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 La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K.

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MessageSujet: La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K.   La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K. Icon_minitimeSam 19 Sep - 15:32

Si l’on note que x est égal au double de y au carré, que l’on divise par a puis multiplie par x², le résultat total de l’opération est égal au jour de la fin de l’été. Hein ?! WTF ?! Pourquoi j’ai été sur ce site déjà ? Ah oui, je voulais m’acheter une tasse auto-chauffante. Mais, dans ce cas, pourquoi Diable suis-je tombé sur cette espèce d’exercice sans intérêt ? Je crois qu’internet me trolle. « Petit con, je vais t’apprendre moi à me troller !!! » Oui, je parle à mon PC. Ou plutôt, à internet. Cherchez l’erreur. « Angel, à table ! » Déjà ? Mais il est quelle heure en fait ? Je regarde mon téléphone et remarque qu’il est plus de midi. Okay, j’ai passé ma matinée sur le PC à faire des recherches stupides. Indeed. « Je vais me doucher avant ! » Et je suis encore en pyjama. Non, non, je ne suis pas un Geek ou un No-life. Essaye de t’en convaincre mon gars. Ta gueule conscience, je ne t’ai rien demandé et si tu continues, je change d’abonnement ! De mieux en mieux, je me parle à moi-même mais sinon, oui, ça va la vie, merci. Je me dirige vers ma salle de bains après avoir récupéré des vêtements propres, puis me déshabille avant de me glisser sous le jet. « I’m a Barbie guuuuurl ! In a Barbie woooooorld ! Life in plastic, is fantastic ! ♫ » Mon niveau de virilité vient de descendre à zéro, voire même, en-dessous. Que voulez-vous, j’aime chanter de la merde sous la douche ! De toute façon, personne ne m’en tiendra rigueur, sauf peut-être mes peluches qui préfèrent le Métal. Je parlais avec Pikachu il y a quelques jours, la bestiole m’a clairement envoyé me faire foutre. Ça m’a brisé le cœur… Heureusement que Totoro me comprend, lui. Bref, je ne vais pas m’éterniser sous l’eau sinon je vais avoir la peau toute fripée. Berk ! Je sors du bac à douche et me sèche avant d’enfiler un boxer. « Salut beau gosse, tu veux que je te pince les nipples… ? » Ce n’est pas interdit de parler à son reflet et puis, ça me permet de faire évoluer mon taux de testostérone à un niveau supérieur, vous comprenez ? « ANGEL !!! » Je lève les yeux au ciel et finis de m’habiller. Maman va faire exploser ses faux seins si je ne me dépêche pas… J’ébouriffe négligemment mes cheveux puis descends. « Ah enfin ! Ce n’est pas trop tôt ! » J’hausse un sourcil et m’installe à ma place. « Fais attention maman, tes implants mammaires vont exploser si tu t’énerves de trop. » Elle me fusille du regard alors que j’entends mon père glousser derrière son journal. « On mange quoi ? » Silence intense. Bon d’accord, j’aurais pu m’abstenir de lui faire la blague sur sa poitrine mais bon, ce n’est pas de ma faute ! J’ai lu sur internet que c’était dangereux de trop s’énerver alors, par conséquent, c’est aussi dangereux pour les implants que les gens ont, n’est-ce pas ? Logique. « Poulet, frites. » J’adore ! « Boude pas maman, tu sais très bien que je plaisante ! Et puis, tu es tellement plus belle quand tu souris… » Attaque yeux de chiot, petit sourire tendre et HOP !, la voilà qui me fait un câlin. Ça marche à tous les coups ça ! Alors qu’elle retourne en cuisine, mon père baisse son journal pour me regarder : « T’es franchement pas possible gamin et le pire, c’est que ça marche à tous les coups ! Saloperie… » Je ris doucement et lui envoie un bisou avec la main. « Mais je t’aime aussi papa, sois pas jaloux ! » Il semble blasé d’avoir un fils comme moi. Et moi je suis blasé d’être le fils qui blase son père, vous me suivez ? Non ? Ce n’est pas grave. […] J’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai… non, non, je vais arrêter le massacre sur le champ. « Tu vas faire quoi aujourd’hui, tes devoirs j’espère… » Mes devoirs ? Alors oui, j’avais des devoirs mais ils sont faits depuis hier au soir, donc non. « Déjà faits. Je vais aller voir des potes. Il y a une soirée ce soir donc je ne rentrerais pas pour manger, ni pour dormir. » Sourire innocent, prouvant une fois de plus, que j’ai mes parents dans ma poche. De toute façon, ils ne peuvent pas me reprocher de ne pas être studieux. Je suis très studieux vous savez ? Je suis remonté dans ma chambre pour jouer à Pokémon avant de quitter la maison aux alentours de dix-huit heures. J’ai un peu menti à mes parents pour être honnête. Il n’y a aucune fête nulle part. Je vais juste retrouver quelqu’un très tard. […] Les heures ont passé et je me suis pointé du côté de Soho. Je me suis planqué dans une petite ruelle, à l’affût d’un certain barman cher à mon cœur. Sa silhouette se dessine à l’horizon, il est temps pour moi d’agir. Tel un loup agile et discret, je m’approche de ma proie et attends qu’elle passe à ma portée pour lui sauter dessus, l’entraînant dans mon antre : la ruelle sombre. Je le plaque au mur et retire mon bandana que j’avais posé sur la moitié inférieure de mon visage : « On joue au voleur et au policier… ? » Sourire explicite, baiser sauvage, rien de mieux pour finir la journée en beauté.
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MessageSujet: Re: La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K.   La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K. Icon_minitimeSam 19 Sep - 16:44

Je suis sur une plage de sable fin, l’eau turquoise reflète le soleil et un sourire étire lentement le coin de mes lèvres. J’admire ce spectacle et je me sens enfin libre, apaisé, tranquille. La plage est vide, déserte, mais cela ne m’inquiète pas outre mesure, bien au contraire : j’ai l’impression qu’elle m’appartient, qu’elle m’est réservée. Je m’assois sur le sable et glisse mes lunettes de soleil sur mon nez ; le soleil m’aveugle moins, et je remarque cette silhouette au loin. La personne se dirige vers moi, et je reconnais sa démarche qui m’est si familière. Plus la personne s’approche, plus les battements de mon cœur s’accélèrent et je me redresse brusquement, je suis sur mes deux pieds et j’essaie de faire un pas en avant, mais je reste là, comme si mes pieds étaient prisonniers du sable. Je n’avance pas d’un seul centimètre, seule cette silhouette approche, mais trop lentement. Mais le reste s’accélère. Le temps se métamorphose en un temps record. Le soleil qui semblait être au zénith commence à disparaître, il se couche, il assombrit cette plage sur laquelle je me trouve. La silhouette commence à disparaître, elle s’efface, ne devient plus qu’une ombre. J’essaie encore de la rejoindre, mais rien n’y fait : je reste coincé et elle disparaît définitivement. Je la cherche, mais ne la retrouve nulle part aux alentours. La nuit noire m’englobe et ce sourire que j’avais tout à l’heure a disparu, lui aussi. L’angoisse me noue l’estomac, la crainte me prend aux tripes et je sens comme une force qui me tire en arrière. Je lui résiste, je ne veux pas qu’on me retire de ce lieu. Je veux revoir cette silhouette, je sais que c’est lui. Mais la pression se fait plus forte et je n’ai pas assez de prise. Je pars en arrière… Singin’, sweet sounds of American you… What ? C’est quoi ce bordel ? Pourquoi une chanson se fait entendre sur une plage ? Je reprends lentement contact avec la réalité et je prends conscience que je suis dans mon lit et non pas sur une plage. J’ouvre les yeux un peu brusquement, mais aucune lumière ne me détruit les yeux : le soleil n’est déjà plus présent. J’attrape mon portable et éteint le réveil : il m’indique qu’il est déjà dix-huit heures. Je me redresse tant bien que mal et baille un petit peu en m’étirant. J’ai encore fait ce rêve étrange auquel je ne comprends pas grand-chose et je n’ai pas envie de me prendre la tête maintenant. Je sais que cela va me mettre d’une humeur massacrante, et ce n’est jamais une bonne idée lorsqu’on doit se rendre au travail d’ici deux petites heures.

Je me lève tant bien que mal et me rend directement jusqu’à la salle de bain. Je retire mon boxer et fonce sous la douche. J’y reste plusieurs minutes, cela me fait le plus grand bien, même si ça me donne envie de rejoindre mon lit et dormir encore quelques heures. Ouais, les douches ont cet effet sur moi : elles me donnent envie de dormir. Mais je ne peux pas le faire alors j’en ressors et me sèche rapidement avant d’enfiler des fringues. Une fois prêt, je vais jusqu’à la cuisine et mange rapidement un morceau en jetant un regard à l’heure sur le micro-ondes : j’ai encore du temps devant moi. Je ne bosse pas très loin de chez moi alors ça va, je n’ai pas besoin d’être trop speed. Je réprime un bâillement et retourne ensuite dans ma chambre où j’attrape mon portable. Je consulte mes messages et je réponds à quelques potes rapidement avant de rappeler ma mère qui a essayé de me joindre dans le courant de l’après-midi. Comme je sais qu’elle parle énormément, j’en profite pour finir de me préparer : j’enfile ma veste ainsi que mes chaussures et je sors de chez moi, téléphone à l’oreille. Je l’écoute calmement me raconter sa vie, ce qu’elle a fait ces dernières semaines et à quel point elle se sent mieux à présent. Ça n’a pas été facile pour elle, et encore moins pour mon père : ils ont pas mal déprimé suite à la disparition de Noam, et ils commencent tout juste à remonter la pente. J’en suis très heureux pour eux, mais je ne sais pas comment ils font. Je me dis que ce ne sera jamais mon cas, sans doute parce que j’ai perdu une partie de moi-même et franchement, il n’est pas facile de vivre en sachant qu’une partie de soi est déjà six pieds sous terre.

J’arrive à mon lieu de travail et l’annonce à ma mère. Elle n’est pas chiante et comprend rapidement qu’il faut qu’elle me laisse. Je lui réponds un « je t’aime aussi » en réponse au sien et raccroche, un petit sourire aux lèvres. Je n’ai jamais été celui qui faisait le plus de déclaration de ce genre, mais elle a besoin de l’entendre alors je fais des efforts. Je suppose que je lui dois bien cela. Enfin, quoiqu’il en soit, je salue mon patron et me met rapidement au travail. Tant que je bosse, je ne pense pas à grand-chose et cela me convient très bien. Cela m’évite de perdre la tête et me rendre fou à force de m’imaginer ce que serait ma vie si mon jumeau se trouvait toujours à mes côtés. À quoi bon ? De toute façon, les choses ne changeront pas pour autant, je me fais du mal pour rien et j’en ai conscience, c’est sans doute cela le pire. Alors je me concentre et j’assure mon service comme j’ai l’habitude de le faire. […]

Quelques heures plus tard, je termine mon service et je pète la forme ; ce qui n’est pas étonnant puisque je suis debout depuis pas si longtemps que cela. Je récupère ma veste et quitte le 12 bar club. Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Un tour en boite de nuit ? La tournée des bars ? Je n’en ai aucune idée. Rien ne m’inspire réellement, et je n’ai d’ailleurs pas l’occasion d’y réfléchir très longtemps qu’on me saute littéralement dessus et on m’emmène dans une ruelle sombre. Je m’apprête à répliquer en envoyant mon poing dans la gueule de cet imbécile, mais je me ravise bien rapidement en découvrant de qui il s’agit : Angel. Évidemment. Qui d’autre aurait eu cette idée ? Et je ne peux m’empêcher de sourire en desserrant le poing : il serait dommage d’abimer cette belle gueule, pas vrai ? Il retire l’espèce de bandana qui recouvrait une partie de son visage, et j’esquisse un sourire à sa proposition. Le sourire qui exprime sans doute déjà un peu trop toutes les intentions que je dissimule. Mais je ne réponds pas de suite : impossible puisque nos lèvres se rencontrent déjà sauvagement et s’entrechoquent sans qu’on ne contrôle quoique ce soit. Ma main droite glisse dans sa nuque, tandis que la seconde glisse jusqu’à sa taille et sans rompre notre baiser, j’inverse nos positions et le plaque à mon tour contre le mur. Je détache mes lèvres des siennes et le regarde, un sourcil arqué. « Tu t’es pris pour un cowboy, gamin ? » Demandé-je dans un sourire en désignant le bandana du menton. « Mais si tu veux qu’on joue… » Je lui lance un regard plus qu’explicite et rapproche de nouveau mon visage du sien avant de rendre sa lèvre inférieure prisonnière de mes dents. « … Tu sais que je suis toujours prêt pour ça. » Et je crois même que c’est un euphémisme. Ce gamin me rend fou.
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MessageSujet: Re: La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K.   La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K. Icon_minitimeSam 19 Sep - 17:17

Ma foi, je suis ravi de l’avoir coincé ce soir. Bien sûr, je le fais régulièrement mais ce soir, je ne sais pas vraiment comment expliquer que je ressens un petit truc en plus. Mon corps pressé contre le sien, je dévore ses lèvres avec fougue. Ouais, avec Nolan, c’est comme ça que ça se passe : une violence qui fait du bien. Je vous vois venir avec votre être choqué mais non, nous ne pratiquons pas le sadomasochisme. On se fait mal, certes, mais on ne se met pas en danger pour autant. On n’utilise pas non-plus d’objets longs, de formes allongées et phalliques. Ce n’est pas très sain et je préfère sentir le pistolet de Nolan plutôt qu’autre chose, si vous soyez ce que je veux dire… Non, vous ne voyez pas ? Eh bien… ouais non c’est tant pis parce que je ne ferais pas de dessin. Je vais laisser votre imagination faire tout le travail. Toujours est-il que, mon corps est absolument ravi d’être contre le sien. Je me retrouve rapidement contre le mur, pour mon plus grand plaisir. « Tu t’es pris pour un cowboy, gamin ? » Je lui souris d’une manière plutôt lubrique, du genre ‘punis-moi mon coquinou grahou’. J’utilise divers accessoires pour mes entrées en scène et aujourd’hui c’était le bandana. « Mais si tu veux qu’on joue… Tu sais que je suis toujours prêt pour ça. » Un léger rire traverse mes lèvres et mes mains viennent vivement saisir ses fesses pour le coller à moi, bassin contre bassin. « J’ai été un très vilain garçon… il faut me punir… » Nouveau sourire explicite avant que je ne l’embrasse furieusement. J’emprisonne sa langue entre mes dents puis la suce allègrement pendant quelques secondes. On joue, on se cherche… On a toujours fonctionné comme ça lui et moi, et pour rien au monde je n’aimerais que ça change. Oh bien sûr, je suis amoureux de lui mais j’ai peur que si je lui confie ce secret, il change totalement d’attitude à mon égard. Malgré les apparences, les séquelles de mon passé son toujours là et parfois, quand elles refont surface, je fais des conneries et ça se voit. Nolan connait la plupart des choses à mon sujet mais, il ne sait pas encore ce que j’ai subi quelques années auparavant. Non, ça, c’était Noam qui les savait. Noam n’est plus là et j’en suis très affecté. Bien sûr, je suis toujours le gars qui ne se prend pas au sérieux, qui rit et s’amuse, évitant ainsi qu’on ne lui pose trop de questions. Mais au fond de moi, il y a quelque chose de cassé. Une chose fragile et qui ne se répare pas en un claquement de doigts. Cette chose c’est mon cœur, et bien que j’aime profondément Nolan, j’ai toujours cette barrière qui m’empêche d’être pleinement heureux. Mais revenons à l’instant présent. « On joue ici ou bien dans un endroit plus approprié… ? Personnellement, je trouve ce mur tout à fait adéquat… » Je lui donne un coup de bassin bien placé puis me frotte contre lui sensuellement. Baiser contre un mur, dans une ruelle sombre… Ce n’est pas très sain et n’importe qui peut nous surprendre. Néanmoins, la dose d’adrénaline est beaucoup plus intense et si l’on ne fait pas trop de bruits, on peut aisément passer inaperçu dans le brouhaha de la vie nocturne dans ce quartier de Soho. En attendant, mes lèvres reviennent capturer les siennes sauvagement et je mords sa lèvre inférieure sans aucune hésitation. On se fait mal mais c’est un mal qui fait du bien, parce qu’il nous permet de nous sentir vivants et d’oublier quelques temps toutes les choses qui font mal. C’est malsain, c’est brutal, c’est Nolan et moi.
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MessageSujet: Re: La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K.   La douleur elle disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec. → PV NOLAN J. K. Icon_minitimeDim 20 Sep - 15:36

Mon regard perdu dans le sien, je n’arrête pas de me dire que nous entretenons une relation plus que malsaine, mais c’est aussi la seule dans laquelle je trouve un peu de satisfaction. Lorsque je suis avec Angel et que nos envies s’expriment, je me sens vraiment à ma place et je me libère de tout ce qui me fait mal ; c’est comme si mes douleurs disparaissaient dans nos corps à corps qui laissent des marques et quelques traces. On ne fait franchement rien comme les autres et on s’en moque complètement. Je n’ai jamais eu le moindre problème à le suivre dans ses délires, tout comme il n’a jamais eu de mal à me suivre dans les miens. Nous connaissons les limites à cette relation, et même si nous faisons preuve d’une certaine violence, elle reste contenue et n’est jamais faite dans le but de faire du mal à l’autre. C’est quelque chose de bien plus complexe, de plus intense, que peu de gens peuvent comprendre. Et d’ailleurs, autant dire que l’on évite soigneusement d’en faire part à nos parents. Je ne suis pas certain que mes parents le prendraient très bien, s’ils apprenaient que je me tape le petit Angel qu’ils considèrent un peu comme un fils. Ouais, ils le vivraient très mal.

Mais je m’en fiche assez. Tout cela ne compte pas. L’avis des autres n’existe pas dans mon monde. Je veux juste qu’on profite de ce moment, et je pense qu’il serait d’accord avec cela. Et d’ailleurs, il me le prouve quelques secondes plus tard en glissant ses mains jusqu’à mes fesses, rapprochant ainsi nos bassins. J’esquisse un sourire à sa petite phrase. Je sais qu’il a conscience de l’effet qu’il me fait, et encore plus lorsqu’il se comporte de cette manière. À votre avis, pourquoi je ne lui résiste jamais ? J’en suis tout simplement incapable. Il sait exactement comment faire avec moi, comme s’il avait toutes les cartes pour comprendre ce dont j’ai envie sur le moment. On fonctionne sans doute de la même manière, et cela nous rapproche encore plus dans la folie qui nous anime. Et il continue de me rendre fou en m’embrassant, avant de rendre ma langue prisonnière entre ses dents et le sucer quelques instants. Je ferme un moment les yeux. S’il savait toutes les choses que j’ai envie de lui faire, là. S’il savait toutes les pensées qui tournent dans ma tête. Une fois mes lèvres libérées, j’enserre ses hanches entre mes doigts et le rapproche un peu plus de moi. « C’est bien ce que je compte faire. » Glissé-je le plus sérieusement du monde. Aucune place au doute. Lorsqu’on entre dans cette phase, on ne dit plus rien sur un ton amusé : on agit de manière sérieuse.

Est-ce que l’on joue ici ou ailleurs ? Je crois que la question ne se pose même pas. Vu comme nous sommes partis, on aura jamais le courage d’attendre plusieurs minutes, le temps d’être dans un coin plus tranquille. Notre folie nous pousse souvent à baiser dans des lieux bizarres et glauques, comme cette ruelle. Qui rêverait franchement de se faire prendre dans une ruelle sombre ? Je n’en connais pas beaucoup. Mais Angel s’en fiche. C’est une idée qui lui plait et qui l’excite, au moins tant qu’elle ne m’excite moi. Ses lèvres reviennent brusquement contre les miennes, et cet échange est aussi sauvage que le reste. L’une de mes mains se dégage de sa hanche et glisse jusqu’à son entrejambes que je tâte un peu et que je serre ensuite entre mes doigts au moment où ses dents mordent ma lèvre. J’arque un sourcil et plante mon regard dans le sien. « J’espère que tu vas l’aimer ce mur. » Glissé-je dans un souffle, comme pour dire que cet endroit me convient parfaitement. Je me plaque un peu plus contre lui, réduisant au néant la distance entre nous. Nos bassins se frôlent et j’exagère mes gestes afin de rendre les mouvements encore plus appuyés, mimant presque l’acte sexuel. Mes lèvres retrouvent les siennes pour un baiser sauvage alors que mes mains glissent jusqu’à ses fesses qu’elles empoignent ensuite sans ménagement. Un sourire étire lentement le coin de mes lèvres alors que je plonge mes yeux dans les siens. « Montre moi à quel point t’as envie que j’te prenne là, maintenant. » Dis-je dans un souffle, bien décidé à lui faire perdre la tête jusqu’à ce qu’il me supplie.
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