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 wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life.

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Gabrielle Grayson


Gabrielle Grayson

messages : 497
dispo pour un rp ? : always
avatar : taylor swift
age : thirty one on paper, still twenty nine when asked verbally
occupation : journalist for refinery29 uk, blogger on the side, living the life
relationship status : casually doing her thing on tinder, hooking up with friends and not getting over her ex, basic stuff really
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MessageSujet: wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life.   wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life. Icon_minitimeDim 26 Fév - 18:13

gaby agnes grayson
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résumé
Gaby est la quatrième de la fratrie Grayson, juste après Chris. Elle a grandi dans une maison où calme et solitude étaient des notions inconnues, both a blessing and a curse. Elle a fait son coming out à l'âge de quatorze ans, sans trop de problèmes, sinon ceux qu'elle se posait à elle-même. Quatre ans plus tard, elle entre à Oxford pour y étudier la littérature. Après quelques errances et doutes concernant son futur, elle finit par décrocher un obscur job d'assistante sur le tournage d'EastEnders en 2009, où elle fait la connaissance de celle qui deviendra sa compagne durant près de quatre ans. S'en suivent plusieurs années à apporter cafés et scripts aux uns et aux autres sur divers sets tout en alimentant son blog de billets piquants. C'est ce dernier qui l'a fait entrer chez Buzzfeed, où elle coule depuis des jours heureux de trentenaire célibataire et un rien aigrie, tout en continuant d'écrire pour son blog qui connaît un petit succès non négligeable ces derniers temps.


quick info
▬ âge : née en mars 1986 / trente-et-un ans à en croire ses papiers, pas prête à l'admettre mais définitivement trentenaire en 2017 / vingt-quatre ans et toutes ses dents en 2010, heureuse et épanouie / dix-neuf ans, à peine sortie de l'enfance en 2006, encore insouciante et naïve.
▬ nationalité : britannique.
▬ métier : en 2017, journaliste (humoriste, more like) chez Buzzfeed, blogueuse / en 2010, blogueuse, assistante (ou nana à tout faire, plutôt) parmi tant d'autres sur le set d'EastEnders / en 2006, étudiante en littérature, à Oxford et serveuse dans un café miteux (mais n'est pas barista chez Costa qui veut).
▬ habite à : en 2017 et 2010, Hampsted, en colocation / Hampsted en 2010, en colocation / en 2006, en colocation à Oxford.
▬ orientation sexuelle : gay as a daffodil, always have been, always will be (out and proud since 2001).
▬ statut : célibataire endurcie en 2017, vaguement aigrie / heureuse en ménage en 2010, totalement épanouie / célibataire curieuse en 2006.
▬ groupe : Oyster Card.
▬ avatar : Taylor Swift

en 2006en 2010aujourd'hui
L'anatomie humaine était vraiment mal foutue. C'était la conclusion à laquelle Gaby était parvenue, après plus de trois mois à courir un peu partout sur le plateau de tournage, à apporter leur café matinal aux uns et aux autres, accumulant les allers-retours, à défaut d'avoir plusieurs paires de mains à disposition. L'anatomie humaine était mal foutue, aussi mal foutue que son emploi du temps. Elle avait passé toute sa scolarité à penser qu'une fois adulte, elle aurait tout loisir de faire ce qui lui plairait, quand il lui plairait. Qu'elle avait pu être naïve, god. Depuis son arrivée sur le set, Gaby vivait, mangeait, respirait EastEnders. Et c'était loin, très loin d'être un quotidien enviable. A une exception près, et Gaby avait encore du mal à y croire. Oh, Cara n'était pas la seule raison pour laquelle elle n'avait pas encore déguerpi de ce traquenard qu'était la vie d'assistante sur pareil tournage. Pas vraiment. Gaby avait besoin de ce poste pour son cv, besoin d'expérience et tout ce dont elle manquait pour un job à vraies responsabilités.

Mais Cara. Cara, Cara, Cara. Cara était une excellente raison de garder le sourire du matin au soir, quand on l'envoyait photocopier pour la énième fois le script d'une starlette tête-en-l'air ou acheter un autre latte ─ sans sucre cette fois.

C'était arrivé doucement, sans prévenir. Gaby avait d'abord pensé qu'elle se faisait des idées, que Cara était simplement polie. Et puis, qui était-elle pour intéresser quelqu'un comme elle ? Elle avait déjà une carrière, son nom était connu et elle avait probablement quelqu'un. Et, well, maintenant, oui. « Hé, Millie... Millie ! Millicent ! » appela-t-elle, s'arrachant finalement à ses rêveries. L'intéressée sursauta, manquant de lâcher les scripts qu'elle serrait férocement contre son cœur. « Tu n'aurais pas vu Gallagher par hasard ? J'ai son thé du matin depuis un demi-heure, s'il arrive froid, elle va m'étrangler » Le mensonge est bon, pas trop lourd de détails, juste ce qu'il faut de vraisemblable ─ l'une de ses collègues a déjà fait face à la colère du réalisateur la semaine dernière pour un café froid, donc. Seulement elles ne se sont pas vraiment cachées, jusque-là, et Millie ─ comme le reste du set ─ est parfaitement au courant de ce qui se passe. Elle hausse un sourcil, esquisse un sourire moqueur et, ugh, ces gens manquent réellement de discrétion. Elle s'en plaint régulièrement à Jaya mais chaque semaine, ça semble pire, comme si ses complaintes auprès de sa meilleure amie accentuaient le phénomène. « Vu l'heure, elle doit être dans sa loge. Tu connais le chemin, non ? » réplique sa collègue, dont le sourire s'élargit. Manque de discrétion, manque de classe, qui a dit que le cinéma était une grande famille au quotidien propret et glamour ?
Comme d'habitude, Gaby est en retard et comme d'habitude, ça ne l'affole pas plus que ça ─ certainement un effet secondaire de la vie de recluse qu'elle mène, à travailler depuis son salon. Elle a pourtant essayé d'être à l'heure, a même mis toutes les chances de son côté en réglant l'alarme de son portable quatre bonnes heures avant son départ présumé. C'était sans compter sur la batterie quasiment vide et la disparition du chargeur au milieu du monstrueux bordel qu'est son bureau. « Jaya ! JAYA ! C'est toi qui as pris mes escarpins rouges ? » crie-t-elle en tentant maladroitement d'enfiler son trench sans lâcher son sac ni ses clés. Entreprise difficile mais il ne sera pas dit que Gabrielle Grayson n'est pas une femme déterminée. « Oh bloody hell, JAYA ! » Ok, peut-être qu'appeler sa meilleure amie à la rescousse sur l'un de ses rares jours de congés ─ donc de grasse matinée ─ n'est pas la solution la plus mature ni sympathique qui soit. Ca n'empêche pas Jaya d'apparaître au sommet des escaliers, la paire de chaussures désirée se balançant au bout de ses doigts. Gaby lâche un soupir, ravie de la voir. Après tant d'années de colocation, c'est une miracle que Jaya parvienne encore à supporter ses petites manies et autres travers flagrants au quotidien. « Merci, merci, merci, je sais pas ce que je ferai sans toi ! » fait Gaby en montant quatre à quatre les marches de l'escalier. « Pas grand-chose apparemment » se moque gentiment Jaya. Pas grand-chose, c'est certain. Elle serait certainement retournée vivre chez ses parents après Oxford si Jaya ne l'avait pas noyée sous les annonces d'appartements et maisons à louer. Elle aurait probablement oublié plus d'une fois de payer leurs factures si Jaya n'était pas là pour le lui rappeler, sans parler de l'état de la maison et, plus particulièrement, de son état à elle. Être l'une des rares trentenaires de son entourage seule et sans enfant n'est pas vraiment ce que Gaby imaginait à l'époque où elle aimait encore se projeter. Avoir Jaya à ses côtés pour traverser l'épreuve des naissances et des mariages est une vraie bénédiction.

Enfin prête à partir, Gaby redescend donc, escarpins aux pieds, Jaya sur ses talons. « Tu vas chez tes parents ? » Question rhétorique. Un dimanche midi, où pourrait-elle aller sinon retrouver le reste de la tribu Grayson ? « Quoi, tu veux venir ? » ricane Gaby, qui connaît déjà la réponse. Non que Jaya n'aime pas sa famille ─ ou même l'inverse ─ mais l'immersion au milieu des Grayson peut s'avérer, well, suffocante à défaut d'un autre mot. Et de toute manière, Gaby est déjà en retard. Hors de question d'attendre que Jaya délaisse son vieux pyjama pour enfiler quelque chose de décent. « Sans façon. Passe-leur le bonjour de ma part. Et essaye d'être aimable Gaby ! » Tss. Elle ne tique mais elle ne la corrige pas. « Je suis toujours aimable ! » Ou, en tout cas, avec sa famille, elle tâche de faire des efforts. Après tout, ce n'est pas de leur faute si Cara l'a quittée au moment même où elles commençaient à parler d'avenir. Ce n'est pas non plus de leur faute si sa vie n'est pas vraiment celle qu'elle imaginait étant adolescente. Ce n'est de la faute de personne, really, même si elle aime prétendre le contraire.
Les jours vont et viennent, et après deux ans d'un quotidien rempli de lectures, révisions et autres sourires polis offerts à des clients disgracieux, Gaby commence à fatiguer. La vie étudiante n'est pas vraiment ce qu'elle s'était imaginée, son job n'a rien de très gratifiant et Londres lui manque. Enfin, non, pas Londres, son Londres, ses habitudes, ses proches. Les litres de café avalés au Costa du coin avec Jaya et le reste de la bande, les réunions de famille aussi tendres qu'animées, sa chambre à la maison. De ce Londre-là ne reste que Jaya, qui elle aussi a atterri à Oxford. Qui s'y plaît. « Souris, la journée est bientôt finie » lance son manager, confortablement installé derrière le comptoir. Gaby serre les dents et se retient de lui dire où il peut le mettre, son sourire. La journée est bientôt finie indeed, mais la fin n'est pas si proche que ça. Une table reste occupée, l'une de ses tables par-dessus le marché, et ces clients-là ne sont pas du genre à s'en aller discrètement parce que l'heure de la fermeture approche. Non, ce sont plutôt les clients pour qui on repousse la fermeture sans faire d'histoire. « Ils ne peuvent pas aller au restaurant, au lieu de traîner des heures ici ? » marmonne-t-elle, appuyée contre le comptoir. Elle n'a rien à faire, sinon attendre. Le reste des tables a déjà été nettoyé, les chaises empilées, les verres astiqués. Seule cette bande de fils à papa se dresse entre Gaby et le moment de rentrer. « Ils sont étudiants » réplique le manager, d'un ton nonchalant. Dieu que ce type est bête. Gaby lui jette un regard bref, priant pour qu'il soit aussi attentif à son dédain qu'il ne l'est à la Porsche flambant neuve qu'a garé l'un des étudiants il y a quelques heures, de l'autre côté de la rue. Pourquoi travaille-t-elle ici déjà ? La voix de Jaya, mêlée à celle d'Aaron, son frère aîné, résonne dans ses oreilles, la noyant de termes plus terrifiants les uns que les autres ─ factures, loyer, responsabilités, responsabilités, responsabilités. Ah, yes. La vie était définitivement plus douce avant Oxford, avant sa majorité, avant le lycée. Avant, quand sa principale préoccupation tournait autour de sa famille et de savoir si Jane avait trouvé un autre moyen de faire enrager Aaron sans que ça ne leur retombe dessus, à Chris et elles.

behind the screen
─ pseudo/prénom : Valtersen/Julia. ─ âge : vingt ans. ─ fréquence de connexion : wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life. 76110  ─ comment avez-vous découvert ticket to ride et qu'en pensez-vous ? Cha et Cécile wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life. 424623794 ─ inventé ou pévario ? Euh, inventé, je crois ? ─ code : auto-validation wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life. 1232849476 ─ crédits : Hepburns (av.), iconsforbitches (ic.).


Dernière édition par Gabrielle Grayson le Lun 27 Mar - 15:35, édité 1 fois
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Christopher J. Grayson


Christopher J. Grayson

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occupation : réalisateur
relationship status : marié
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MessageSujet: Re: wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life.   wondering if i dodged a bullet or just lost the love of my life. Icon_minitimeDim 26 Fév - 20:01

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