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 JJ | On top of the world

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JJ | On top of the world Empty
MessageSujet: JJ | On top of the world   JJ | On top of the world Icon_minitimeSam 18 Oct - 17:35

Je me présente, je m'appelle Jessamyn "Jessie" Jenzell, 22 ans. Je suis né(e) le 3 janvier 1992, à Guildford (Angleterre) et j'habite à Londres, dans le très particulier quartier de Kensington. Je suis par ailleurs bisexuelle, et puisque la question vous brûle les lèvres, je suis malheureusement célibataire. Que vous dire de plus si ce n'est que dans la vie je suis actuellement actrice, incarnant Lily Evans et que mon rêve le plus fou serait de mener une carrière réussie, en accord avec mes valeurs. Oh, par contre, il y a ce léger détail que vous devez savoir sur moi, je suis, ce qu'on appelle communément une excentrique. Prenez ça comme vous voudrez. Voilà, c'est tout pour l'instant. And by the way, nice to meet you!
Oyster Card ▬ feat. karen gillan
« I think most of the people involved in any art always secretly wonder whether they are really there because they're good or there because they're lucky. »
J'échange un regard avec Amira, qui hoche la tête lentement, un sourire placide aux lèvres et suintant la confiance. Je dois dire que cela me rassure, même si je sais que c'est l'air qu'elle aborde toujours et qu'elle est simplement ultra professionnelle. Mais tout va comme sur des roulettes. Et depuis le début de ce press tour infernal, je dois dire que je m'améliore considérablement dans l'exercice de l'interview. Je sais quand être drôle dans un late show, quand sourire, quand refuser un autre petit verre. Mais cette fois, c'est un portrait pour un magazine de cinéma, que j'apprécie beaucoup par ailleurs et je dois dire que je suis un peu nerveuse. J'ai quitté l'uniforme de Gryffondor dont on m'a affublée pour le photoshoot et dans lequel je me sentais étrangement protégée. Lily est devenue une sorte d'amie derrière laquelle je peux me retrancher, qui assure mes arrières. J'ai bien conscience que c'est absurde et je me garde bien de le dire à voix haute d'ailleurs. Avec un dernier sourire rassurant, mon attachée de presse fait entrer la pimpante journaliste et quitte la chambre d'hôtel louée pour l'occasion. Vêtue d'un simple jean et d'un pull oversize en laine légère, je suis blottie dans un fauteuil, ma tasse de thé à la main. Je ne suis sans doute pas sous mon meilleur jour, mais celle qui se présente comme Marilyn Hunter me demande néanmoins la permission de prendre une photo, sur son téléphone personnel. Après un léger froncement de sourcils, j'accepte et l'invite ensuite à s'installer face à moi, sur le divan. La jolie blonde sort un calepin et me demande la permission d'enregistrer. « Bien sûr, mais si vous pouviez faire parvenir une copie de l'enregistrement à mon attachée de presse... » C'est Amira qui m'a recommandé de réclamer cela, pour avoir des preuves si jamais on déforme mes propos. Miss Hunter hoche la tête à la positive et appuie finalement sur le petit bouton. J'observe un instant la lueur rouge, un peu déphasée jusqu'à ce que la voix de la journaliste me ramène à l'instant présent.

« Jessie, votre succès avec ce rôle est relativement inattendu, vous en conviendrez. » Je hoche la tête avec un petit rire. C'est le moins qu'on puisse dire en effet. « Vous étiez adepte d'assez petits rôles jusqu'à Here Comes The Invasion et l'échelle n'est pas franchement la même. Le changement n'est pas trop brutal? » J'esquisse un sourire et réponds sans vraiment m'accorder le temps de la réflexion « Plutôt si. Mais je m'en plains pas hein. » Je ne veux pas faire mon hypocrite et râler alors que je vis probablement les plus beaux jours de ma vie, mais j'ai cette sale tendance à être honnête. « C'est génial, je joue un personnage que j'adore, dans une équipe talentueuse et soudée, avec ma meilleure amie... Je voyage à travers le monde, je suis payée pour littéralement jouer à la sorcière, je veux dire, c'est le pied. » Je ris un peu et Marilyn se joint poliment à moi. Elle ne semble pas vouloir relancer, aussi je me permets d'ajouter. « Après, c'est vrai que l'attention médiatique et tout ça, c'est dur. Les paparazzis qui te harcèlent dès que tu poses le pied quelque part, les gens qui spéculent sur ta vie. Autant, ça ne me gêne pas de prendre une photo avec un fan dans la rue ou un truc comme ça, je sais que ça vient pas d'un mauvais sentiment. Mais les tabloïds, c'est autre chose, c'est vraiment irrespectueux. Et puis franchement grossier et misogyne, genre les photos de machin sans maquillage qui - surprise - a l'air normal. C'est ridicule et mesquin. » Je me sens m'emporter et avale quelques gorgées de thé pour laisser la journaliste mener la discussion. « Vous vous êtes exprimée plus d'une fois à ce sujet, critiquant la presse à scandale et dénonçant le sexisme dans les médias. Vous êtes ouvertement féministe d'ailleurs, non? » Je hoche vigoureusement la tête et réponds simplement. « Oui, évidemment. Les gens tendent à croire que c'est une sorte de gros mots, de secte de femmes mal... lunées qui veulent émasculer tous les hommes mais, vraiment, c'est une idée simple. Je veux qu'on arrête de payer moins les femmes pour le même emploi à diplôme égal, je veux qu'on arrête de dire que le harcèlement de rue est un compliment et qu'on respecte les femmes en tant qu'individus réels, complexes et ayant le droit de disposer de leur corps comme bon leur semble. » Elle hoche la tête et note frénétiquement puis rétorque, avec un mince sourire. « Vous défendez vos positions avec passion, mais n'est-ce pas ironique pour qui a été mannequin? Vous avez d'ailleurs signé directement avec une agence après le lycée, sans aller à l'université? » Je serre un peu les dents et mes mains se crispent autour de ma tasse. Ce rappel de mon manque d'éducation supérieure, mis en parallèle avec mon bref travail de mannequin, me semble être un coup bas, passablement réducteur d'ailleurs. Visiblement, Marilyn a sa propre vision de ce qui entre ou non dans le féminisme et de qui a droit de parole ou non. Un peu plus froide, je me force néanmoins à être polie. « C'est exact, mais ça ne m'empêche pas de m'éduquer tout de même. Vous savez, pour avoir côtoyé pendant près d'un an la faune estudiantine, je me dis qu'un passage sur les bancs d'une faculté, aussi prestigieuse soit-il, ne fait pas tout. Et le mannequinat était une solution pour moi à un moment où j'avais besoin d'argent, je ne m'en cache pas. Ce n'est pas la chose la plus fantastique que j'ai faite dans ma vie, mais j'aime la mode et je n'ai pas honte du travail que j'ai fait. » Du moins, plus.

Semblant comprendre qu'elle a été indélicate, la journaliste change rapidement de sujet. « Vous avez toujours voulu être actrice ceci dit? Et vous étiez plus ou moins prédestinée à finir dans une franchise Harry Potter, si je comprends bien. » Je retrouve un léger sourire et me cale un peu mieux dans mon fauteuil avant de formuler une réponse. « Oui, j'ai été figurante dans Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban quand j'avais onze ans et c'était magique. Sans mauvais jeu de mots. Mais ça m'a vraiment beaucoup marquée, les costumes, les caméras... J'arrêtais pas de poser plein de questions, ma mère était très gênée d'ailleurs. » Je ris un peu, comme si ma chère maman n'avait pas été tout simplement affligée que sa fille s'acoquine avec des saltimbanques. Mais ce n'est pas elle qui m'a arrêtée « Ca m'a donné envie de m'intéresser au cinéma et quand au lycée, j'ai pu aller en Italie pour tourner un épisode de Doctor Who, ça a été le dernier déclic. J'ai toujours dit que je voulais être actrice, mais j'avais l'impression de l'être devenue, que je pouvais y arriver. » C'est sans doute un peu niais, mais je n'y peux rien si mon histoire personnelle est particulièrement romanesque. Et c'est la stricte vérité, ce qui enchante bien entendu mon service de presse. Une vraie Cendrillon, en plus rock'n'roll. Et en version de la princesse à la souillon plutôt que l'inverse. « Vous avez l'air du type déterminée d'ailleurs, j'ai lu que vous aviez menti sur votre âge pour ce rôle et l'anecdote de votre forcing pour le casting des Marauders est connue... » Ah ça, Ludwig aura eu un petit quart d'heure de gloire avec cette affaire. « Oui, j'ai dit que j'étais majeure et après j'ai fait signer l'autorisation parentale à mon père dans un moment d'inattention et il a bien été obligé de me laisser partir ! Et pour les Marauders, mon cousin a juste fait un peu diversion pour qu'on grappille des places avec Juliet. Je m'excuse auprès des gens qu'on a doublé mais bon, tout le monde a pu auditionner hein ! » On m'a déjà accusée d'avoir volé le rôle à une jeune fille méritante et respectable, je préfère donc mettre les choses au clair. Toutefois, ce n'est pas là dessus que Marilyn choisit de rebondir. « Vous évoquez beaucoup Juliet Russell, qui joue Alice Longdubat dans la saga. C'est une bonne amie à vous, ce n'est pas trop dur de travailler ensemble? Surtout que vous êtes aussi colocataires d'après ce que j'ai pu voir. » Ah Juliet. Les journalistes ne tarissent jamais sur le sujet. Il faut dire qu'elle est beaucoup plus adorable et divertissante que moi. « Oui, Juliet est ma meilleure amie, depuis des années maintenant. Elle, mon cousin et quelques autres, c'est ma famille, la vraie. Et je ne me lasserai jamais d'elle voyons c'est... C'est comme une soeur, ma Juliet. » Prédestination et déclaration d'amitié avec une voix nouée, miss Hunter va en avoir pour son argent. « Vous avez pourtant une soeur, si mes informations sont exactes? Mais, comme avec le reste de votre famille, vous n'êtes pas en bons termes? Ils ne vous soutiennent pas dans vos choix? » Et elle perd pas le nord en plus. Et elle est rudement bien informée, je lui accorde au moins ça. « Mes parents n'approuvent pas forcément ma profession en effet. Et j'ai une demi-soeur oui, Ethel, mais ça n'a jamais été le grand amour entre nous, ça n'a pas grand chose à voir avec mes choix de vie. Ecoutez, c'est assez personnel tout ça et puis, pour être honnête avec vous, ça n'a rien de fascinant. Je ne m'entends pas très bien avec ma famille, on a pas les mêmes opinions et les mêmes valeurs, voilà. »

La blonde hoche la tête et consulte un petit tas de notes, soigneusement triées en fiches de différentes couleurs. Cette organisation irréprochable ne se retrouve néanmoins pas dans son art de la transition, à moins qu'elle n'en soit à la catégorie, questions qui fâchent. « J'ai eu vent d'autres difficultés sur le plateau cela dit, notamment avec Leopold Lawrence. Il y a du vrai là dedans? » Leo, je n'y échapperai probablement plus jamais aussi longtemps que je ferais du cinéma. « Je ne vais pas vous dire qu'on a été d'emblée les meilleurs amis du monde, c'est clair. Mais vivre une aventure pareille, ça crée des liens forcément. On est tous beaucoup plus soudés maintenant que quand on a commencé, pour tout vous dire. Et puis Leo est un acteur extraordinaire, vous pouvez publier et penser ce que vous voulez de lui, personne ne lui enlèvera ce don. Il s'investit pleinement dans ce qu'il fait, chaque scène avec lui, c'est 200% ou rien, il donne énormément et on se doit de le lui rendre. Et on fait un bon travail ensemble enfin, j'ose l'espérer. » Il semblerait que nous puissions enfin parler du film que je suis supposée promouvoir d'ailleurs. « Oui, je dois dire que votre prestation m'a bluffée, je ne vous ai vue que dans Here Comes The Invasion et dans quelques petits rôles à la télé, je ne savais pas tellement à quoi m'attendre au niveau de ce personnage d'ailleurs, Lily Evans est assez méconnue au final. Comment avez-vous fait pour lui donner cette texture, cette complexité? » C'est que Marilyn est peut-être capable de poser des questions intéressantes, finalement. « Merci beaucoup. Et sinon, et bien, vous vous doutez que je suis une fan absolue de Harry Potter, je veux dire, une vraie puriste de la première heure. J'adule Jo, Hermione Granger était mon héroïne d'enfance et la seule raison pour laquelle j'ai réussi mon test d'admission à la Henrietta Barnett School, soyons honnêtes. Et je porte ça avec moi depuis gamine, je me suis beaucoup penchée sur ces personnages, j'ai lu énormément de choses à leur sujet... Et il y a une vraie fascination des fans autour des Marauders, des tas de théories plus ou moins géniales sur leur vie. J'ai fait du tri, évidemment et le script de Jo était très détaillé, pointu. Ca m'a donné énormément de matière, je lui ai posé beaucoup de questions, beaucoup écrit. » Je suis portée dans mon élan, jambes dépliées et les yeux rivés dans ceux de mon interlocutrice, mes mains s'agitant à mesure que mon débit s'accélère. « J'aimais beaucoup Lily avant de la jouer mais maintenant, j'y suis viscéralement attachée. Je l'adore et je la défendrai bec et ongles, toujours. C'est une fille extraordinaire. C'est une première de la classe, brillante, plus que douée mais qui a aussi cette curiosité, cette envie de découvrir tout ce qu'elle peut sur la magie, qui peut presque être dangereuse. Il y a plus d'une facette chez elle, contrairement à ce qu'on peut penser à première vue et je n'avais qu'à les prendre en compte et prendre soin de les explorer. Tout était là pour qu'elle soit vue et appréciée à sa juste valeur, je n'avais qu'à mettre en pratique, vraiment, ça a été facile pour moi de me glisser dans sa peau et de porter sa parole. Facile et un immense honneur. Je crois en ce personnage et j'ai hâte qu'on puisse en découvrir plus sur elle à mesure des films, même si je sais que la fin va me briser le coeur. »

Je ne trouve pas que la mort tragique de cette superbe sorcière dont je viens de faire l'éloge prête à rire, mais la journaliste caquette néanmoins légèrement, non sans s'attirer un haussement de sourcils peu amusé de ma part. Elle reprend donc avec un grand sérieux « Ce rôle, comme vous le rappelez est à durée limitée. Vous avez une idée de l'après Marauders? » Je dois dire qu'elle a finalement réussi à me prendre au dépourvu. « Euh... A vrai dire, je n'ai ni eu le temps, ni l'envie de m'y pencher, on en est qu'à la sortie du premier film pour le moment. J'ai toujours eu tendance à prendre les choses comme elles venaient et à profiter du présent. Je dirais que ça m'a plutôt bien réussi jusque là, donc je vais continuer comme ça hein. » Marilyn Hunter m'adresse un dernier sourire condescendant, me remercie chaleureusement du temps que je lui ai accordé et me sert vivement la main, avant de couper son magnétophone. « Vous voulez vraiment continuer après ça alors? » Je hoche la tête et elle s'autorise un ricanement. « Vous avez eu de la chance Miss Jenzell et certes, vous n'êtes pas mauvaise. Mais, croyez-moi, vous n'êtes pas Hollywood bankable. Vous retournerez peut-être au théâtre, mais vous êtes en train de vivre le pic de votre carrière, si vous voulez mon avis. » Charmant. Avec un sourire commercial et radieux, hérité de ce si honteux séjour dans une agence de mannequins, je lui ouvre la porte et désigne la sortie, non sans répliquer. « Mais je ne vous le demande pas Marilyn, je ne vous le demande pas. Allez, bonne journée ! » Amira entre rapidement, sourcils froncés et je comprends qu'elle a vu ce dernier échange et qu'elle me questionne implicitement. « Tu apprendras que je suis pas une A lister hollywoodienne et que ma carrière partira au tout à l'égout après les Marauders. Clairement, tu as mal fait ton boulot quelque part. » Moqueuse, elle hausse un sourcil et observe la silhouette gracile de la journaliste s'éclipser au bout du couloir, lâchant de ce ton pince sans rire que j'affectionne « Ou c'est toi qui t'es perdue sur le chemin de la décadence et je n'ai rien pu faire pour toi. Mais si ça peut te rassurer, j'aime autant que tu ne sois pas une star de Los Angeles, ça me garantit un train de vie relativement calme et me rend la tâche moins compliquée. Si tu peux continuer à stagner dans ta carrière jeune fille, tout ira pour le mieux. » Je joins mon rire au sien et je laisse la vision de Marilyn Hunter disparaître, tout comme la sensation désagréable dans ma bouche
─ pseudo/prénom: tara ─ âge: 21 ─ fréquence de connexion: Arrow  ─ comment avez-vous découvert ticket to ride et qu'en pensez-vous ? Arrow ─ inventé ou pévario ? inventé  ─ code: Arrow ─ crédits : various tumblrs & katharine hepburn.
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