du genre à avoir besoin de conseils tels que ceux-là. Savoir qu’ils ne sont pas les seuls à avoir besoin de ce genre de chose le réconforte dans un sens, dans le fait qu’ils ne soient pas les seuls mais dans un sens il se dit qu’il y a vraiment des gros tarés sur terre. Il n’aurait jamais imaginé en faire partie. Ce n’est pas quelque chose qu’il criera sur tous les toits loin de là, s’il peut éviter d’en parler à qui que ce soit ça l’arrangerait grandement pour le coup.  « C’est la meilleure chose à faire, elle comprendra cela je pense, du moins j’espère ! » Il connait bien sa mère, il sait donc qu’elle serait capable de demander le sexe sans même leur demander à eux, pour le savoir en avance. Curieuse ? Oui un peu, elle est une vraie commère. Zander se souvient parfaitement des après-midi ou des amies à sa mère venaient prendre le thé pour commérer sur celles qui n’ont pas pu se libérer. Il trouvait cela lourd à l’époque et aujourd’hui rien n’a changé sur ce point-là. Mais bon, il doit faire avec, sa mère est une commère mais elle reste sa mère puis entre ça et la série qu’il regardait avec elle qui étaient exactement pareil, il a pris l’habitude quoi qu’on dise. Là pour le coup, si elle fait trop sa fouine pour savoir, ça va vraiment pas le faire parce qu’il y a bien plus qu’une histoire de sexe du bébé imaginaire la dessous et Zander n’est pas franchement certain  que sa mère le vivrait très bien, pire encore ça pourrait être grave vu l’état dans lequel elle est. C’est un vrai cercle vicieux toute cette histoire. « J’dois surement avoir un client médecin pouvant me rendre ce service ! » Ce n’est pas la meilleure chose à faire, ça aggrave la situation mais bon, quand il le faut, il le faut. « Faut juste trouver un moyen de faire en sorte que tout paresse normal. On est vraiment dans la merde quoi  ! » Oui ça c’est sûr. « C’est ma mère mais ça te concerne aussi, on est deux dans cette histoire je te ferais dire ! » Oui, deux qui sont dans la merde jusqu’au cou, on ne peut décidément pas dire le contraire pour le coup. Ce n’est que le début, ça va se compliquer ensuite, oui parce qu’il ne compte pas perdre sa mère prochainement malgré les mots de son médecin et de toute façon ça ne concerne plus seulement elle puisque d’autres personnes sont au courant sans savoir qu’il ne s’agit en fait que d’une supercherie. Puis dans quelques mois comment ils feront ? Il aurait dû y penser avant mais il faut croire que le pois chiche qui lui sert de remplaçant du cerveau n’y avait pas pensé plus tôt que son idée était totalement stupide. Le mariage aurait déjà réjoui sa mère, il n’aurait pas totalement eu besoin de bluffer puisque légalement c’est totalement la vérité. Il aurait dû se contenter de ça mais non il a fallu qu’il invente un gros bobard qu’il ne peut s’en sortir indemne. Il va faire quoi ? Kidnapper le gosse du voisin lorsqu’elle sera de visite chez eux ou quand il ira la voir ? Mais bon c’est trop tard, ce n’est pas vraiment le genre de choses sur laquelle on peut revenir aussi facilement, pas du tout même d’ailleurs. Il s’est lui-même coincé dans ce mensonge loin d’être petit et il ne sait pas comment ils vont faire pour se décoincer de là. Quitter la ville ? Non ce n’est pas son genre de fuir et ça ne changera rien à la situation pour sa mère, ça empirera juste les choses. « Au pire on va faire des galipettes, je te fais un enfant ça règlera l’histoire ! » Dit-il la bouche pleine de brownie sur l’unique ton de l’humour. Bah oui, il a en  marre de se prendre la tête alors il préfère jouer sur l’humour même si ce n’est pas si drôle que ça, au moins il y pense pas. Une partie de jambe en l’air lui ne dira jamais non mais bon, avoir un enfant avec elle juste pour se tirer d’affaire, non il n’est pas aussi dingue que ça pour l’envisager.

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